EN DIRECT - Annecy : sur TF1, Jordan Bardella dénonce "un droit d'asile dévoyé"

Ce live est à présent terminé. 

DÉBATS

Après l'attaque d'Annecy qui a fait six blessés dont quatre enfants, droite et extrême droite appellent à revoir les règles encadrant le droit d'asile. Leurs représentants, regrettant une perte de "souveraineté" face à l'Europe, plaident notamment pour la primauté du droit national sur le droit européen. Des propositions qui trouvent un écho à gauche, notamment chez l'ancien ministre socialiste Jean-Pierre Chevènement.

"RESTREINDRE LE DROIT D'ASILE"

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella souhaite "restreindre le droit d'asile" et "remettre à plat" les règles de son octroi parce qu'il est selon lui "donné dans l'Union européenne de manière beaucoup trop large". 

Cinq jours après l'attaque d'Annecy par un réfugié syrien, en règle, qui a fait six blessés à coup de couteau dont quatre jeunes enfants, l'eurodéputé a dénoncé sur Cnews "la conséquence du désordre migratoire" en France et en Europe.  

"Le droit d'asile, ça a été la grandeur de la France pendant des décennies, ça a permis d'abriter des gens qui fuyaient des pays pour des persécutions politiques, pour des persécutions personnelles, pour des convictions religieuses ou des convictions intimes (...), mais ce n'est pas le droit inconditionnel d'accueillir tout le monde", a-t-il fustigé.

"PROCÈS CONTRE L'ENSEMBLE DES MIGRANTS"

La députée LFI Clémentine Autain a critiqué lundi la "politisation" sur "les thèmes d'extrême droite" de l'attaque d'Annecy par un réfugié syrien qui a fait six blessés à coups de couteau dont quatre jeunes enfants et dénoncé un "procès contre l'ensemble des migrants".

"Je suis en désaccord complet avec la petite musique qui s'est fait entendre sur les thèmes, sur l'agenda qui est celui de l'extrême droite", s'est indignée sur France 2 la parlementaire Insoumise, pour qui "immédiatement on est passé au procès de l'ensemble des migrants".

"J'appelle aujourd'hui toutes les voix progressistes, les voix de gauche, à dire stop à cet acharnement contre les migrants", a-t-elle ajouté, en dénonçant les "propositions de l'extrême droite et des droites dures qui visent à chasser toujours plus les migrants".

"PAS D'UNITÉ ENTRE LES PAYS DE L'UNION EUROPÉENNE"

Alors que certaines oppositions, en particulier à l'extrême droite, estiment que la gestion migratoire n'est pas contrôlée en France après le drame d'Annecy, le directeur de l'Ofii a regretté sur RTL un diagnostic "en partie injuste". "Il y a depuis des années une volonté de contrôle. Ce qui est indéniable, c'est qu'il n'y a pas d'unité entre les pays de l'Union européenne sur ces questions-là", a-t-il déploré, appelant aussi les "pays de départs" à "reprendre" les demandeurs dont la demande a été déboutée. "L'intégration marche difficilement en France, mais marche quand même. On a de très belles réussites", a-t-il par ailleurs assuré.  

"UNE ATTENTION SUR LES PROBLÈMES PSYCHIQUES"

Sur RTL, Didier Leschi a reconnu qu'il y avait des "problèmes à résoudre" dans la prise en charge des réfugiés sur le sol français. Mais il a souligné notamment que "nous faisons des évaluations psychiatriques des personnes, mais ces évaluations dépendent de la volonté des personnes" : "comme tout acte médical, on ne peut pas obliger quelqu'un à se soigner, mais on lui propose un questionnaire d'auto-évaluation, dans une vingtaine de langues", a insisté le patron de l'Ofii. Depuis la mise en place du dispositif en 2018, "50.000 personnes ne sont auto-évaluées", et des médecins psychiatres s'appuient sur ces questionnaires pour mener des études épidémiologiques. "Nous avons une attention sur les problèmes psychiques", a-t-il assuré. 

Dans le cas du suspect d'Annecy, "il s'est inscrit comme demandeur d'asile à Grenoble, où l'Ofii propose des rendez-vous santé, mais les personnes peuvent l'accepter ou non, c'est la difficulté pour ce type de profil", a-t-il poursuivi. "On ne peut pas imposer" ce choix, "sauf s'il y a une manifestation d'emblée dangereuse, il peut y avoir un placement d'office, mais tant que la personne ne l'a pas fait, on est dans le traitement habituel des personnes pouvant avoir des problèmes psychiques", a insisté Didier Leschi. 

