FAIT DIVERS - Deux personnes ont été placées en garde à vue ce mardi matin dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat en 2016 du policier Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, et de sa compagne Jessica Schneider. Les deux suspects sont actuellement entendus par les enquêteurs.
Elles ont été interpellées sur commission rogatoire des juges par les policiers de la Sous-direction antiterroriste (SDAT). Deux personnes ont été placées en garde à vue mardi matin dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat jihadiste d'un policier et de sa compagne à Magnanville (Yvelines) en 2016, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Les enquêteurs de la sous-direction de l'antiterrorisme cherchent à vérifier si ces deux suspects âgés de 23 et 36 ans et déjà connus des services de police ont pu renseigner le tueur Larossi Abballa sur ses futures victimes, a indiqué la source, confirmant une information du Parisien.
Trois suspects mis en examen
Le 13 juin 2016, le commandant adjoint du commissariat des Mureaux Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, et sa compagne Jessica Schneider, 36 ans, agent administratif du commissariat voisin de Mantes-la-Jolie, avaient été assassinés à coups de couteaux, sous les yeux de leur fils de 3 ans et demi.
Trois suspects ont été mis en examen dans cette enquête. Condamnés en 2013 aux côtés d'Abballa dans une filière afghano-pakistanaise de recrutement au jihad, Charaf Din Aberouz, 31 ans, et Saad Rajraji, 28 ans, sont soupçonnés d'avoir pu lui apporter un soutien logistique. Mais les enquêteurs ne retiennent pas leur complicité directe dans l'attaque, et ils ont finalement été relâchés sous contrôle judiciaire. En revanche, ils pensent avoir identifié un possible "deuxième homme": Mohamed Aberouz, 25 ans. Ce frère cadet de Charaf Din Aberouz a été mis en examen pour "complicité d'assassinats terroristes" et incarcéré.
En avril dernier, une policière de 48 ans et ses deux enfants avaient été placés en garde à vue. La fille de la fonctionnaire, âgée de 25 ans, est fichée S. Mais celle-ci, comme sa mère, avaient été remise en liberté, en l'absence d'éléments suffisamment pour les incriminer.
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