Besançon : un adolescent de 17 ans tué pour une "futilité", un suspect mis en examen et écroué

Publié le 21 mai 2020 à 10h51
Besançon : un adolescent de 17 ans tué pour une "futilité", un suspect mis en examen et écroué
Source : AFP/illustration

FAIT DIVERS - Un homme âgé de 23 ans a été mis en examen mercredi pour "assassinat" avant d'être écroué. Interpellé lundi dernier, il a reconnu avoir tué dimanche soir un adolescent de 17 ans à Besançon pour une "futilité".

Sa garde à vue a duré 48 heures et au cours de celle-ci, face aux enquêteurs, il est passé aux aveux. Ce jeune homme âgé de 23 ans, interpellé lundi, a reconnu avoir, dimanche soir vers 19h30, à Besançon (Doubs) abattu un adolescent d'un tir en plein coeur alors que sa cible se trouvait au pied d'un immeuble. 

"Cet habitant du quartier de Planoise, connu de la justice pour des faits de trafic de stupéfiants, a évoqué un problème de regard, un problème d'égo, un motif totalement futile au vu du drame", a indiqué jeudi soir le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux , au cours d'une conférence de presse. Le magistrat a exclu à ce stade un lien avec le trafic de stupéfiants qui gangrène ce quartier.

Un élément déterminant

L'auteur du tir mortel, qui se trouvait côté passager dans un véhicule avec trois autres personnes, avait pris la fuite à pied après les faits dimanche. "La résolution de l’affaire a été rapide car il y avait des témoins et une personne - le conducteur - qui est restée sur place, ça a été déterminant", a noté le directeur adjoint départemental de la sécurité publique, Benilde Moreau. Ce dernier ignorait que son passager était armé et a "procédé à une tentative de massage cardiaque pour tenter de réanimer la victime", selon le procureur.

Les enquêteurs de la police judiciaire de Besançon, co-saisie avec la sûreté départementale, ont localisé et interpellé le suspect le lendemain chez la mère de sa compagne. "Il a ensuite a conduit les enquêteurs à l'endroit où il avait jeté l'arme dans le Doubs, un Smith and Wesson 22 long rifle", a ajouté Etienne Manteaux.

Un autre protagoniste de cette affaire qui se trouvait avec lui au moment des faits a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour "complicité d'assassinat", alors que trois autres personnes, initialement placées en garde à vue, ont été remises en liberté. 


La rédaction de TF1info

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