"LE DROIT D'ASILE NE DOIT PAS ÊTRE REMIS EN CAUSE"

Invité de RTL, le directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) Didier Leschi est revenu sur le drame d'Annecy, et en particulier sur la nationalité du suspect, un réfugié syrien. "Le droit d'asile ne doit pas être remis en cause, mais il est indéniable qu'il y a une partie de ceux qui s'inscrivent dans cette demande qui ne relèvent pas du droit d'asile. La seule solution est de raccourcir les délais de traitements pour que ceux qui ne relèvent pas de ce droit puissent être ramenés chez eux", a-t-il estimé.

Après avoir fui son pays en guerre via la Turquie, Abdalmasih H. avait obtenu fin 2013 un permis de séjour permanent en Suède après avoir reçu l'asile, ce qui lui conférait le statut de réfugié. En situation régulière, il est passé par l'Italie et la Suisse avant d'arriver en octobre à Annecy, où il était sans domicile fixe. Mais sa demande d'asile a été jugée irrecevable en France. 

Une "situation juridique un peu particulière", "étrange", aux yeux de Didier Leschi : il avait "le droit de circuler avec son statut de réfugié", mais "l'on peut s'interroger sur le fait qu'il puisse déposer une nouvelle demande d'asile dans un autre pays de l'Union", a-t-il déploré. En revanche, il n'est "pas choquant" qu'il puisse se déplacer en Europe puisqu'il a un titre de réfugié, a-t-il posé.

REPORTAGE 

Annecy respire mieux, avec les nouvelles très rassurantes sur l'état de santé des enfants poignardés près du lac ce jeudi. Les habitants sont venus nombreux au rassemblement dominical organisé au bord du lac. Un besoin de se retrouver après l'effroi, pour soutenir les victimes, et célébrer les héros.

JORDAN BARDELLA SUR TF1

Invité du JT de 13H ce dimanche, le président du Rassemblement national dénonce, après le drame d'Annecy, un "droit d'asile dévoyé", faisant référence au statut de l'homme mis en examen pour tentative d'assassinats. "Il faut revoir les règles, il faut en restreindre les usages", plaide Jordan Bardella qui souhaite également un référendum sur l'immigration. "Si nous arrivons à la tête de l'État en 2027, je prends l'engagement que le RN organisera un référendum dès notre élection sur cette question si essentielle à la survie et à la sécurité de notre peuple", déclare Jordan Bardella. 

RASSEMBLEMENT

La Ville d'Annecy organise un "rassemblement citoyen en soutien aux victimes et à leurs proches" pour un "moment de solidarité et de fraternité", ce dimanche à 11 heures. 

"AUCUNE MOTIVATION TERRORISTE À CE STADE"

"En l'état, il est prématuré de porter une appréciation sur ses motivations, au regard notamment de l'absence de déclarations au cours de sa garde à vue  ou devant le juge d'instruction ou le juge des libertés et de la détention ", note la procureure Line Bonnet. 

Des témoins auditionnés par les enquêteurs ont indiqué qu'ils l'avaient entendu évoquer "sa femme, sa fille et prononcer le nom Jésus-Christ", selon la magistrate. "Aucune motivation terroriste n'apparait à ce stade, répète Line Bonnet, mais le parquet d'Annecy reste en lien avec le Parquet national antiterroriste."   

ÉTAT DE SANTÉ DES ENFANTS

À ce jour, sur les six victimes blessées, quatre enfants et deux adultes, "plus aucun n'a son pronostic vital engagé", annonce la procureure.  Les enfants sont encore hospitalisés. Sur les 4 enfants, un petit garçon, né en février 2021, et une fille née en août 2020 et qui étaient au parc avec leur grand-mère, ont vu leur pronostic vital engagé après avoir été victimes de coups de couteau au niveau de l'abdomen et du thorax. Tous le deux, originaires de Haute-Savoie, ont été opérés en urgence. 

La 3e victime, une petite fille de nationalité britannique et née en mars 2020, était en vacances avec ses parents. Victime d'un coup de couteau, elle devrait pouvoir sortir de l'hôpital "dans les prochains jours", selon Line Bonnet.  

