Une alerte enlèvement avait été déclenchée mercredi 7 juin suite à la disparition de la petite Malek, 8 ans.Elle a finalement été retrouvée en Italie avec son père, soupçonné du meurtre de sa compagne.Le témoignage du passager d'un train, qui a reconnu le père et sa fille, a permis aux enquêteurs de retrouver leur trace.
Un dispositif qui a démontré son efficacité. Lors d'une conférence de presse ce vendredi 9 juin dans la matinée, le procureur de Dunkerque, Sébastien Piève, est revenu sur l'enlèvement de la petite Malek par son père, peu de temps après la mort de sa compagne, dont le corps sans vie avait été découvert mercredi après-midi par la police de Dunkerque. Une alerte enlèvement a alors été déclenchée, qui s'est révélée très utile.
Un témoignage qui a "apporté beaucoup d'éléments"
Selon le procureur, le témoignage d'un usager du train Dunkerque-Arras a notamment été déterminant pour retrouver la petite fille de 8 ans. Informé par l'alerte enlèvement, le voyageur l'a effectivement reconnue avec son père et a signalé leur présence dans le train, permettant aux policiers de retrouver leur trace. Il aurait "apporté beaucoup d'éléments", s'est ainsi félicité le procureur. Suite à l'alerte enlèvement, Sébastien Piève a précisé qu'au total, "plus de 300 appels ont été reçus et 72 témoignages vérifiés".
Malek et son père ont été retrouvés en Italie où l'homme a été arrêté, jeudi "vers 16h30", dans le cadre de la coopération européenne policière et judiciaire. Il devrait rejoindre la France "dans quelques semaines ou maximum quelques mois". La fillette, retrouvée saine et sauve, est toujours en Italie et sera de retour en France "d'ici quelques semaines", a également précisé le procureur.
L'homme avait "vraisemblablement comme projet de gagner la Tunisie, pays dont il est originaire", a indiqué le procureur. Une enquête pour "homicide volontaire par conjoint" et "enlèvement d'un mineur de 15 ans" avait été ouverte à la suite de la découverte du corps sans vie de la compagne du père. En France, selon les chiffres officiels, une femme meurt tous les trois jours de la violence de son conjoint ou ex-conjoint.
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