Attentats du 13 novembre : deux nouveaux mandats d'arrêt délivrés en France

Publié le 23 décembre 2016 à 16h18
Attentats du 13 novembre : deux nouveaux mandats d'arrêt délivrés en France

TERRORISME - Les juges français ont délivré deux nouveaux mandats d'arrêts dans l'enquête sur les attentats du 13 novembre à l'encontre d'Osama Krayem, détenu en Belgique, et d'un autre homme en fuite.

Deux nouveaux mandats d'arrêts dans l'enquête sur les attentats du 13 novembre ont été délivrés par les juges d'instruction, révèle ce vendredi l'AFP. Le premier vise Osama Krayem, arrêté à Bruxelles en avril et toujours détenu en Belgique. Le second, un homme dont l'identité reste incertaine mais qui a été enregistré sous le nom d'Ahmad Alkhald parmi le flot des réfugiés sur l'île de Leros en Grèce, est en fuite. 

Au total désormais, douze personnes sont poursuivies dans l'enquête française sur les attaques qui ont fait 130 morts. Osama Krayem, 28 ans, est né en Suède de parents réfugiés syriens. Il serait le trait d'union entre les groupes qui ont frappé Paris et Bruxelles le 22 mars, faisant 32 morts. Il a été arrêté le même jour que Mohamed Abrini, qui est lui aussi poursuivi dans les deux enquêtes.

Faux passeports

Krayem est notamment soupçonné d'avoir acheté les sacs utilisés par les terroristes contre l'aéroport et le métro de la capitale belge. On le voyait sur les images de vidéosurveillance au côté du kamikaze de la station Maelbeek, Khalid El Bakraoui, quelques minutes avant l'explosion. Dans leur mandat d'arrêt, délivré le 21 novembre, les juges français rappellent par ailleurs que son ADN a été trouvé dans plusieurs caches ayant hébergé les membres des commandos de Paris. Sa trace a été retrouvée dans plusieurs caches bruxelloises, notamment dans celle de la rue Bergé à Schaerbeek, qui a servi d'atelier pour confectionner des explosifs. Salah Abdeslam s'était également caché là durant sa cavale, jusqu'à son arrestation le 18 mars.

Les investigations ont révélé que ces deux hommes, qui disposaient de faux passeports syriens, ont été pris en charge après Leros à Ulm, en Allemagne, par Salah Abdeslam dans la nuit du 2 au 3 octobre, avec un troisième homme, Sofiane Ayari, arrêté le 18 mars avec Salah Abdeslam. Selon les sources de l'AFP, les juges notent que l'ADN d'Ahmad Alkhald a été retrouvé sur le gilet explosif déclenché par Brahim Abdeslam au Comptoir Voltaire, à Paris, et sur la ceinture abandonnée par Salah Abdeslam à Montrouge dans la nuit du 13 au 14 novembre.


La rédaction de TF1info

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