Obsèques d'Alexia Daval : émotion et recueillement à Gray

Publié le 8 novembre 2017 à 16h59, mis à jour le 29 janvier 2018 à 11h25

Source : Sujet JT LCI

EMOTION - La famille et les proches d'Alexia Daval lui ont rendu un dernier hommage mercredi dans la basilique de Gray (Haute-Saône). De nombreux habitants émus par le meurtre de la jeune femme ont suivi à l'extérieur l'office funéraire.

Le temps s’est arrêté mercredi après-midi à Gray, où des centaines de personnes se sont recueillies en silence devant la basilique Notre-Dame. Toutes ont voulu rendre un dernier hommage à Alexia Daval et soutenir ses proches. Sous la pluie, les parents et le mari de la jeune femme tuée sont arrivés ensemble, avant de s'arrêter un instant sur le parvis de la basilique. 

La cérémonie a été présidée par l'archevêque de Besançon, Mgr Jean-Luc Bouilleret, et l'homélie prononcée par le père Laurent Bretillot, curé de la paroisse qui avait célébré le mariage d’Alexia et de  son époux, Jonathann Daval. "L’horreur et l’effroi de ce drame nous emportent dans les larmes, les cris et la douleur", a réagi Mgr Bouilleret dans un communiqué.

Unis dans la douleur

Les parents d'Alexia avaient souhaité une cérémonie dans l'intimité. Mais la basilique, qui peut contenir 550 places, était remplie et plusieurs personnes ont dû rester dehors. Des haut-parleurs avaient été installés à l'extérieur pour permettre aux habitants de suivre l'office funéraire. Unis dans la douleur, les proches ont accompagné le cercueil de la jeune femme jusqu'à la sortie. Deux photographies de la jeune femme encadraient le porche. 

Alexia Daval, 29 ans, avait disparu après être partie courir samedi 28 octobre au matin, selon son mari. Son corps partiellement calciné avait été retrouvé trois jours après dans un bois près de Gray à quelques kilomètres du parcours habituel qu’elle empruntait pour son footing. La jeune femme a subi des "violences physiques" et son décès est "probablement lié à une asphyxie, sans que l'on connaisse encore le mécanisme de cette asphyxie", a indiqué lundi la procureure de Besançon Edwige Roux-Morizot. 

Des examens complémentaires doivent permettre d'établir avec précision les causes et les circonstances du décès. Des analyses sont par ailleurs en cours afin de déterminer avec certitude si elle a ou non été violée. 


La rédaction de TF1info

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