Cédric Jubilar : la justice statuera lundi sur une éventuelle remise en liberté

par Lea PRATI
Publié le 3 juillet 2022 à 14h44

Source : JT 20h Semaine

Cédric Jubilar est en détention provisoire depuis juin 2021.
Le juge des libertés a prolongé de six mois sa détention alors que le mandat de dépôt expirait le 18 juin.
Les avocats du suspect ont fait appel : la décision est attendue ce lundi 4 juillet.

Cédric Jubillar est placé en détention provisoire pour homicide par conjoint depuis le 18 juin 2021. Bien que présumé innocent jusqu'à preuve du contraire, il reste le suspect n°1 concernant la disparition de sa femme, Delphine Jubilar, qui s'est volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. 

Le mandat de dépôt de l'époux expirait le 18 juin dernier. Mais le juge des libertés et de la détention de Toulouse a de nouveau refusé, le 13 juin, une remise en liberté sous contrôle judiciaire du principal suspect du meurtre de sa compagne Delphine, avec laquelle il était en instance de divorce. Il a prolongé de six mois sa détention provisoire

Son avocat, Me Alexandre Martin, a fait appel à cette décision. "Chaque fois qu'on vient plaider la demande de mise en liberté de Cédric Jubillar, on nous sort des recherches. La dernière fois, c'était des drones à Cagnac. Aujourd'hui, les gendarmes reprennent les fouilles 'en toute discrétion' au fond du cimetière…", s'insurge-t-il auprès de la presse locale. 

Les alentours du cimetière passé au crible

Alors, Cédric Jubilar sera-t-il remis en liberté sous bracelet électronique ? La réponse de la cour d'appel de Toulouse est attendue, ce lundi 4 juillet. En attendant, le dossier continue de s'épaissir, sans pour autant de permettre retrouver le corps de la défunte. En effet, les enquêteurs sont revenus au début de cette semaine à Cagnac-les-Mines, où vivait le couple, pour reprendre les recherches en vue de trouver le possible lieu d'inhumation de la jeune femme disparue. 

Des hélicoptères et deux drones de l'IRCGN équipés de caméras thermiques spectrales ont passé au crible les environs du domicile du couple, du cimetière Saint-Dalmaze au chemin de Drignac qui mène à une ferme. Ces caméras dernier cri permettent de détecter d’éventuelles émissions d’azote consécutives à la décomposition d'un corps. Dans le même temps, les gendarmes ont effectué des fouilles dans le secteur du cimetière, selon le journal La Dépêche


Lea PRATI

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