Un bébé est décédé mercredi dans une voiture garée sur le parking d'une usine de Bordes (Pyrénées-Atlantiques).Son père, qui devait le conduire le matin à la crèche, aurait oublié la présence de son enfant dans le véhicule.Une enquête a été ouverte par le parquet de Pau.
L'alerte a été donnée en fin de journée mais il était déjà trop tard. Mercredi, le corps sans vie d'un petit garçon âgé de 14 mois a été retrouvé dans une voiture stationnée sur le parking de l’usine Safran à Bordes dans les Pyrénées-Atlantiques.
"Les premiers éléments recueillis auprès de la famille permettent de supposer que le père de l’enfant, âgé d’une quarantaine d’année, aurait oublié de déposer son fils à la crèche en se rendant à son travail situé à proximité, et que c’est l’absence de ce dernier à la crèche le soir, lorsque la mère venait le chercher, qui aurait permis de diligenter les recherches, indique ce jeudi dans un communiqué la procureure de la République de Pau Cécile Gensac. Le père se rendait alors compte qu'il avait oublié l’enfant dans son véhicule stationné sur le parking de son lieu de travail le matin-même, et constatait son décès en se rendant sur place.
Personne n'avait entendu le moindre bruit, le parking étant étendu."
Cellule psychologique
Se transportant sur les lieux, les pompiers et le service du SAMU ont tenté en vain de réanimer le nourrisson. "Les premières investigations laissent penser que le jeune enfant est décédé d'étouffement et de déshydratation", détaille le parquet.
Une enquête de flagrance a immédiatement été ouverte du chef d’homicide involontaire par le parquet de PAU et confiée à la brigade des recherches de Pau-Lescar. Une autopsie est programmée vendredi 22 juillet. Elle permettra d’affiner l'origine exacte du décès.
"Les parents du jeune enfant défunt, sans antécédents judiciaires et par ailleurs parents d’un enfant plus âgé, ont été transférés au centre hospitalier de Pau en état de choc. Aucune audition n’a pu être réalisée en l’état les concernant. La suite des investigations aura pour objet de confirmer les circonstances de l’oubli et les causes du décès", ajoute le parquet.
"Une psychologue était ce matin auprès des personnels de la crèche, tous effondrés", précise le Jean-Christophe Rhaut, le maire d’Assat à nos confrères. L’usine de Safran a mis en place une cellule psychologique pour accompagner ses salariés. Une enquête a été ouverte par le parquet de Pau.