Double homicide de Pouyastruc : une cagnotte lancée pour les enfants de la professeure assassinée

Publié le 12 juillet 2022 à 19h00

Source : JT 20h Semaine

Aurélie Pardon, 32 ans, et Gabriel Fourmigué, 55 ans, ont été abattus la semaine dernière à Pouyastruc.
Une cagnotte vient d'être lancée pour les enfants de la professeure de français qui sont âgés de moins de 5 ans.
L'auteur présumé des faits, Cédric Tauleygne, conjoint de l'enseignante et père de ses deux enfants, est toujours en fuite.

Une semaine après l'assassinat d'Aurélie Pardon, 32 ans, et de Gabriel Fourmigué, 55 ans, à Pouyastruc (Hautes-Pyrénées), les proches de la jeune femme ont décidé de lancer une cagnotte pour ses deux enfants, âgés de moins de 5 ans. 

"Mon amie proche, Aurélie Pardon, est atrocement décédée lundi dernier. Elle laisse derrière elle deux jeunes enfants. Sa famille met en place une cagnotte dont voici le lien, et dont la somme servira aux enfants. Si jamais le cœur vous en dit", indique une amie de la victime sur les réseaux sociaux. Ce lundi après-midi, elle avait atteint près de 6000 euros après près de 160 participations. 

En instance de divorce

Dès le 4 juillet au soir, les enfants ont été recueillis par des proches après que leur mère et Gabriel Fourmigué, le professeur de sport avec lequel elle se trouvait à Pouyastruc, ont été tués par balles.  

Considéré comme le principal suspect dans cette affaire, Cédric Tauleygne, 34 ans, père des deux enfants et qui était en instance de divorce avec Aurélie Pardon est, lui, toujours recherché par les forces de l'ordre en France et en Espagne.

Plus aucun contact avec le suspect

Lundi dernier, un témoin, voisin du domicile du professeur de sport à Pouyastruc, avait décrit le tireur aux gendarmes, ce qui leur avait permis d'établir un portrait-robot. Très rapidement, les enquêteurs se sont tournés vers Cédric Tauleygne. Ouvrier dans une usine des Pyrénées-Atlantiques fabriquant des moteurs d'hélicoptères, ce dernier n'a pas réapparu le 4 juillet au soir. Le mardi 5 au matin, sa moto a été retrouvée dans le fossé d'une route entre Jaca et Bernuès,  dans la communauté autonome d'Aragon. 

Mercredi dernier, Pierre Aurignac, procureur de la République de Tarbes a confirmé que des échanges téléphoniques avaient eu lieu entre Cédric Tauleygne et les gendarmes, mais que ceux-ci avaient cessé. Son téléphone n'est désormais plus localisable. 

Le magistrat avait précisé que le mis en cause était tireur sportif, ancien gendarme réserviste, qu'il avait des armes à son domicile. "C'est quelqu'un qui connaît les armes", avait-il insisté.

Celle qui a servi lundi dernier pour le double homicide n'a pas été retrouvée. "Nous ne connaissons pas du tout ses volontés actuelles. S'agit-il de quelqu'un de suicidaire ou de quelqu'un qui veut simplement échapper à ses responsabilités, pour l'instant, nous l'ignorons, a insisté le procureur. Nous espérons pouvoir bientôt le localiser pour pouvoir l'entendre", avait précisé le procureur de la République en milieu de semaine dernière.

L'appel à témoins republié

Vendredi dernier, les gendarmes ont publié un appel à témoins avec le signalement de Cédric Tauleygne. Malgré la diffusion des photos du suspect, ce dernier n'a pas été localisé.  Les recherches se poursuivent en France comme à l'étranger pour tenter de le retrouver. Une information judiciaire retenant la qualification d'"assassinats" a été ouverte et le dossier transféré au parquet de Pau.


Aurélie SARROT

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