7200 policiers et gendarmes seront déployés dès ce vendredi à Paris.Ils auront pour mission de faire respecter les interdictions de manifester prises contre les "convois de la liberté".De nombreux contrôles sont aussi à prévoir au niveau des péages pour bloquer les véhicules qui souhaiteraient rejoindre Paris.
Après l'interdiction, le dispositif de sécurité pour la faire respecter. La préfecture de police de Paris a prévu le déploiement d'un important dispositif de sécurité à partir de vendredi 11 février, dans la capitale, en vue de l'arrivée des "convois de la liberté", d'après un communiqué obtenu par les rédactions de TF1 et LCI.
7200 policiers et gendarmes, 4 groupements d'unités composés de policiers, d'unités de forces mobiles et d'engins d'enlèvement, ainsi que des brigades de répression de l'action violente motorisée (BRAV-M) seront déployés à Paris pendant trois jours afin de mener des actions de "sécurisation, d'ordre public, de contrôle, de verbalisation" ou encore pour "débloquer les éventuels obstacles" et procéder à des interpellations, a détaillé la préfecture de police. Plusieurs véhicules blindés à roues de la Gendarmerie sont également mobilisés. "S'ils bloquent la circulation ou s'ils tentent de bloquer la capitale, il faut être très ferme", a assuré Jean Castex, sur France 2, vendredi. Des tracteurs anti-barricades font également partie du dispositif.
#Manifestation 📢 | Engagés en soutien des forces mobiles, des engins spéciaux employés par la @prefpolice seront déployés à #Paris : 🔵 Tracteurs anti-barricades pic.twitter.com/NT7kJ2M7Cg — Préfecture de Police (@prefpolice) February 11, 2022
Aussi, des contrôles sont à prévoir au niveau des péages et principaux axes routiers d'Ile-de-France pour "bloquer les convois de véhicules qui tenteraient de braver l'interdit", ajoute la préfecture.
Plus tôt dans la journée, le préfet de Police de Paris a informé via un communiqué avoir pris un arrêté interdisant les manifestations prévues "du vendredi 11 février au lundi 14 février inclus" dans le cadre du mouvement des "convois de la liberté".
"Si les gens veulent manifester normalement, ils pourront le faire", assure Darmanin
Interrogé jeudi soir sur LCI, le ministre de l'Intérieur a, de son côté, précisé que les manifestations seraient autorisées mais "dans un cadre légal et accepté par tous".
"Si les gens veulent manifester normalement, ils pourront le faire. S'ils veulent bloquer la circulation, on interviendra (...) Ce n'est pas la chienlit, la République Française", a ajouté Gérald Darmanin.
Mobilisés contre les restrictions sanitaires et le pass vaccinal, des manifestants venus de toute la France ont prévu de se regrouper ce week-end à Paris, à l'image des protestations qui paralysent la capitale canadienne, Ottawa, depuis plus de dix de jours.