Le mystère des chevaux mutilés

Un nouveau cheval blessé en Côte-d'Or, deux suspects recherchés

par Antoine RONDEL
Publié le 6 septembre 2020 à 13h22
Un nouveau cheval blessé en Côte-d'Or, deux suspects recherchés

Source : AFP

CHEVAUX MUTILÉS - Quarante gendarmes ont été mobilisés, dans la nuit du 5 au 6 septembre, pour se mettre à la recherche de deux hommes, suspectés dans l'agression d'un cheval, à Losne.

Dans la succession d'agressions de chevaux signalées ces derniers mois, les suspects sont rares. Jusqu'à présent, au-delà du cas du gérant d'un ranch dans l'Yonne, dont le témoignage a permis de dresser le portrait-robot d'un suspect, les enquêteurs patinent. Ce cas isolé ne l'est plus, puisque, dimanche 6 septembre, en Côte-d'Or, les gendarmes se sont mis en recherche de "deux hommes", après une nouvelle agression d'un cheval, à Losne, à 40 kilomètres au sud de Dijon. 

La gendarmerie locale a indiqué à l'AFP que, dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 septembre, a été prévenue par un propriétaire de chevaux qui avait "aperçu des lampes dans son pré". Immédiatement, ils ont envoyé 40 hommes sur le terrain, accompagnés par un hélicoptère et une équipe cynophile. Le parquet de Dijon a indiqué qu'"un cheval a été blessé au niveau du flanc. Une blessure pas très profonde selon l'examen vétérinaire". 

Lire aussi

"Deux hommes sont recherchés", ont assuré les gendarmes, qui ont indiqué qu'un dispositif de contrôle routier avait été mis en place dans les départements voisins, sans plus de précision. La brigade de recherches de Beaune et la section de recherches de Dijon se sont rendues sur place, ainsi qu'un commandement régional.

Avec la multiplication d'actes de mutilation de chevaux dans toute la France, près d'une trentaine de cas avérés ont été enregistrés depuis le début de l'année, le sujet est devenu sensible et la psychose qui gagne les propriétaires et les éleveurs d'équidés de plus en plus prégnante. Au point que certains sont tentés de traquer eux-mêmes les éventuels auteurs de ces actes. Des consignes leur ont été passées afin "d'appeler les forces de l'ordre et de ne pas intervenir eux-mêmes", selon les gendarmes.


Antoine RONDEL

Tout
TF1 Info