La disparition de Delphine Jubillar

Affaire Delphine Jubillar : la demande de mise en liberté de son mari Cédric à nouveau rejetée

Publié le 22 mars 2022 à 11h09
JT Perso

Source : JT 20h WE

La cour d'appel de Toulouse a rejeté ce mardi la demande de mise en liberté de Cédric Jubillar.
Mis en examen en juin dernier et placé en détention, le peintre plaquiste reste donc en prison.
Son épouse, elle, disparue en décembre 2020, demeure introuvable.

Ce mardi, la cour d'appel de Toulouse a à nouveau rejeté la demande de mise en liberté de Cédric Jubillar,  soupçonné du meurtre de sa femme Delphine en décembre 2020 à Cagnac-Les-Mines (Tarn) et détenu depuis le mois de juin 2021. 

"Il va falloir que la justice se positionne, est-ce qu'il vaut mieux être un professeur agrégé d'université, qu'un plaquiste du Tarn pour sortir de prison ? Ce dossier est vide, cet homme doit être libéré", a réagi Me Alexandre Martin, en référence à Jacques Viguier, professeur de droit toulousain accusé du meurtre de sa femme, qui avait été relâché après plusieurs mois de détention. 

Le mari de Delphine Jubillar, avec qui elle était en instance de divorce, est le principal suspect dans ce dossier. Il a été mis en examen pour meurtre et écroué le 18 juin 2021. Ila toujours clamé son innocence.

"Un dossier qu'on maintient artificiellement en vie"

Les avocats du peintre plaquiste pointent le manque de preuve dans ce dossier, l'absence de scène de crime et de corps. La justice estime, elle, que les enquêteurs ont apporté suffisamment d'éléments de la culpabilité de Cédic Jubillar 34 ans, pour le maintenir en prison.

"Cela pose un problème sur la manière dont la justice est rendue en France, dont la détention provisoire est gérée, et dont la présomption d'innocence est assurée", tempête Me Martin.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse, précise-t-il, "a rejeté le recours et considéré que monsieur Jubillar devait être maintenu en détention. Il semble qu'on nous dise d'attendre des résultats d'expertises, de nouvelles confrontations. C'est un dossier qu'on maintient artificiellement en vie, sous perfusion".

Une nouvelle demande prochainement

Une nouvelle demande de mise en liberté sera prochainement déposée, ont fait savoir les avocats du trentenaire

Lors de l'audience du 15 mars, le ministère public avait requis son maintien en détention. 


Aurélie SARROT

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