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Agression du député LaREM Romain Grau : trois individus interpellés

Publié le 27 janvier 2022 à 11h51, mis à jour le 27 janvier 2022 à 12h04

Source : JT 20h WE

Selon nos informations, trois personnes ont été interpellées jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur l'agression du député LaREM Romain Grau.
Les trois individus ont été placés en garde à vue.
L'un d'eux ferait partie de la mouvance antivax.

Trois personnes ont été interpellées jeudi matin dans le cadre de l'enquête sur l'agression dont a été victime le député LaREM Romain Grau samedi dernier, selon des informations recueillies par le service police-justice de TF1 et LCI. 

Les trois individus, placés en garde à vue dans les locaux de la PJ de Perpignan, seraient les principaux meneurs aperçus sur la vidéo qui avait circulé après l'agression du parlementaire, dont l'auteur de la gifle à l'encontre de ce dernier. 

L'auteur présumé de la gifle ferait partie de la mouvance antivax, toujours selon nos informations. Il a déjà participé à plusieurs manifestations et actions violentes. Né en 1975, il est également connu pour des faits de violences intrafamiliales et menaces de mort sur conjoint. 

"Invectives et provocations"

Samedi 22 janvier, le député LaREM Romain Grau, ainsi qu'un conseiller du ministre de la Justice et un des voisins du parlementaire, avaient été agressés en marge d'une manifestation anti-pass à Perpignan. Alors que le cortège passait à proximité, des manifestants s'étaient rendus à la permanence du député, où ce dernier était présent avec le conseiller parlementaire d'Eric Dupond-Moretti, Guillem Gervilla. 

"Nous sommes sortis leur parler et là, nous avons été pris à partie très violemment", avait indiqué Romain Grau. Le député, qui a publié sur Twitter une vidéo de l'incident, estimait à environ 250 le nombre de personnes présentes. "Ça a duré une grosse demi-heure et cette demi-heure nous a paru très longue", confiait encore le député à TF1, décrivant "des invectives et des provocations qui n'avaient qu'une seule idée précise, c'était nous provoquer suffisamment pour que tout ça se finisse en bain de sang et en lynchage". Le député a porté plainte dimanche. 

Entre janvier et novembre 2021, 1186 élus ont été pris pour cibles. Parmi eux, plus de 600 maires et 162 représentants du Parlement.


La rédaction de TF1info

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