L'attaque à Annecy survenue jeudi 8 juin dans la matinée a fait six blessés.Parmi eux, quatre très jeunes enfants, âgés de 22 à 36 mois.Les quatre enfants "ont tous pu être opérés, ils sont sous surveillance permanente médicale et leur état est stable", a expliqué la Première ministre en déplacement à Salon-De-Provence (Bouches-du-Rhône).
Un état de santé toujours préoccupant. À la suite de l'attaque au couteau qui est survenue jeudi 8 juin dans un parc à Annecy, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a donné des nouvelles des six victimes, blessées lors de l'agression. Selon lui, deux enfants sont toujours "en urgence absolue", ce vendredi matin.
Six victimes, dont quatre bébés
"De ce que je sais, il y aurait encore deux enfants qui seraient considérés en urgence absolue, en urgence vitale", a-t-il déclaré sur franceinfo, sans préciser l'état des deux autres. Les quatre enfants "ont tous pu être opérés, ils sont sous surveillance permanente médicale et leur état est stable", a expliqué pour sa part la Première ministre en déplacement à Salon-De-Provence (Bouches-du-Rhône). "On est dans le temps de l'émotion, on est encore dans le temps des soins pour ces petits enfants, j'invite chacun à faire preuve de dignité dans ces circonstances", a ajouté la cheffe du gouvernement qui s'est rendue la veille à Annecy.
Les quatre enfants visés par l'attaque, dont un Britannique et un Néerlandais, sont âgés de 22 à 36 mois. À la suite de l'agression, ils ont été transférés à Genève et à Grenoble après des premiers soins sur place. Deux adultes ont également été blessés. Un adulte a été hospitalisé après avoir été blessé par l'agresseur puis touché par les tirs de la police pendant l'interpellation, et un autre adulte a été touché plus légèrement. Jeudi après-midi, la procureure d'Annecy, Line Bonnet-Mathis, avait décrit l'état de santé des quatre enfants comme étant "extrêmement fragile", "toujours en urgence absolue".
À la suite de cette attaque qui a suscité une forte émotion dans le pays, l'Élysée a annoncé que le président de la République et sa femme se rendraient sur place "aux côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l'ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien". L'agresseur est quant à lui toujours en garde à vue.
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