JUSTICE - La famille d'un jeune homme dont la photo a circulé sur les réseaux sociaux en le présentant comme un des agresseurs de Philippe Monguillot, conducteur de bus à Bayonne décédé le 11 juillet, a porté plainte pour clamer son innocence.
Depuis l'agression mortelle de Philippe Monguillot, conducteur de bus à Bayonne, des accusations à tort sont apparues sur les réseaux sociaux. Des photos d'individus sans lien apparent avec l'homicide ont circulé, accompagnées de fausses allégations, voire d'insultes racistes.
La famille de l'un des jeunes hommes mis en cause s'est rendue au commissariat pour rétablir la vérité et entamer des actions en justice contre les responsables.
Insulté sur les réseaux sociaux
Selon les informations de France Bleu Pays Basque, la sœur et la mère du jeune homme concerné ont déposé une main courante au commissariat de Bayonne vendredi 10 juillet, puis une plainte contre X pour dénonciation calomnieuse et diffamation ce lundi.
La plainte pour dénonciation calomnieuse et diffamation étant déposée contre X, elle ne vise personne en particulier, mais fait suite à la publication de messages sur les réseaux sociaux par des personnalités politiques, comme la présidente du Rassemblement National, Marine le Pen, ou l'eurodéputé Jordan Bardella. Tout deux ont relayé les portraits de deux jeunes hommes présentés comme les agresseurs de Philippe Monguillot. L'un des deux concernés ne cesse de clamer son innocence.
Dans leurs posts depuis supprimés, Mme le Pen appelait à ce que "la peur change de camp" et M. Bardella réclamait la perpétuité pour "ces salopards". Les visages clairement reconnaissables ont eu le temps d'être scrutés, partagés des milliers de fois, commentés de messages insultants, haineux et racistes.
De la peur et des interrogations
"Mon frère se fait traiter de criminel alors que l'on a rien à voir avec tout ça", témoignait la jeune femme après le dépôt de plainte, déjà auprès de nos confrères de France Bleu. Elle et ses proches parlent aujourd'hui de "menaces de mort" et expliquent "raser les murs", par peur d'être reconnus à Bayonne.
Au delà du préjudice causé par la diffusion de son portrait, une interrogation demeure quant à l'origine de la photo. La famille assure qu'elle proviendrait d'une garde à vue datant de plusieurs années, sans rapport avec l'affaire. L'avocat du jeune homme souhaite désormais savoir comment ce document a pu sortir d'un commissariat.
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