Une autre petite fille, néerlandaise et née en août 2021, a été transférée à l'hôpital de Genève. Elle est en urgence absolue après avoir été victime de trois plaies, mais son pronostic vital n'a jamais été engagée. 

SUR LE SUSPECT

Lors de son interpellation, ce Syrien bénéficiant de l'asile en Suède et qui a déclaré être rentré sur le territoire français le 26 octobre 2022, avait sur lui un couteau pliable, qui a servi à l'agression. Sans domicile fixe à Annecy où il vivait dans les parties communes d'un immeuble du centre-ville, il portait également deux images chrétiennes, une croix autour du cou, 480 euros  en espèce et un permis de conduire suédois. 

LE PRÉVENU 

Le médecin psychiatre a relevé "l'absence d'éléments délirants francs" chez l'auteur présumé, selon la procureure Line Bonnet. "Il est toutefois prématuré de porter une appréciation sur une éventuelle absence ou présence de pathologie psychiatrique à ce stade", explique la magistrate qui précise que le gardé à vue a refusé de s'exprimer. 

MIS EN EXAMEN POUR TENTATIVE D'ASSASSINAT

Le parquet d'Annecy a ouvert ce samedi une information judiciaire des chefs de "tentative d'assassinat" et de "rébellion avec arme". Le suspect, âgé de 32 ans, a été mis en examen ce matin de ces chefs d'inculpation et l'individu n'a pas souhaité s'exprimer devant les magistrats. Il a été placé en détention provisoire. 

RETOUR SUR LES FAITS 

La procureure Line Bonnet détaille la chronologie des faits : vers  9H30, cinq victimes, quatre enfants et un adulte, vont être blessées par arme blanche sur une aire de jeux du Paquier. Plusieurs personnes à proximité de l'aire de jeu mettent en fuite le mis en cause, et enfin, l'interpellation survient à 300m de l'aire de jeu par cinq policiers. L'arrestation intervient alors que le mis en cause "venait d'asséner plusieurs coups de couteau à un homme, qui est la 6e victime".  Cet homme, blessé par le suspect, a également été touché par un tir d'un des policiers.  

LE SUSPECT PRÉSENTÉ À UN JUGE

La garde à vue du réfugié syrien qui a poignardé six personnes, dont quatre très jeunes enfants dans un parc d'Annecy s'achève samedi, les enquêteurs s'efforçant toujours de démêler ses motivations malgré son mutisme. Le suspect a quitté le commissariat pour être présenté à un juge. 

En milieu de journée,  la procureure d'Annecy Line Bonnet-Mathis doit tenir une conférence de presse consacrée aux suites judiciaires pour Abdalmasih H., dont l'état avait été jugé vendredi "compatible avec la garde à vue" après une expertise psychiatrique. 

GARDE À VUE

La garde à vue du suspect a été prolongée. L'homme est entendu depuis jeudi 8 juin par les forces de l'ordre qui tentent de comprendre ses motivations. Un jeune homme qui affirme avoir passé la journée en garde à vue à côté de l'assaillant présumé décrit un homme très agité.

LES "RÉCUPÉRATIONS POLITIQUES" CIBLÉES

L'Union des mosquées de France (UMF) regrette qu'à l'annonce de la nationalité - syrienne - de l'assaillant d'Annecy, des "récupérations politiques" soient venues "mettre à l'index une fois de plus l'islam et l'immigration".

Partie bille en tête jeudi, la classe politique de droite a très vite parlé d'"islamisme" et de "terrorisme", avant que les détails ne soient connus sur le profil de l'agresseur : Syrien, né en 1991 et réfugié en Suède, possiblement chrétien d'Orient, il aurait agi "sans mobile terroriste apparent", selon le parquet d'Annecy. "Nous regrettons que dès l'annonce de la nationalité syrienne de l'assaillant, les récupérations politiques furent nombreuses, mettant à l'index une fois de plus l'islam et l'immigration", écrit Mohammed Moussaoui, président de la fédération de mosquées UMF, dans un communiqué.

ÉTAT DE SANTÉ DES VICTIMES

Les nouvelles concernant l'état de santé des quatre enfants blessés jeudi "sont positives", s'est félicité le chef de l'Etat qui s'est rendu sur place vendredi avec son épouse. Parmi les petits blessés, l'enfant originaire des Pays-Bas, hospitalisée à Genève, est "hors de danger", selon le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas.

