FAIT DIVERS - La militaire de l'opération Sentinelle qui a été attaquée samedi matin par Zyed Ben Belgacem et les deux soldats qui se trouvaient avec elle "vont bien", indique ce mardi le colonel Benoît Brulon, porte-parole de l'opération Sentinelle, à LCI. Agés d'une vingtaine d'années, les trois militaires ignorent pour l'instant s'ils retourneront ou non en mission.
Ils étaient là depuis une dizaine de jours et devaient rester deux semaines environ. Les trois militaires de l'opération Sentinelle - une femme et deux hommes âgés d'une vingtaine d'années appartenant à l'armée de l'air - qui se trouvaient dans le Hall A d'Orly-Sud, samedi dernier, ont dû écourter leur mission.
Peu après 8h30, ce jour-là, après avoir jeté un sac contenant un bidon d'hydrocarbure, un homme s'était jeté sur la militaire, l'avait traînée sur quelques mètres, puis l'avait menacée avec son pistolet ainsi que ses deux collègues. "Posez vos armes. Mains sur la tête. Je suis là pour mourir par Allah. De toutes façon, il va y avoir des morts", avait crié ensuite Zyed Ben Belgacem. Au terme d'une lutte de plus de deux minutes avec la jeune femme, l'assaillant était parvenu à s'emparer de son fusil d’assaut, avant d'être abattu par les deux autres militaires, qui ont fait feu à trois reprises.
Trois jours après les faits, le colonel Benoît Brulon, porte-parole de l'opération Sentinelle fait savoir à LCI que les trois soldats "vont bien". "Ces militaires ne peuvent pas témoigner, mais ils se remettent. Ils sont dans la cadre de la procédure judiciaire. Ils ont été entendus comme témoins et ils se constituent partie civile. Ils respectent bien évidemment le secret de l'instruction", rappelle le porte-parole.
Suivi psychologique
Et si aucun des trois soldats n'a été physiquement blessé au moment de l'attaque, ils ont dû gérer le choc post-événement. "La militaire s'est battue et débattue avec l'assaillant qui essayait de lui arracher l'arme. Si elle n'a pas de blessures physiques, elle a fait l'objet d'un suivi psychologique", poursuit le colonel Brulon.
Les trois militaires ont été conduits samedi à l'Hôpital Percy – Hôpital d'instruction des armées de Clamart où ils un psychologue. Ils en sont sortis le jour même, en fin de journée.
"Tous bénéficient encore d'un suivi psychologique, ajoute le porte-parole. Ils sont en cours de relève. Ils ont rejoint leur unité mais ne sont pas retournés en patrouille pour les quelques jours qui restaient. Il va y avoir un suivi médical. Nous nous prononcerons ensuite sur l'opportunité ou non de les réengager dans la mission Sentinelle. Nous écouterons bien sûr aussi leur désir, ils peuvent bien sûr choisir de partir".
Quatrième attaque contre des militaires Sentinelle depuis janvier 2015
Cette agression est la quatrième perpétrée à l'encontre de militaires de Sentinelle depuis son déploiement après les attentats de janvier 2015.
En février 2015 à Nice (Alpes-Maritimes), trois soldats en faction devant un centre communautaire juif avaient été agressés au couteau. Un an plus tard, en janvier 2016, à Valence (Drôme), quatre militaires qui se trouvaient devant une mosquée avaient été attqués par un forcené au volant d'une voiture. Enfin, il y a un peu plus d'un mois, le 3 février 2017, au Carrousel du Louvre, un homme s'est précipité vers une patrouille en brandissant des machettes.
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