Disparition de Delphine Jubillar : proches et gendarmes entament de nouvelles recherches

Un mari maintenu en détention provisoire, deux jeunes enfants accueillis par la famille, mais toujours aucune trace de Delphine Jubillar. Plus d'un an et demi après la disparition de l'infirmière trentenaire de  son domicile de Cagnac-les-Mines, celle-ci demeure toujours introuvable. 

Les investigations menées par les gendarmes, comme les démarches privées, ne cessent pas pour autant, loin de là. Ainsi, dimanche 10 juillet, les soutiens de Delphine Jubillar appellent à un nouveau rendez-vous à 9 heures sur le parking de l’église de notre Dame de la Drêche avant Cagnac-les-Mines en haut de la montée. "Nous allons faire de nouvelles recherches" annoncent-ils via le groupe Facebook  "Soutiens aux familles de Delphine Aussaguel", en demandant également la participation de "volontaires", en spécifiant "urgent". 

Les gendarmes mèneront, eux aussi, de nouvelles fouilles sur le terrain, selon Le Parisien. Et c'est du côté du cimetière de Saint-Dalmaze de Cagnac-les-Mines que les militaires iront fouiller. "La fouille des tombes du cimetière de Saint-Dalmaze fait partie des objectifs futurs des magistrats et des enquêteurs, indique ainsi une source très proche du dossier à nos confrères. Mais il faudra probablement procéder par étapes et circonscrire d’abord ces recherches aux caveaux qui semblent avoir fait l’objet de manipulations assez récentes". 

Pourquoi fouiller le cimetière maintenant ? Le site est situé à moins de deux kilomètres de la maison où vivaient Cédric Jubillar, sa femme, leurs deux enfants et leurs deux chiens. Par ailleurs, sa localisation correspond à peu près au dernier bornage du téléphone de Delphine Jubillar. 

Interrogée sur ces futures fouilles dans l'espace funéraire, une source locale indique à TF1info qu'"il y en a déjà eu la semaine dernière" mais que l'information n'a pas paru dans les médias. "Dans cette affaire, il faut laisser travailler les enquêteurs. La médiatisation à tout prix de chaque événement ne facilite pas leurs actions", insiste une source proche du dossier qui refuse de confirmer ou d'infirmer ces recherches parmi les tombes et caveaux. 

Depuis la disparition de sa femme, Cédric Jubillar a toujours clamé son innocence. Le couple était en instance de divorce au moments des faits. La défense du peintre-plaquiste, détenu à la maison d'arrêt de Seysses, dénonce le manque de preuve et pointe l'absence de corps, et de scène de crime dans ce dossier.