Un septuagénaire, prénommé Manuel, est dans un état de santé plus grave. Il a reçu deux coups de couteau au niveau du cou et a été touché par une balle perdue lors de l'intervention. 

TÉMOIGNAGE

Yusuf a été légèrement blessé par l'assaillant d'Annecy. Âgé de 78 ans, il a reçu un coup de couteau dans le bras alors que l'homme s'enfuyait. Il témoigne face aux caméras du 13H de TF1.

LA DEMANDE PARTICULIÈRE DU "HÉROS AU SAC À DOS" À EMMANUEL MACRON

En visite à la préfecture d'Annecy ce vendredi, Emmanuel Macron a félicité Henri, le "héros au sac à dos". Qui lui a glissé une demande un peu particulière...

COMMENT PARLER DU DRAME À SES ENFANTS ?

L'attaque au couteau a suscité le choc et l'effroi. Pour les plus jeunes, susceptibles d'en entendre parler, voire de tomber sur des images, via les réseaux sociaux et parfois malgré eux, le potentiel traumatique est fort. Nicolas Georgieff, pédopsychiatre, insiste auprès de TF1info sur le rôle clé des parents qui doivent, face à un tel drame, rester "rationnels".

EMMANUEL MACRON QUITTE ANNECY

Emmanuel Macron quitte la préfecture d'Annecy après avoir salué les secours, les policiers et les citoyens. Il ne s'est pas rendu sur les lieux de l'attaque.

EMMANUEL MACRON : "VOUS AVEZ MA GRATITUDE"

"Vous avez donné l'image d'une France qui sauve" : Emmanuel Macron s'est exprimé à l'issue de sa visite auprès des secours, des policiers et des citoyens, depuis la préfecture d'Annecy.

LA FILLETTE NÉERLANDAISE "HORS DE DANGER"

La fillette néerlandaise blessée lors de l'attaque est désormais "hors de danger", a déclaré ce vendredi le ministre néerlandais des Affaires étrangères. "Soulagé d'apprendre que la Néerlandaise qui a été victime de l'attaque à l'arme blanche à Annecy hier est hors de danger", a déclaré Wopke Hoekstra sur Twitter.

Il a précisé que l'ambassadrice des Pays-Bas en Suisse, où la fillette a été hospitalisée, s'était entretenue avec un de ses parents.

EMMANUEL MACRON : "JE SUIS TRÈS FIER DE VOUS"

"En tant que président de la République, je suis très fier de vous", conclut Emmanuel Macron, ému, devant les secours, policiers et citoyens présents à la préfecture d'Annecy. "Très fier de ce qui a été fait par des compatriotes qui étaient là, et très fier de la place et du rôle que chacun a pris. Vous avez fait votre devoir, mais vous avez fait beaucoup plus. Cela me rend extrêmement fier. Ce visage de la France que vous avez offert, une France qui sauve, qui intervient, qui interpelle, qui soigne, est celui dans lequel nous croyons. Vous avez ma gratitude et ma fierté pour cela."

EMMANUEL MACRON FÉLICITE LE "HÉROS AU SAC À DOS"

Henri, 24 ans, a tenté de stopper l'assaillant avec son sac à dos. Depuis la préfecture d'Annecy, il est félicité par Emmanuel Macron.

EMMANUEL MACRON : "S'ATTAQUER À DES ENFANTS EST L'ACTE LE PLUS BARBARE"

"Nous sommes évidemment tous derrière les victimes et leurs familles", déclare Emmanuel Macron depuis la préfecture d'Annecy. "Le sens de ma présence est d'apporter le soutien de la Nation entière à ces enfants et ces familles, à Annecy, à ses habitants, au département, à la région. Je sais combien ces traumatismes restent."

"Le sens de ma présence est aussi de vous remercier", poursuit-il aux secours et aux policiers. "S'attaquer à des enfants est l'acte le plus barbare qui soit. Il ne m'appartient pas de faire des bilans médicaux, mais ce que m'ont dit vos confrères et que les choses vont continuer en s'améliorant. Vous avez été remarquables de professionnalisme et d'efficacité. Des citoyens sont intervenus avec beaucoup de courage pour s'interposer. Dans une actualité qui parfois nous fait voir le pire des visages de l'humanité, avoir reçu une éducation et porter de valeurs permet de faire de grands gestes. Merci infiniment d'avoir su intervenir."

