Maire LFI de Grabels (Hérault) et député suppléant, René Revol déplore avoir subi une agression samedi.Alors qu'il revenait de manifestation, il explique que deux hommes s'en sont pris à lui violemment.L'élu, indigné, s'est empressé d'aller porter plainte.
À l'instar de nombreux autres élus LFI, le maire de Grabels dans Hérault a pris part aux manifestations contre les violences policières et le racisme. Après avoir défilé dans les rues de Montpellier, René Revol explique avoir été victime d'une agression. Dans un post sur X, il relate les faits : "J'ai été immobilisé par deux individus", avance l'élu, avant d'être "bloqué contre un mur" et "menacé".
Ces hommes l'auraient qualifié d'"ami des Arabes", lui assurant qu'il ne "perdait rien pour attendre". Si René Revol glisse ne pas avoir été blessé, il se dit "choqué et indigné". Cette agression "est inadmissible", lance l'édile, "et cette volonté d'intimidation ne nous fera pas plier dans notre détermination à défendre le droit et la justice, contre le racisme et les violences policières. Je continuerai à défendre les droits humains pour tous et notamment un accueil digne des réfugiés."
Hier samedi, en revenant de la manifestation à Montpellier pour rentrer à mon domicile, j'ai été immobilisé par deux individus m'ont bloqué contre un mur, m'ont menacé comme "ami des Arabes", et avant de partir m'ont déclaré que je ne perdais rien pour attendre. N'ayant pas été… — René Revol (@RevolRene) September 24, 2023
Dans la foulée de cette agression, René Revol s'est empressé de déposer plainte. "J'en appelle aux autorités de l'État pour que tous les moyens soient mis en œuvre pour que de telles agressions ne se reproduisent pas", ajoute-t-il dans son message sur le réseau social.
Le maire a reçu une série de soutiens, à commencer par celui du député de l'Hérault Sébastien Rome. Ce dernier a fustigé "l'extrême droite", qui menaçait son comparse LFI "depuis plusieurs semaines" et qui a fini par passer à l'action. "Cette agression", ajoute-t-il, "été permise par des médias et des personnalités propageant la haine des idées de la France insoumise, hors de tout champ républicain."