POLICE - Interrogé sur les contrôles au faciès lors de son interview ce mardi 14 juillet, Emmanuel Macron a annoncé qu'il souhaitait généraliser les caméras-piétons "avant la fin du quinquennat".
Comment restaurer la confiance entre la police et la population, rompue depuis des mois, voire des années pour certains ? Pour Emmanuel Macron, ce sera l'une des priorités de ces prochains mois. Au cours de son interview avec Gilles Bouleau et Léa Salama à l'occasion de ce 14-Juillet, le chef de l'Etat a indiqué qu'il souhaitait, dans le cadre de la restauration de cette confiance, généraliser les "caméras piétons" pour les policiers. Et ce "avant la fin du quinquennat", a-t-il promis.
Interrogé sur les contrôles au faciès, et plus largement sur la "défiance démocratique", le chef de l'Etat a estimé qu'il fallait "tout reprendre" sur ces sujets. "Ça fait trop longtemps qu'on parle de cela. Nous allons tout reprendre et généraliser avant la fin du quinquennat toutes les caméras-piétons (...) afin de rétablir la confiance entre la population et la police", a-t-il dit. Selon lui, "ces caméras qui seront portées dans chaque brigade qui intervient" doivent permettre "de retracer la vérité des faits qui permettent de protéger et de rétablir cette confiance". "C'est pour moi un élément essentiel du patriotisme républicain", a expliqué le Président.
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En septembre 2019, le ministre de l'Intérieur de l'époque, Christophe Castaner, avait lancé l'expérimentation, jusqu'en février 2022, de caméras-piétons pour les pompiers. Un équipement utilisé depuis 2013 par des policiers et gendarmes. Ces équipements constituent "un outil de prévention et un outil de fermeté" qui doivent permettre "d'apaiser une situation" et de "constituer très clairement la preuve de la culpabilité de l'agresseur", avait alors souligné le ministre.
En juin dernier, le même Christophe Castaner avait promis aux syndicats de police la généralisation des caméras-piétons et une montée en gamme de leur technologie, sans pour autant se fixer un objectif dans le temps. Désormais, il est gravé dans le marbre : ce sera avant mai 2022.