E. MACRON AVEC LES "HÉROS" D'ANNECY

Depuis 15h, le président de la République est aux côtés des policiers et des secours intervenus la veille. "Merci pour votre courage", leur déclare-t-il notamment.

E. MACRON REMERCIE POLICIERS ET SECOURS

"Merci à vous pour ce qui a été fait", lance Emmanuel Macron aux policiers et aux secours, depuis la préfecture d'Annecy. "La rapidité de l'intervention a été un élément déterminant. [...] Merci pour votre courage."

LES MACRON EN PRÉFECTURE

Brigitte et Emmanuel Macron sont arrivés à la préfecture d'Annecy. Le chef de l'État et son épouse saluent les policiers et les secours.

GARDE À VUE DIFFICILE

L'état de Abdalmasih H., un réfugié syrien en errance en France après plusieurs années de stabilité en Suède, a été jugé "compatible avec la garde à vue" après son expertise psychiatrique. Dans les locaux du commissariat d'Annecy, cet homme de 31 ans n'a toujours pas donné de mobile à son geste.

GARDE À VUE PROLONGÉE

La garde à vue d'Abdalmasih H., l'auteur de l'attaque au couteau qui a blessé six personnes, dont quatre très jeunes enfants à Annecy, a été prolongée, a annoncé vendredi sur Twitter la procureure d'Annecy Line Bonnet-Mathis. Son état a été jugé "compatible avec la garde à vue" après son expertise psychiatrique, selon une source proche de l'enquête.

RENCONTRE

L'Élysée a confirmé qu'une rencontre allait être organisée entre le président et Henri, l'homme au sac à dos qui a fait reculer l'assaillant. "Ce matin nous avons indiqué que le Président et son épouse souhaitaient pouvoir rencontrer l’ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à apporter aide et soutien aux victimes et à leurs familles. Il en fait bien évidemment partie", a dit l'Élysée. Le jeune homme a expliqué sur LCI que cette rencontre devait se faire dans l'après-midi.

LE TÉMOIGNAGE D'HENRI, LE "HÉROS AU SAC A DOS"

"On ne réfléchit pas dans ces cas-là, j'ai agi comme tout le monde devait agir, avec les moyens qu'ils ont", a raconté l'homme qui a tenté d'arrêter l'agresseur. "Au départ, il voulait délibérément attaquer les enfants."

"J'AI AGI AVEC INSTINCT"

Le "héros au sac à dos", Henri, qui est intervenu lors de l'attaque pour tenter d'arrêter l'agresseur, a témoigné sur LCI. "Le moral va bien à partir du moment où les victimes vont bien", a-t-il déclaré, assurant avoir "agi avec instinct".

"Quand j'ai vu qu'il s'agissait d'une véritable agression au couteau, j'ai vraiment agi par instinct. C'était intolérable de voir ces enfants sans défense être attaqué de cette manière", a-t-il raconté, reconnaissant malgré tout "avoir eu peur pour sa vie".

IMAGES DE L'ARRIVÉE D'EMMANUEL MACRON AU CHU DE GRENOBLE

Le président de la République et son épouse sont arrivés à l'hôpital de Grenoble où sont hospitalisés trois des quatre enfants blessés dans l'attaque au couteau survenue hier à Annecy.

"AUJOURD'HUI, LEUR ÉTAT EST STABLE"

En déplacement dans les Bouches-du-Rhône, la Première ministre a donné des nouvelles des enfants blessés dans l'attaque, indiquant que leur état était désormais "stable". 

"Ils ont tous pu être opérés, ils sont sous surveillance permanente médicale. Aujourd'hui, leur état est stable", a précisé Elisabeth Borne.

EMMANUEL MACRON À GRENOBLE

Le président de la République et son épouse sont arrivés à Grenoble, où sont hospitalisés trois des quatre enfants blessés lors de l'attaque. Ce déplacement avait été annoncé plus tôt dans la matinée afin d'être "aux côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l'ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien".

DEUX ENFANTS TOUJOURS "EN URGENCE VITALE"

Selon Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, deux des quatre enfants blessés dans l'attaque au couteau survenue jeudi matin sont toujours "en urgence vitale". "De ce que je sais, il y aurait encore deux enfants qui seraient considérés en urgence absolue, en urgence vitale", a-t-il déclaré sur franceinfo.

