Dans la nuit de samedi à dimanche, un sans-abri a composé le 17 après avoir découvert le corps sans vie d'une jeune femme dans le centre-ville de Béziers (Hérault).La victime présentait des traces de violences.Trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. L'une d'elle a été mise hors de cause.
C'est un sans-abri qui a donné l'alerte dans la nuit de samedi à dimanche. Cet homme qui a pour habitude de dormir dans le Parc des poètes, dans le centre-ville e Béziers, a affirmé aux policiers avoir été témoin de l'agression d'une femme.
"À leur arrivée sur les lieux, les policiers ont découvert une jeune femme inanimée, allongée au sol, présentant des traces de violence et qui, selon les éléments d'identification retrouvés sur elle, pourrait être domiciliée à Béziers et âgée de 32 ans. Son décès était constaté malgré l'intervention des secours", informait lundi le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, dans un communiqué. Son parquet a saisi à la fois la direction départementale de sécurité publique de l'Hérault et la direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) de Montpellier.
Une autopsie dans les prochaines heures
"De nombreuses investigations sont en cours pour tenter de connaître les circonstances de ce décès, notamment la garde à vue de trois hommes pouvant avoir un lien avec ces faits", indiquait lundi le magistrat.
Dans la soirée, grâce aux investigations diligentées par la DTPJ (Direction centrale de la Police judiciaire) et le commissariat de Béziers tout au long de la journée, le premier des trois hommes placés en garde à vue a pu être mis hors de cause et le parquet de Béziers a donc ordonné sa remise en liberté peu après 22 heures.
Le parquet a en revanche ordonné le prolongement des gardes à vue des deux autres individus, le temps de permettre aux enquêteurs de poursuivre leurs investigations dans le cadre de la procédure de flagrance. En l’état, l’ouverture d'une information judiciaire est donc reportée, les gardes à vue des deux autres individus se terminant dans la journée du 17 mai.
"En l'état des investigations, aucune piste n'est privilégiée, ni écartée pour expliquer ce décès. Tous autres éléments diffusés par la presse régionale émanant de sources non autorisées – aussi illégales qu’irresponsables pour la préservation des investigations – tant sur la nature des faits que sur leur(s) potentiel(s) auteur(s), ne sont pour le moment pas suffisamment établis pour faire l'objet d'une communication fiable", insistait le procureur après que de nombreuses informations ont été publiées dans les médias locaux. Certains avaient notamment fait état d'un viol.
"L'autopsie pratiquée dans l'après-midi du 16 mai par des médecins légistes de l'institut médico-légal de Montpellier conclut à une suspicion de mort par asphyxie, hypothèse qui devra être confirmée par des examens anatomopathologiques approfondis qui prendront plusieurs semaines. La victime présente également plusieurs traces de violences importantes dont la nature et la localisation ne seront pas communiquées pour préserver les investigations. En revanche, en l'état, l'autopsie n'a pas permis de détecter des traces de violences sexuelles", a fait savoir le magistrat lundi soir dans un deuxième communiqué.
Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Béziers lundi.
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