TERRORISME - L'opération Sentinelle a été lancée en janvier 2015 en France au lendemain des attentats de Charlie Hebdo. Elle a été prolongée en juillet dernier après l'attaque de Nice. 1700 sites sensibles sont surveillés par des patrouilles statiques ou mobiles. Ce n'est que la seconde fois qu'un militaire fait usage de son arme dans le cadre de cette opération.
Jusqu'à 10.500 militaires mobilisés
L'opération Sentinelle a été lancée le 12 janvier 2015 en complément du dispositif Vigipirate, quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo. Jusqu'à 10.500 militaires - essentiellement de l'Armée de Terre - ont participé à cette opération de surveillance du territoire. Prévu pour être progressivement réduit à 7000 puis 3000 soldats, le dispositif a été prolongé et maintenu "aussi longtemps que nécessaire" avec 7000 hommes après les attentats de novembre 2015 à Paris et Saint-Denis puis celui de Nice de juillet dernier.
1700 sites sensibles surveillés
Ecoles, lieux de culte, sites touristiques, organes de presse, sites industriels sensibles... jusqu'à 1700 sites classés "sensibles" sont surveillés par des patrouilles mobiles. Le Louvre en fait évidemment partie.
L'arme de service utilisée, une première
L'usage d'une arme de service par un militaire de l'opération Sentinelle ne s'était produit qu'une fois jusqu'alors, à Valence le 1er janvier 2016. Un homme avait foncé volontairement avec son véhicule sur 3 militaires en faction devant la mosquée de la ville. Ceux-ci avaient riposté.
A plusieurs autres reprises, les soldats de l'opération ont été pris pour cible. Selon les chiffres de la commission d'enquête parlementaire mise en place après les attentats de novembre 2015, les militaires de Sentinelle ont aussi fait usage de la force (mais sans tirer) à 27 autres reprises, dont 16 en état de légitime défense, six fois pour prêter main forte aux policiers et cinq pour des interpellations en flagrant délit.
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