Empoisonnement de patients : l'anesthésiste Frédéric Péchier entendu ce mercredi sur cinq cas suspects

Publié le 22 mars 2023 à 11h41
JT Perso

Source : JT 13h WE

Frédéric Péchier, anesthésiste de Besançon (Doubs), est à nouveau entendu ce mercredi par la juge d'instruction concernant cinq cas suspects d'empoisonnements de patients.
Le 8 mars, il avait été mis en examen pour deux nouveaux cas, en plus de 24 autres précédemment.

Sa ligne de défense n'a jamais changé et depuis le début de cette affaire, il clame son innocence. Ce mercredi, l'anesthésiste de Besançon (Doubs), Frédéric Péchier, est entendu pour cinq nouveaux cas suspects d'empoisonnements de patients. Les auditions ont lieu depuis ce matin dans le bureau de la juge, Marjolaine Poinsard, en charge de ce dossier ouvert en janvier 2017.  

Entendu le 8 mars dernier, Frédéric Péchier avait été mis en examen à cette date pour deux nouveaux empoisonnements présumés de patients, et se trouvait désormais soupçonné de 26 cas au total, selon le décompte alors donné par le procureur de la République de Besançon. Frédéric Péchier avait à cette date été placé sous le statut de témoin assisté pour un troisième cas.

Soupçonné de 32 empoisonnements au total

Au total, Frédéric Péchier, 51 ans, est soupçonné par les enquêteurs de 32 empoisonnements de patients, dont 13 mortels. Mis en examen en 2017 pour sept premiers cas, il l'avait été une seconde fois en mai 2019 pour 17 autres cas, dont neufs mortels. La dernière mise en examen remonte au début du mois. 

Selon l'accusation, le médecin aurait pollué les poches de perfusion de patients entre 2008 et 2017 dans deux cliniques privées de Besançon. L'objectif ? Provoquer des arrêts cardiaques puis démontrer ses talents de réanimateur. Il se serait aussi agi de discréditer des collègues avec lesquels il était en conflit.

Le 27 février dernier, le Dr Frédéric Péchier, s'était vu notifier une interdiction d'exercer toute activité médicale, quelques semaines après une précédente décision de justice qui l'autorisait à exercer comme simple médecin. Son avocat, Me Randall Schwerdorffer, avait alors annoncé son intention de faire appel de cette décision. 


Aurélie SARROT

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