JUSTICE - Une enquête a été ouverte après la découverte mardi à Paris de l'inscription raciste "bicot" sur un portrait au pochoir du policier Ahmed Merabet.
"Bicot". C'est l'inscription raciste qui a été retrouvée, mardi 10 novembre à Paris, sur un portrait au pochoir d'Ahmed Merabet. Ce policier avait été froidement assassiné par l'un des frères Kouachi en janvier 2015.
L'inscription a été écrite au marqueur noir sur le front du policier. L'œuvre représentant Ahmed Merabet, réalisée par le street-artiste C215, trône sur un boîtier électrique du boulevard Richard Lenoir (XIe), à l'endroit où le policier a été tué à bout portant le 7 janvier 2015, quelques minutes après l'attaque de l'hebdomadaire Charlie Hebdo.
Une plainte déposée par le préfet de police
Une enquête a été ouverte mardi pour dégradation d'un bien destiné à l'utilité publique et injure publique à caractère raciste. Elle a été confiée au commissariat du XIe arrondissement de Paris.
En outre, le préfet de police, Didier Lallement, a annoncé mardi porter plainte. En juillet 2020, il avait déjà porté plainte lorsque la plaque officielle en mémoire d'Ahmed Merabet avait été dégradée avec des inscriptions au marqueur vert : "oui", "d'acc" "mais encore ?", "les terroristes, c'est eux".