Une grève d'agents de l'énergie a provoqué jeudi des coupures d'électricité de quelques heures dans le Nord et l'Ouest.A Angers, une soixantaine de personnes sont restées bloquées environ 20 minutes dans des ascenseurs.
Au mauvais endroit au mauvais moment. La ville d'Angers a été impactée ce jeudi par une panne de courant, laquelle a impacté des dizaines de milliers de personnes. Parmi eux : des utilisateurs d'ascenseurs, lesquels se sont retrouvés bloqués durant de longues minutes. La coupure avait été provoquée par des agents de l'énergie, les syndicats réclamant une hausse des salaires.
Selon le compte Twitter de Réseau de transport d’électricité (RTE), "175 000 clients ont été privés d’électricité au plus fort de la coupure à Angers et ses alentours". "A Angers, l'intervention a été décidée et menée par une cinquantaine de salariés grévistes", a déclaré à l'AFP Jean-Marc Bozzani, représentant CGT et animateur régional de la fédération des mines et de l'énergie Pays-de-La-Loire, qui déplore des augmentations de salaires de 0,3% cette année.
Contacté par Ouest France, le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Maine-et-Loire a précisé qu'environ 60 personnes se sont retrouvées coincées dans des ascenseurs à cause de la coupure. "Elles n’ont été bloquées que 20 minutes en moyenne, le temps, à nos équipes, d’intervenir."
Plus largement, la grève a touché de nombreux secteurs. "Tout s'est éteint, les alarmes se sont mises en route", a indiqué une responsable du Musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine d'Angers, touché pendant une heure. À Angers, une usine de construction de poids lourds du groupe Scania a également été affectée : à 13h30 le courant a été remis mais "sur un site aussi grand que le nôtre, relancer notre activité prend du temps, entre une heure et une heure et demie", a déploré Jean-Philippe Martin, responsable communication de la société. Contacté par l'AFP, le CHU d'Angers a confirmé avoir également été impacté. Au bout de quelques secondes, trois groupes électrogènes ont pris le relais pour alimenter l'ensemble du CHU où aucun dysfonctionnement n'a donc été observé.
Ces initiatives de la base ont provoqué la colère de la CFDT Chimie-énergie, par ailleurs membre de l'interfédérale à l'origine du mouvement, avec la FNEM-FO, la FNME-CGT et la CFE-Energie, qui réclament une revalorisation de la grille des salaires prenant en compte l'inflation.
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