MANIFESTATION D'UN COLLECTIF D'EXTRÊME DROITE

Un collectif d'extrême droite a manifesté dans la soirée à Annecy, malgré un décret d'interdiction publié par la préfecture. Entre 30 et 50 militants ont chanté la Marseillaise à l'heure du rendez-vous, avant de prendre la direction du parc puis de se disperser dans le calme sous la surveillance des forces de l'ordre. Les mêmes militants ont également déambulé plus tard dans la vieille ville en criant des slogans, avec la police toujours à proximité. 

EXAMEN PSYCHIATRIQUE

L'assaillant est actuellement en garde à vue et peut le rester jusqu'à 48 heures. Le ministre de l'Intérieur, présent au 20h de TF1 jeudi soir, a précisé qu'un examen psychiatrique était prévu ce vendredi matin. Ses motivations restent pour le moment obscures, le parquet a rappelé qu'il était "sans mobile terroriste apparent".

LE "HÉROS AU SAC À DOS"

Un homme a tenté de s’interposer lors de l'attaque à Annecy durant laquelle six personnes ont été blessées. Le "héros" a réussi à éloigner l’assaillant, avant qu’il ne soit neutralisé par les forces de l’ordre. Repéré par les Internautes, il aurait 24 ans et aurait entamé un tour des cathédrales de France il y a deux mois.

UNE GARDE À VUE DIFFICILE

Selon des informations du service police-justice de TF1/LCI, c'est une garde à vue difficile qui a débuté pour le suspect. Une source proche du dossier raconte que l'homme "n'est pas dans un état normal, tombe de sa chaise, se roule par terre, tient des propos assez incohérents". 

SA MÈRE EN ÉTAT DE CHOC

L'ancienne épouse d'Abdalmasih H., a manifesté de la stupeur à l'annonce de son implication dans le drame. De même, sa mère, qui vit aux Etats-Unis depuis dix ans, a confié à l'AFP être "en état de choc" depuis qu'elle a été informée du rôle de son fils dans l'attaque. Elle a expliqué que son fils, qui avait servi dans l'armée syrienne, a quitté son pays en 2011 au début de la guerre civile.

ELISABETH BORNE S'EXPRIME

De retour d'Annecy, la Première ministre a tweeté afin d'adresser ses pensées aux victimes et à leurs familles. Elle a également salué les services publics de sécurité, de secours et de soins. 

DARMANIN AU 20H

Gérald Darmanin : "Dimanche dernier, les policiers ont contrôlé cette personne puisqu'il se serait lavé dans le lac d'Annecy puisqu'il serait SDF. Une main courante a été faite, mais évidemment, il n'y avait rien à lui reprocher."

DARMANIN AU 20H

"Cela fait trois ans que je suis ministre de l'Intérieur. J'ai vu beaucoup de choses très difficiles, mais je pense que c'est la pire journée pour les Français. S'en prendre à des enfants, c'est innommable". 

DARMANIN AU 20H

"La France a étudié, comme le droit l'oblige, cette demande d'asile déposée fin octobre l'an dernier et le 4 juin, la notification qu'il ne pouvait pas avoir l'asile en France lui a été faite puisqu'il l'avait en Suède", explique le ministre de l'Intérieur qui évoque une "coïncidence troublante" entre son passage à l'acte et la réponse de l'administration française qui lui avait été faite dimanche dernier. 

DARMANIN AU 20H

Gérald Darmanin revient sur le statut du suspect : "Les services de renseignement français comme tous les services de renseignement du monde n'ont jamais entendu parler de lui", explique le ministre de l'Intérieur.  Cet homme était régulièrement sur le territoire national puisqu'il était réfugié en Suède depuis dix ans. C'est un Syrien qui, en 2013, a obtenu l'asile et une carte de résident en Suède.  Puis pour des raisons qu'on ne s'explique pas bien, il a fait une demande d'asile en Suisse,  en Italie et en France alors qu'il n'avait pas besoin de formuler puisqu'il avait l'asile depuis dix ans en Suède." 

DARMANIN AU 20H 

Après l'attaque au couteau ayant visé des enfants à Annecy, le ministre de l'Intérieur est l'invité de Gilles Bouleau  ▶️ À suivre sur TF1 et MYTF1 

VU DE SUÈDE

Selon le quotidien Aftonbladet, le suspect aurait eu à faire avec la justice suédoise à une seule reprise : "Une condamnation pour fraude aux allocations, car il percevait à la fois des allocations de chômage et des bourses d'études pendant ses études."

