Attentat de Nice : les huit accusés condamnés à des peines de deux à dix-huit ans de prison

Publié le 13 décembre 2022 à 17h37, mis à jour le 13 décembre 2022 à 22h01

Source : JT 20h Semaine

La cour d'assises spéciale de Paris a déclaré ce mardi coupables les huit personnes jugées depuis septembre au procès de l'attentat de Nice, en 2016.
Les accusés sont condamnés à des peines de deux à dix-huit ans de prison.

Tous coupables. La cour d'assises spéciale de Paris a dévoilé son verdict ce mardi concernant les huit personnes jugées depuis septembre au procès de l'attentat de Nice, qui avait fait 86 morts le 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais. Les prévenus sont condamnés à des peines de deux à dix-huit ans de prison. 

La qualification d'association de malfaiteurs terroriste a été retenue contre deux accusés : deux Tunisiens, proches du terroriste. Tous deux avaient clamé leur innocence. Ils encouraient 20 ans de réclusion criminelle. La cour les a condamnés à 18 ans de réclusion, allant au-delà des réquisitions. Selon le parquet national antiterroriste, ils "savaient (...) que Lahouaiej Bouhlel était en mesure de commettre un attentat", même s'ils ont "commis des faits moins incriminants".

Quatre autres accusés, surnommés le "clan des Albanais", appartiennent à la délinquance niçoise. L'instruction n'a pas prouvé un lien direct avec le terroriste. Mais, par leur implication et leurs actions, ils lui ont facilité le passage à l’acte, selon l’accusation. 

Après plus de trois mois d'audience, les cinq magistrats professionnels ont répondu à 81 questions, exprimant leur "intime conviction" sur le rôle des huit accusés, dont aucun n'est jugé pour complicité de l'attentat. 

Au cœur des débats au procès, l'assaillant, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, 31 ans, qui avait foncé au volant d'un camion-bélier sur la foule rassemblée pour la fête nationale, avait été abattu par la police au terme de sa course meurtrière. Son acte avait été revendiqué par le groupe État islamique, mais aucun lien n'a pu être mis en évidence entre le mouvement djihadiste et le chauffeur-livreur tunisien.


La rédaction de TF1info

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