Faux pass sanitaire : une infirmière et un employé de l'Education nationale jugés en février

A. LG
Publié le 12 décembre 2021 à 7h30
Faux pass sanitaire : une infirmière et un employé de l'Education nationale jugés en février

FAIT-DIVERS - Une infirmière qui travaillait au centre de vaccination de Béziers est poursuivie pour avoir tenté de faire bénéficier un employé de l'Éducation nationale d'un faux certificat de vaccination contre le Covid. Tous deux ont été placés sous contrôle judiciaire.

L'un et l'autre seront jugés le 28 février 2022 devant le tribunal correctionnel de Béziers. Une infirmière de 55 ans et un employé de l'Education nationale de 34 ans ont été mis en examen pour "complicité d'escroquerie" et "escroquerie", la première ayant tenté de faire frauduleusement bénéficier au second d'une fausse attestation de vaccination contre le Covid, a annoncé samedi le parquet de Béziers.

La soignante, qui travaillait au sein du centre de vaccination de Béziers, avait accepté de s'organiser pour accueillir l'homme en personne dans le but de faire semblant de lui administrer une première dose de vaccin le 23 juin 2021 en vue de lui délivrer une attestation de première vaccination, détaille un communiqué.

Appel anonyme au centre de vaccination

C'est un appel anonyme qui a empêché la machination d'aboutir le 3 août 2021 lors du prétendu rendez-vous de la seconde injection. Averti que l'homme s’en vantait auprès de son entourage, le centre de vaccination avait fait intervenir un cadre au sein du box avant d'effectuer un signalement auprès de l’agence régionale de la santé (ARS).

 

L'homme et l’infirmière, qui ont reconnu les faits, ont été placés en garde à vue au commissariat de Béziers le 6 décembre dernier. Le premier a expliqué ne pas avoir confiance dans la vaccination et avoir besoin d'un pass sanitaire dans le cadre de ses activités musicales tandis que l'infirmière a expliqué avoir agi ainsi pour rendre service à ce patient, qu'elle connaissait par ailleurs. Le parquet de Béziers précise qu'elle s'est vue imposer l’interdiction d'exercer son activité professionnelle ainsi qu'une obligation de soins psychologiques du fait d'une fragilité de son état mental mise en évidence pendant l'enquête. 

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Les deux prévenus encourent les peines maximales de cinq ans d'emprisonnement et 375 000 € d'amende.


A. LG

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