DARMANIN AU 20H DE TF1

Le ministre de l'Intérieur est l'invité de Gilles Bouleau ce soir. 

"UN MOMENT RÉPUBLICAIN CE WEEK-END"

L'édile annonce pour ce week-end "un moment républicain" pour marquer ce "moment de triste mémoire". Les formalités seront communiquées dans les prochaines heures. 

Un nouveau point presse pourrait être organisé demain sur cette triste affaire. 

LE MAIRE D'ANNECY PREND LA PAROLE

François Astorg, maire EELV d'Annecy, salue le travail des secours, de la police, et de "deux agents de la Ville qui ont tenté d'arrêter l'assaillant". 

L'édile rappelle que plusieurs cellules psychologiques ont été mises en place pour les témoins de la scène et les proches des victimes. 

"TROP TÔT POUR DIRE CE QU'IL SE DIT EN GARDE À VUE"

"Les premières auditions sont en cours. Il est trop tôt pour dire ce qu'il se dit en garde à vue", insiste la procureure de la République", rappelle la procureure aux journalistes qui l'interrogent à ce sujet. 

"TOUTE RÉCUPÉRATION QUELLE QU'ELLE SOIT EST INSUPPORTABLE"

Le préfet "appelle les concitoyens à la décence et au recueillement, nous avons des victimes particulièrement jeunes et l'événement est particulièrement traumatisant". "Toute récupération quelle qu'elle soit est insupportable" a-t-il ajouté.

Préfet et élus lancent un appel au calme alors que des appels à la "vengeance "sont diffusés sur certains réseaux d’extrême-droite depuis quelques heures. Une manifestation pourrait ainsi avoir lieu, ce soir bers 20 heures au bord du lac. "Sur le plan de l'ordre public, force restera à la loi. En lien avec madame le procureur, nous allons gérer la soirée pour qu'Annecy puisse se recueillir et que tous ceux qui souhaiteraient utiliser cet événement dramatique pour une cause quelle qu'elle soit soient traités comme il convient" a assuré le préfet précisant qu'il n'avait pas, pour l'heure, de déclaration de manifestation et qu'il ne pouvait donc pas interdire si nécessaire. "Nous ferons appel aux articles habituels du code pénal pour pouvoir traiter cette manifestation si elle devait avoir lieu sans déclaration" a-t-il dit. 

EN GARDE À VUE DEPUIS 10 HEURES CE MATIN 

"En l'état actuel, on a quelqu'un qui est en garde à vue depuis 10 heures. Il est inconnu de la police et de la justice et on essaie de connaître son mobile" rappelle Line Bonnet-Mathis, procureure de la République d'Annecy. 

"JE NE PEUX PAS EXCLURE UN ACTE INSENSÉ"

La procureure déclare qu'à cette heure, elle ne peut "exclure un acte insensé". Des investigations sont en cours pour connaitre le mobile et voir s'il ne s'agit pas d'un mobile religieux. Pour le moment, "il n'y a aucun élément qui permet d'évoquer un mobile terroriste", a-t-elle insisté rappelant qu'une évaluation de la situation était en cours par le parquet national antiterroriste. 

Quant à l'arme, la magistrate a rappelé que le suspect était en possession d'une seule arme: "un couteau pliable de type Opinel".  

"LE PARC A ROUVERT"

Les faits qui ont eu lieu à 9h41 ce jeudi matin dans un parc près du lac d'Annecy. Fermé pendant plusieurs heures, "le parc a rouvert", dans l'après-midi, indique la procureure. 

"UN SEUL ET UNIQUE AUTEUR"

 Line-Bonnet Mathis procureure de la République d'Annecy : "Des premiers éléments dont on dispose, le suspect est un réfugié politique sans domicile fixe et arrivé en France à 'l'automne 2022". "Je sais que des rumeurs circulent mais nous sommes sur un seul auteur et une unique scène", insiste-t-elle. 

"5 VICTIMES EN URGENCE ABSOLUE"

Line-Bonnet Mathis procureure de la République d'Annecy rappelle que le parquet a ouvert ce matin une enquête de flagrance pour tentatives d'assassinat. Parmi les victimes, quatre enfants et deux adultes. "Cinq des victimes sont en urgence absolue et un adulte est blessé plus légèrement".

