SÉCURITÉ - Dix personnes ont été accueillies samedi dernier à l'aéroport de Marignane à Marseille (Bouches-du-Rhône) par la police aux frontières et la gendarmerie des transports aériens. Le petit groupe avait prévu d'aller faire la fête dans une villa cannoise, louée pour l'occasion.
Leur petite virée sur la Côte d'Azur n'aura pas duré longtemps. Samedi 4 avril, en milieu d'après-midi, un groupe de dix personnes est arrivé en jet privé à l'aéroport Marignane à Marseille (Bouches-du-Rhône) en provenance du Royaume-Uni, et ça malgré les mesures de confinement imposées par le gouvernement.
"Seuls quelques vols commerciaux et privés sont autorisés, avec cinq ou six rotations par jour, et pour des raisons bien précises. Des personnels soignants qui viennent en renfort, du rapatriement, des hommes politiques dans le cadre de leur fonction, des patients qui nécessitent des soins urgents par exemple, rappelle le chef du service de la police aux frontières de Marseille-Provence, qui relate cet événement ce jeudi à LCI. Là, on n'était clairement pas dans ce cadre. D'ailleurs, avant que l'avion n'arrive ici sur le tarmac, nous avions signalé à l'assistant aéroportuaire outre-Manche, que cela n'était pas autorisé. Deux heures après notre avertissement, le jet privé s'est posé à Marignane".
A bord de cet avion, un Embraer Legacy, sept hommes et trois femmes, venus là pour aller faire la fête dans une villa cannoise louée pour l'occasion. "Les passagers étaient de plusieurs nationalités: un Croate dans la finance qui avait apparemment tout payé et organisé, un Ukrainien, des Français... Les jeunes femmes étaient, semble-t-il, des escort girls de 25 ans environ venues accompagner ces messieurs quadragénaires. Trois hélicoptères de luxe les attendaient sur le tarmac, pour faire le trajet jusqu'à la villa", poursuit le policier.
"On a de l'argent"
Face aux forces de l'ordre, l'organisateur et ses amis ne perdent pas le nord. "Ils nous ont dit : 'Verbalisez-nous, on a de l'argent. On ne partira pas. On ira à la villa'. Pour nous pas question de les laisser, c'était un voyage récréatif évidemment et actuellement, avec le coronavirus et la mesure de confinement, c'est formellement interdit", poursuit le chef du service de la police aux frontières de Marseille-Provence.
Les Français auraient pu légalement rester sur le territoire mais ont préféré, comme leurs amis quitter les lieux après avoir compris qu'ils n'obtiendraient pas gain de cause. Neuf ont pris la direction de Londres et le dixième est allé vers Berlin après avoir affrété un petit avion privé.
Les pilotes d'hélicoptères verbalisés
Les Français comme les autres passagers n'ont pas été verbalisés pour ces faits. "Nous leur avons refusé l'entrée sur le territoire, juridiquement, ils n'y sont pas rentrés. Les passagers n'ont donc pas fait l'objet d'une verbalisation. Les étrangers, eux, ont fait l'objet d'une procédure administrative de non-admission sur le territoire", ajoute le chef de la PAF de Marseille-Provence. Les trois pilotes d'hélicoptères de luxe, eux, ont été verbalisés par la gendarmerie car ils n'avaient pas de motif légitime de déplacement.
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