Poursuivi pour instigation à l’assassinat non suivie d’effet et menaces de mort, Guy Trompat a été condamné vendredi à 18 mois de prison, dont six avec sursis.Pour rappel, le père de Kevin avait appelé à "tuer" les mis en cause dans l'enquête sur la mort de son fils, Kevin, et de la compagne de celui-ci, Leslie.
Il passera plusieurs mois derrière les barreaux. Guy Trompat a été reconnu coupable, ce vendredi, de menaces de mort matérialisées par écrit, image ou tout autre objet en récidive. S'il a été relaxé du délit d'instigations à l'assassinat non
suivies d'effet qui lui était reproché, il a tout de même été condamné à 18 mois d’emprisonnement, dont six mois assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans, par le tribunal de Niort.
En revanche, la juridiction n'a pas ordonné le maintien en détention du père de Kévin dans cette affaire. Dès lors, c'est le juge de l'application des peines qui déterminera si cette détention pourra être aménagée ou non, sous la forme d'une détention à domicile sous surveillance électronique par exemple.
Dix jours pour faire appel
Par ailleurs, le jugement s'accompagne d'une obligation de soins, d'une interdiction de porter ou détenir une arme pendant cinq ans et d'une interdiction d'entrer en contact, de quelques façons que ce soit, avec les victimes. Par ailleurs, l'homme va également être déchu de son permis de chasse et se voir confisquer les armes dont il est propriétaire. Le prévenu, qui encourait 10 ans d'emprisonnement, dispose d'un délai de 10 jours pour faire appel de cette décision.
Pour rappel, l'intéressé avait publié sur internet des messages visant les suspects du meurtre de son fils, Kevin, et de la compagne de celui-ci, Leslie Hoorelbeke, y compris des menaces de mort. Un message sur le réseau social Snapchat, en particulier, a été ciblé par l'accusation : une somme de 100.000 euros aurait été promise à quiconque tuerait les suspects ou leurs proches.
Guy Trompat a assuré qu'il n'était pas à l'origine de ce message, mais que la compagne d'un ami, qui gérait son compte, l'avait écrit en pensant "bien faire". Pour le reste de ses menaces, il dit les avoir proférées "sous (le coup de) la colère". "Je ne veux pas qu'ils se fassent tuer en prison, je veux qu'ils passent à la barre, qu'ils soient jugés", conclut-il.
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