Les familles des deux manifestants, entre la vie et la mort depuis la manifestation de samedi dans les Deux-Sèvres, ont porté plainte.Plusieurs enquêtes ont été ouvertes depuis l'événement, qui a viré à l'affrontement entre opposants au projet et forces de l'ordre.
Les familles de deux hommes placés dans le coma après la manifestation "antibassines" de samedi, ont porté plainte contre X, ce mercredi 20 mars, notamment pour "tentative de meurtre". Chloé Chalot, avocate à Rouen, a confirmé à l'AFP, avoir déposé plainte au nom des deux familles.
L'un des blessés n'est plus en danger
De son côté, le parquet de Rennes a confirmé avoir reçu la plainte des parents d'un manifestant de 32 ans, originaire de Toulouse et grièvement blessé à la tête, pour "tentative de meurtre" et "entrave aux secours". Victime d'un traumatisme crânien, son pronostic vital est toujours engagé. À noter que la deuxième victime, âgée de 34 ans et grièvement touchée à la trachée, ne l'était plus mardi soir, selon les organisateurs de la manifestation. Mais il demeure, pour l'heure, dans le coma.
De nombreuses personnes - forces de l'ordre ou manifestants - ont été blessées samedi au cours de cet événement contre les méga-bassines. "À ce stade, les enquêtes diligentées n'ont pas permis de déterminer l'origine des blessures de ces deux personnes. Il est toutefois acquis que les lésions sont intervenues dans un contexte de manifestation où le maintien de l'ordre était assuré par les militaires de la Gendarmerie Nationale", a indiqué le parquet de Niort mardi.
Au-delà des violences entre opposants et forces de l'ordre, c'est le délai de prise en charge des blessés qui est dénoncé par les organisateurs et des observateurs de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), pour qui les autorités ont entravé l'intervention des secours - ce qu'elles démentent. "Le Samu a indiqué ne pouvoir intervenir pour secourir un blessé en état d'urgence vitale, dès lors que le commandement avait donné l'ordre de ne pas le faire", écrivait la LDH dès dimanche. Depuis samedi, les autorités justifient le délai d'intervention des secours par la nécessité, pour les gendarmes, d'assurer leur sécurité.
"Les enquêtes ont été hier transmises dès aujourd'hui au parquet à compétence militaire de Rennes, qui dirige désormais les investigations", a informé le parquet.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Police, justice et faits diversDes enfants attaqués au couteau à Annecy
- InternationalLe Canada flambe, la côte Est des États-Unis embrumée
- InternationalFrançois, un pape octogénaire à la santé fragile
- InternationalRon DeSantis
- InternationalGuerre en Ukraine : la destruction du barrage de Kakhovka, tournant du conflit ?