ARGENT TROP CHER - Patrick Balkany est incarcéré pour fraude fiscale depuis sa condamnation le 13 septembre dernier. Depuis, ses avocats ont déposé plusieurs demandes de mise en liberté et sa caution a été fixée à 500.000 euros. Une somme qu'il peine à réunir.
C'est fini. Éric Dupond-Moretti et Antoine Vey n'assureront plus la défense de Patrick Balkany. Le maire de Levallois-Perret est incarcéré depuis sa première condamnation le 13 septembre pour fraude fiscale. Il attend son premier procès en appel prévu du 11 au 18 décembre.
Mais, en attendant, celui-ci se sépare du célèbre pénaliste et de son associé pour des raisons financières. "Patrick Balkany tient à renouveler son respect, son admiration et même son affection pour Me Dupond-Moretti", a expliqué Isabelle Balkany au micro de LCI. "Malheureusement, nous ne pouvons plus suivre financièrement", a-t-elle confié.
L'élu des Hauts-de-Seine a décidé de confier sa défense à Romain Dieudonné, collaborateur de l'avocat historique du couple, Me Grégoire Lafarge, qui n'avait pu assurer leur défense au procès pour des raisons de santé.
Une caution fixée à 500.000 euros
Après leur procès en appel pour fraude fiscale en décembre, Patrick et Isabelle Balkany seront rejugés du 3 au 19 février pour blanchiment aggravé. L'ancien baron des Hauts-de-Seine, 71 ans, est incarcéré depuis sa première condamnation pour fraude fiscale, le 13 septembre. Dans ce premier volet, il a été condamné à quatre ans de prison, avec incarcération immédiate, son épouse et première adjointe à trois ans de prison, et tous deux à dix ans d'inéligibilité.
Dans le second volet de cette affaire, Patrick Balkany a été condamné le 18 octobre à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt, mais a été relaxé du délit de corruption. Les deux époux ont été de nouveau condamnés à dix ans d'inéligibilité, ainsi qu'à dix ans d'interdiction de gérer une société. Et le tribunal a ordonné la saisie de biens et avoirs du couple, notamment leur moulin de Giverny (Eure).
Le maire de Levallois-Perret a déposé plusieurs demandes de mise en liberté. Une première lui a été accordée, assortie de lourdes obligations dont le paiement d'une caution de 500.000 euros, qu'il peine à réunir. Mais la seconde, dans le volet blanchiment, lui a été refusée notamment "pour prévenir l'exercice d'une concertation entre les personnes mises en cause" dans ce dossier d'ici l'ouverture du procès en appel. Une nouvelle demande de libération doit être prochainement examinée par la justice.
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