Quelques mois après le scandale des pizzas Buitoni, la marque peine à remonter la pente.En février dernier, 56 personnes avaient été intoxiquées à la bactérie E.Coli.Depuis, les ventes de pizzas surgelées, toutes marques confondues, sont en chute libre.
Buitoni ne parvient pas à regagner la confiance des consommateurs. En mars dernier, de nombreux lots de pizzas de la marque ont en effet été retirés des magasins, contaminés à la bactérie E.Coli. Un scandale sanitaire qui a lourdement écorné l'image de la marque alors que, selon Santé publique France, 56 personnes ont été intoxiquées et parmi elles, 55 enfants dont deux sont décédés et plusieurs autres gardent de lourdes séquelles. Depuis, les ventes de pizzas surgelées, toutes marques confondues, sont en chute libre : -34% depuis le mois de mars.
Un manque de confiance
D'autant que dans les supermarchés, les affiches indiquant ce rappel de produit sont toujours présentes. Sur les vitres des rayons surgelés, on peut ainsi lire : "Rappel de produits Buitoni porteurs de la bactérie E coli". Une indication qui ne donne pas forcément envie de s'attarder devant les pizzas. "Si ça peut arriver chez Buitoni, pourquoi cela n'arriverait pas chez les autres", s'inquiète un passant, dans le reportage du 20H de TF1 en tête d'article. "J'en achetais beaucoup des pizzas surgelées. Mais depuis qu'il y a eu une contamination, j'évite" explique une autre consommatrice. Ainsi, la méfiance ne touche pas seulement la société du groupe Nestlé, mais s'étend à toutes les marques de pizzas surgelées.
Des excuses et de nombreuses plaintes
Une situation qui s'explique notamment par les témoignages de plusieurs parents d'enfants contaminés à la bactérie E.Coli et qui ont choqué l'opinion publique. "Notre fille ne voit plus, n'entend plus, ne réagit pas, ne mange pas", raconte un père de famille dans notre reportage. Une information judiciaire pour "homicides involontaires", "tromperie" et "mise en danger de la vie d'autrui" a été ouverte le 22 mars.
Au début de mois de juillet, le PDG de Nestlé avait ainsi présenté ses "excuses" aux familles des enfants touchés et annoncé la création d'un "fonds de soutien aux victimes". Le groupe reste toutefois visé par plusieurs plaintes de consommateurs un peu partout en France, alors que plus de 70 familles attendent d'être entendues par la justice.
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