Le Conseil d'État acte la dissolution du CCIF et de Baraka City

FS avec AFP
Publié le 24 septembre 2021 à 18h40
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

CARICATURES - Le Conseil d'État a validé la dissolution du Collectif contre l'Islamophobie (CCIF), et de l'association Baraka City, décidées par le gouvernement peu après l'assassinat de Samuel Paty en octobre 2020.

La lutte contre l’idéologie islamiste a franchi "une étape décisive" selon Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur s'est félicité ce vendredi de la validation par le Conseil d'État des dissolutions de l'association Baraka City et du Collectif contre l'Islamophobie (CCIF), qu'il avait lui-même réclamées peu après l'assassinat du professeur d'histoire-géographie Samuel Paty, le 16 octobre 2020 à Eragny (Val d'Oise).

Le CCIF était mentionné par le parent d'élève à l'origine de la publication d'une vidéo qui mettait en cause le professeur du collège de Conflans-Sainte-Honorine, qui avait montré à sa classe des caricatures du prophète Mahomet dans le cadre d'un cours sur la liberté d'expression. C'est à la suite de cette première vidéo, devenue virale, que Samuel Paty avait été dénoncé sur les réseaux islamistes, jusqu'à inspirer son assassinat à Abdoullakh Anzorov, jeune Tchétchène de 18 ans. Le CCIF avait toutefois nié la moindre prise de position sur le sujet, qui lui avait été soumis comme relevant de "l'islamophobie". 

Pour ses avocats, la décision prise aujourd'hui par le Conseil d'Etat, "tant par sa cible que ses motifs, marque un tournant majeur dans l'institutionnalisation de l'arbitraire politique et répressif en France", estimant même qu'elle ouvre "la voie vers le délit d'opinion".

L'association Baraka City était quant à elle dans le collimateur du ministère de l'Intérieur pour l'activisme de son président et fondateur, Driss Yemmou Sihamedi, et la "provocation à la haine, à la discrimination ou à la violence" dont relevaient selon lui ses multiples publications ou déclarations (tweet ci-dessus). 

"Étape décisive"

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De son côté, Gérald Darmanin a salué la validation du Conseil d'État, estimant que la lutte contre l'idéologie islamiste avait franchi "une étape décisive"


FS avec AFP

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