SÉCURITÉ - Pour cette journée du 23 mars, la Préfecture de Police a annoncé la création des Brigades de répression de l'action violente, les "BRAV". Quels sont leurs rôles ? D'où viennent leurs effectifs ? On vous explique.
Un dispositif renforcé. Didier Lallement, le nouveau préfet de police ainsi que le ministre de l'Intérieur ont annoncé qu'un dispositif spécifique renforcé serait mis en place pour ce samedi 23 mars, synonyme de l' "Acte 19e" des Gilets jaunes. Son rôle : éviter que les violences survenues la semaine dernière ne se reproduisent.
Au sein du nouveau "concept" mis sur pied après une semaine de tensions politiques marquées notamment par la démission du préfet Delpuech, des drones sont utilisés tout comme des marqueurs chimiques, la force Sentinelle sera mobilisée et les BRAV, acronyme de "Brigades de Répression de l'Action Violente", ont été créés et impliqués dans le dispositif.
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Qui sont ces policiers des BRAV ?
Ces policiers seront au nombre de cinquante, divisés en deux sections : lourde et légère. La section lourde sera en première ligne, la légère, protégée par la première, se chargera des interpellations. Ces personnels sont issus de différentes sections de la police nationale. Parmi eux, des membres des compagnies d'intervention, des policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) et des policiers issues des compagnies de sécurisation, spécialisées dans les violences urbaines ou les événements à risque.
Ces unités qui auront la charge de répondre aux manifestants violents en intervenant rapidement, pour "disperser les regroupements, selon un emploi de la force gradué et proportionné et de procéder à un maximum d’interpellations", indique la Préfecture de police.
Seize commissariats réquisitionnés à Paris
Selon les informations de LCI, 100% des effectifs de police parisiens seront mobilisés, des contrôles d'identité auront lieu dans les gares, aux portes de Paris, dans les parkings, dans le bois de Vincennes et celui de Boulogne, à proximité des magasins de sport et de bricolage. En tout, seize commissariats parisiens sont réquisitionnés pour traiter les gardes à vues des gilets jaunes.