Attentat de Nice : 53 millions d'euros ont été versées aux victimes

Publié le 20 juin 2019 à 22h02
Attentat de Nice : 53 millions d'euros ont été versées aux victimes
Source : VALERY HACHE / AFP

INDEMNISATION - Via un communiqué, le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI) a annoncé le versement de 53 millions d'euros aux victimes de l'attentat de Nice, survenu le 14 juillet 2016.

Presque trois ans après le terrible attentat de Nice, le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions, le FGTI, a annoncé avoir versé 53 millions d'euros aux victimes de ce drame. Ce chiffre correspond aux premières provisions et devrait augmenter. Le 14 juillet 2016, 86 personnes ont trouvé la mort et 450 autres ont été blessées par un chauffeur-livreur tunisien de 31 ans, Mohamed Lahoueij-Bouhlel, qui a foncé dans la foule à bord de son camion, après le feu d'artifice de la fête nationale sur la promenade des Anglais.

Ce dernier avait agi selon un mode opératoire préconisé par l'organisation terroriste Etat Islamique et avait tiré sur des policiers à l'aide d'un pistolet avant d'être tué. Dans un communiqué, le FGTI indique ainsi qu'au 18 juin 2019, "2.256 victimes de l'attentat de Nice du 14 juillet 2016 ont bénéficié d'une prise en charge indemnitaire."

Plus d'une centaine de nouvelles demandes depuis janvier

Parmi elles, 259 victimes blessées et  leurs proches, 465 proches de victimes décédées et 1.532 "victimes traumatisées", précise le Fonds de garantie, qui souligne la "particularité de l'attentat de Nice perpétré lors d'une manifestation par nature familiale", à savoir "le  nombre élevé de victimes mineures (25%)", ainsi que "le nombre important de victimes étrangères", un quart des victimes. Au total, 30.000 personnes étaient présentes sur les lieux lors de l'attentat, et ont potentiellement été marquées par ce drame.

Malgré le caractère "ancien" de l'attentat, datant de trois ans, le Fonds de garantie affirme avoir reçu plus d'une centaine de nouvelles demandes d'indemnisation depuis le 1er janvier dernier. Pour le moment, seule la moitié des victimes s'est vue proposer une offre d'indemnisation définitive. En cause, l'état de santé des victimes, devant être stabilisé, à savoir ne plus être susceptible de s'aggraver ou de s'améliorer.


La rédaction de TF1info

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