Le chanteur avait reçu, en juin 2021, des milliers de messages haineux et homophobes.Cette vague de haine en ligne était intervenue à la suite d'un concert qu'il avait donné à l'église Saint-Eustache, à Paris.17 personnes vont être jugées devant le Tribunal correctionnel de Paris les 3,4, 6 et 7 octobre prochains.
Il avait reçu des milliers de menaces de mort, de messages haineux et homophobes, en seulement quelques jours. Plus d'un an après la vague de haine en ligne dont le chanteur Eddy de Pretto avait été victime, 17 prévenus ont été renvoyés devant la 10e chambre du Tribunal correctionnel de Paris, dans le cadre d'une audience qui se tiendra les 3, 4, 6 et 7 octobre prochains, indiquent dans un communiqué, ce dimanche 2 octobre, les avocats de l'artiste.
Ces individus seront jugés des chefs de harcèlement en ligne, avec interruption totale de travail (ITT) de plus de huit jours, et harcèlement en ligne avec ITT de plus de huit jours commis en raison de l’orientation sexuelle de la victime, révélait Le Parisien, en mars dernier. Une enquête, ouverte par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris, avait permis l'interpellation de ces 17 personnes, en mars dernier.
Concert à l'église Saint-Eustache, à Paris
À l'origine de ce passage devant la justice, une plainte déposée par Eddy de Pretto, à la suite de sa prestation du 17 juin 2021, où il avait été invité à donner un concert à l'église Saint-Eustache, en plein centre de Paris, dans le cadre d'un festival. L'artiste avait alors interprété sa chanson "À quoi bon", qui traite du sentiment d'exclusion ressenti par un homosexuel face à la religion. Ce passage, partagé sur les réseaux sociaux par Eddy de Pretto, "dans le but de partager un moment de paix et de dialogue", avait "généré un torrent de haine et de menaces", rappelle le communiqué.
Outre les peines d’emprisonnement et d’amende encourues par les prévenus, Eddy de Pretto "sollicitera la réparation de son préjudice. Les dommages-intérêts qui pourraient lui être alloués seront reversés à des associations de lutte contre le harcèlement et l’homophobie", précisent encore ses avocats.
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