Ce vendredi, la gendarmerie nationale a lancé un appel à témoins pour aider les enquêteurs à retrouver Cédric Tauleygne, l'auteur présumé du meurtre d'Aurélie Pardon et de Gabriel Fourmigué, le 4 juillet.Le mari de l'enseignante est toujours activement recherché, sa moto avait été retrouvée mardi en Espagne.
Le suspect de ce double meurtre est toujours en fuite. Quatre jours après qu'Aurélie Pardon et Gabriel Fourmigué, deux enseignants du collège Desaix à Tarbes, ont été tués par balle à Poutastruc, petit village des Hautes-Pyrénées, l'auteur présumé des faits n'a pas été interpellé. Mardi, la moto de Cédric Tauleygne avait été retrouvée de l'autre côté des Pyrénées, à Jaca, en Aragon, mais le mari de la professeure de français demeure introuvable.
Ce vendredi, la Gendarmerie nationale émet un appel à témoins pour tenter de retrouver cet homme, âgé de 34 ans, ouvrier d'une usine des Pyrénées-Atlantiques fabriquant des moteurs d'hélicoptères. De type européen, mesurant 1,75m et de corpulence athlétique, il portait un jean de couleur bleue et un blouson en cuir foncée au moment des faits.
Ce passionné de VTT et tireur sportif expérimenté est depuis ce crime "activement recherché". Quelque 70 gendarmes du groupement des Hautes-Pyrénées et de la section de recherches de Toulouse quadrillaient encore le terrain jeudi, appuyés par un hélicoptère, autour de Barbazan-Dessus, la commune où résidait le couple, qui était en instance de divorce.
Les opérations de recherches sont diligentées activement sur le territoire national et le territoire espagnol notamment, avec l'aide de la Guardia civil, dans le cadre des mesures d’entraide pénale internationale.
"Encore en vie ou décédé?"
Ce même jour, la procureure de la République de Pau informe avoir procédé jeudi 7 juillet 2022, dans le cadre de la compétence criminelle du pôle instruction du tribunal judiciaire de Pau pour le ressort des Hautes-Pyrénées, à l’ouverture d’une information judiciaire du chef de "meurtres avec préméditation, autrement appelés assassinats". Les investigations se poursuivent désormais sous la direction et le contrôle du magistrat instructeur saisi.
"Rien ne permet en l’état de privilégier l’hypothèse que l’individu soit encore en vie ou décédé", informe Cécile Gensac, procureure de la République de Pau.
Toute personne pouvant apporter des éléments à l'enquête peut contacter les gendarmes au 05 62 34 81 93.
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