ENQUÊTE - Une femme de 33 ans a été mise en examen ce vendredi dans l'affaire de l'assassinat de Samuel Paty. Elle avait été interpellée mardi à Nîmes.
Une femme interpellée mardi à Nîmes dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty a été mise en examen ce vendredi pour "association de malfaiteurs terroriste", a appris l'AFP de source judiciaire. Elle était depuis son arrestation en garde à vue. Cette nouvelle mise en examen porte à quinze le nombre de personnes poursuivies dans ce dossier. Âgée de 33 ans, cette femme a été placée sous contrôle judiciaire.
Six collégiens également mis en examen
L'interpellation de cette femme avait été conduite mardi par la sous-direction antiterroriste (Sdat) de la police judiciaire, en charge des investigations aux côtés de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Selon la source judiciaire, elle a été en contact avec Abdoullakh Anzorov, le tueur du professeur d'histoire-géographie, dans les jours qui ont précédé l'attaque.
Six collégiens, ainsi que le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui sont également mis en examen dans cette affaire. Ce dernier est accusé d'avoir, avec le parent d'élève Brahim Chnina, "nommément désigné" le professeur "comme une cible sur les réseaux sociaux". Une semaine avant l'assassinat, il a contesté le 31 mai devant la cour d'appel de Paris sa mise en examen pour "complicité d'assassinat terroriste". Selon des sources proches du dossier, la décision a été mise en délibéré au 28 juin.
Samuel Paty, 47 ans, avait été décapité le 16 octobre près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par Abdoullakh Anzorov, qui lui reprochait d'avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
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