SÉRIE NOIRE - Un homme a été arrêté et placé en garde à vue dans le Haut-Rhin, lundi 7 septembre, dans le cadre dans le cadre de l'enquête sur les chevaux mutilés - et parfois tués - dont le nombre de cas a explosé ces dernières semaines en France.
Après la diffusion d'un portrait-robot, c'est une nouvelle avancée dans l'affaire des chevaux mutilés dans l'Yonne. Un homme a été interpellé et placé en garde à vue dans le Haut-Rhin, lundi 7 septembre, rapporte l'AFP, citant des sources proches de l'enquête.
Selon Le Parisien, qui a révélé l'information, des perquisitions sont actuellement menées chez cet individu, qui devrait être entendu dans l'après-midi par les gendarmes de la section de recherche de Dijon, chargés des investigations.
Des cas partout en France
Dans la nuit du 24 au 25 août, le président du Ranch de l'Espoir, un refuge pour animaux situé à Villefranche-Saint-Phal, avait été agressé par un homme qu'il avait découvert sur sa propriété. L'agresseur, ainsi qu'un autre homme, selon le témoignage de la victime, avaient alors pris la fuite. Deux poneys et un cheval avaient été retrouvés blessés à l'arme blanche.
Toujours selon Le Parisien, le suspect, âgé de 50 ans, serait étranger au monde équestre, mais déjà connu de la justice pour des affaires de stupéfiants. "On doit confirmer son implication dans cette affaire, et vérifier qu'il n'est pas concerné par d'autres agressions sur des animaux", indique le parquet de Sens à nos confrères.
Depuis plusieurs mois en effet, les autorités ont recensé des dizaines de cas d'équidés mutilés - et parfois tués. Une vingtaine d'entre eux ont eu les oreilles coupées, des mutilations d'organes génitaux, des lacérations. Face à ces agressions, certains éleveurs prennent des mesures drastiques pour assurer la sécurité de leurs animaux. Rondes de nuit, installation de caméras de chasse ou encore drones d’observation, tous les moyens sont bons pour éviter de retrouver son cheval mutilé. Dans un climat tendu, entre psychose et incertitudes, les autorités appellent néanmoins à renoncer à toute expédition punitive.
Signe de la préoccupation du gouvernement pour ce problème, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, et Julien Denormandie, le ministre de l'Agriculture, se sont rendus dans l'Oise ce lundi pour rencontrer une éleveuse d'un cheval victime de sévices.
Ces derniers jours, des scènes de cruauté similaires ont aussi été constatées en Belgique. Deux boucs domestiques ont par exemple été retrouvés morts et mutilés dans la région de Namur.
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