L'homme est incarcéré à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), notamment pour le meurtre de la petite Maëlys.Il a depuis noué une relation par correspondance avec une femme.Les faits se sont déroulés ce jeudi, et le détenu risque des sanctions disciplinaires.
Nordahl Lelandais fait encore parler de lui. Ce jeudi 28 avril, les agents pénitentiaires de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, dans l'Isère, auraient surpris le détenu en plein acte sexuel avec une nouvelle visiteuse lors d'un parloir classique. Et ce, alors que la relation aurait été nouée après la dernière condamnation criminelle de l'ancien maître-chien.
Selon nos confrères du Dauphiné Libéré, qui rapportent les faits, la partenaire féminine de Nordahl Lelandais serait Parisienne. Il s'agissait du premier parloir accordé par la justice aux deux individus, en contact depuis moins de quatre mois. "Elle a entretenu une correspondance soutenue avec l’intéressé avant de faire les démarches de demande de permis : celui-ci a été octroyé par la direction de l’établissement au vu de l’avis favorable issu de l’enquête préfectorale", a expliqué la direction de la prison, auprès de la presse locale.
Plusieurs agents pénitentiaires seraient alors intervenus quelques instants seulement après le début de la rencontre. En effet, selon le Dauphiné Libéré, le permis délivré par la prison iséroise était "classique" et non "conjugal". Ce dernier ne pouvant être obtenu que lorsqu'un lien officiel existe entre le prisonnier et le visiteur (ou la visiteuse, en l'occurrence). Résultat : les faits ont été qualifiés "d'exhibition sexuelle" par la direction de la prison.
Des sanctions disciplinaires à venir
Lors de son transfert en cellule, le détenu se serait même montré menaçant à l'encontre des surveillants pénitentiaires. La jeune femme, elle, a été mise à la porte de la prison par la direction de l'établissement. Selon toute vraisemblance, elle sera poursuivie lors d'une procédure contradictoire, probablement devant une juridiction pénale. Nordahl Lelandais, lui, risque jusqu'à deux semaines en quartier disciplinaire, plus connu sous le nom de "mitard".
Le 18 février dernier, il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, pour l'enlèvement et le meurtre de la petite Maëlys en 2018 par la cour d'assises de l'Isère. Quelques mois plus tôt, la cour d'assises de la Savoie lui avait infligé une peine de 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tué le caporal Arthur Noyer.
En parallèle, il avait été jugé et condamné - en mars 2022 - pour "recel" après que l'administration pénitentiaire avait découvert en 2021 deux téléphones portables dans sa cellule. Il avait écopé de huit mois de prison supplémentaires.
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