ENQUÊTE - Une semaine après la disparition de Maëlys, l'enquête se poursuit avec de nouvelles recherches prévues ce dimanche dans des lacs et points d'eau de la région, au lendemain de la libération des deux suspects en garde à vue, faute de preuves. Une deuxième battue citoyenne est prévue à partir de 14h pour tenter de retrouver la trace de la fillette.
Une semaine après la disparition de Maëlys, l'enquête se poursuit après la remise en liberté des deux suspects potentiels vendredi soir, faute de preuves. Samedi, une "battue citoyenne" a été organisée à Pont-de-Beauvoisin, lieu de la disparition de la fillette de 9 ans lors d'une soirée de mariage. Près de 1.000 personnes se sont mobilisés pour retrouver sa trace, sans succès.
Au total, les gendarmes ont reçu une centaine de signalements après cette battue. Plus tard dans la journée, lors d'une conférence de presse, le procureur-adjoint de Grenoble, Laurent Becuywe, a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour "enlèvement et séquestration d’un mineur de 15 ans".
Une deuxième battue prévue à 14h
Ce dimanche, les recherches vont se poursuivre avec l'exploration de nouveaux points d'eau par des plongeurs dépêchés sur place depuis Aix-les-Bains (Savoie) et Valence (Drôme). Dans le même temps, les enquêteurs entendent étudier minutieusement les procès verbaux des 200 auditions ainsi que des 40 perquisitions menées tout au long de la semaine. Enfin, une deuxième battue est prévue à partir de 14h, avec pour but de trouver de nouveaux objets pouvant être en lien avec la jeune fille.
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Le premier suspect gardé à l'oeil par les enquêteurs
Malgré sa relaxe, le premier individu placé en garde à vue dans l'enquête reste, aux yeux des enquêteurs, un suspect potentiel, comme l'a expliqué le procureur-adjoint de Grenoble, Laurent Becuywe, lors de la conférence de presse samedi : "En l’état, des charges suffisantes n’ont pas été réunies contre ces personnes pour permettre de les déférer devant un juge d’instruction."
Selon Le Parisien, les explications de l'homme de 34 ans n'ont pas convaincu les gendarmes, notamment concernant son départ précipité de la fête, ses deux griffures sur un bras et un genou mais aussi le fait qu'il ait soigneusement nettoyé son véhicule, le lendemain de la disparition de Maëlys pour, dit-il, le vendre à un acheteur potentiel. Si aucun élément matériel n'a permis de confondre l'individu, il reste dans le viseur des enquêteurs.
La décision de mettre un terme à la garde à vue de ce dernier avant le terme des 48 heures autorisées a été motivée par l'idée de mettre de côté quelques heures d'audition, en cas de découverte de nouveaux éléments reliant l'homme à la disparition de la petite fille de 9 ans. Pour le moment, les gendarmes n'ont pas tous les résultats des analyses effectuées lors de l'arrestation de l'homme de 34 ans, jeudi à Domessis, en Savoie. Celles sur sa voiture sont toujours en cours.