NOUVELLE CONFÉRENCE DE PRESSE DE LA PROCUREURE ET DU PRÉFET

Yves Le Breton, préfet de la Haute-Savoie et Line-Bonnet Mathis procureure de la République d'Annecy, viennent de commencer un nouveau point presse. Le préfet salue la "rapidité des forces de secours qui ont permis une interpellation rapide de l'auteur". Il remercie aussi les secouristes : Samu, Croix-rouge... 

EN GARDE A VUE, LE SUSPECT SE ROULE PAR TERRE ET POUSSE DES CRIS 

Selon un source proche du dossier à TF1-LCI, le suspect a été examiné par un psychiatre. Le dialogue au cours de sa garde à vue est difficile : l'homme tombe de sa chaise, se roule au sol et pousse des hurlements. 

LE VAINQUEUR DU TOUR DE FRANCE REND HOMMAGE AUX VICTIMES

Au bord des larmes, le cycliste Jonas Vingegaard, vainqueur du dernier Tour de France, a rendu hommage aux victimes de l'attaque d'Annecy après avoir remporté la 5e étape du Critérium du Dauphiné jeudi à Salins-les-Bains (Jura).

"Je suis très content de ma performance. Mais dans un jour comme celui d'aujourd'hui, avec ce qui s'est passé à Annecy, le cyclisme n'a pas vraiment d'importance", a dit le Danois, très ému, lors d'une interview sur la ligne d'arrivée.

"Ma pensée va à toutes les familles", a ajouté le coureur de Jumbo-Visma, jeune papa, qui a paru au bord des larmes, avant de partir vers le podium pour endosser le maillot jaune de leader de la course.

HOMMAGE

"Un jour comme celui-là, après ce qu'il s'est passé à Annecy, le cyclisme n'est pas important. Mes pensées sont avec toutes les familles", a déclaré le vainqueur danois de l'étape du Dauphiné Libéré, le Danois Jonas Vingegaard. 

UNE MESSE À ANNECY VENDREDI À 18 HEURES

"Suite à l'agression qui s'est produite ce jeudi 8 juin à Annecy, au cours de laquelle des enfants et des adultes ont été grièvement blessés, je tiens à exprimer ma profonde tristesse aux victimes et à leurs familles, ainsi qu'à tous les Annéciens éprouvés par ce drame qui nous touche profondément. Je les assure de la prière de l'ensemble de la communauté catholique"écrit Monseigneur Yves Le Saux ce jeudi dans un communiqué. 

"Ce drame nous interroge sur la violence qui traverse notre société et nous engage à travailler toujours davantage, ensemble, pour la combattre", commente l'évêque d'Annecy. Il célèbrera une messe demain vendredi 9 juin à 18 h à la cathédrale d'Annecy, à l'intention des victimes et de leurs familles. Cette messe sera suivie d'un temps de prière, jusqu'à 19 h 30.

IL A CONFIÉ À SON EX QU'IL VIVAIT DANS UNE ÉGLISE

Selon l'ex du suspect contactée par l'Agence France Presse, ce dernier lui aurait confié il y a quatre mois qu'"il habitait dans une église. "

"Je n'ai plus beaucoup de nouvelles, il s'est montré très fuyant. Il m'a appelée il y a quatre mois, il habitait dans une église. Mais je n'en sais pas beaucoup plus, il est surtout en contact avec sa famille qui vit aux États-Unis", a ajouté l"ex-femme, également originaire du Moyen-Orient.

Contacté par TF1info, le diocèse assure ne confirme ni n'infirme pas le fait qu'il vivait dans un édifice religieux d'Annecy. "Nous n'avons pas du tout connaissance de ça", nous dit-on.

IL AURAIT QUITTÉ LA SUÈDE "IL Y A HUIT MOIS"

Selon l'ex-femme du suspect, le départ de son ex de Suède est lié au fait qu'il n'a "pas réussi à obtenir la nationalité suédoise".

"Nous nous sommes rencontrés en Turquie, nous sommes tombés amoureux et nous sommes venus ici (en Suède). Après deux ans, nous nous sommes mariés, mais il n'a pas pu obtenir la nationalité suédoise, donc il a décidé de quitter le pays. Nous nous sommes séparés parce que je ne voulais pas quitter la Suède", a-t-elle confié au téléphone à l'AFP.

Ce départ a eu lieu "il y a huit mois", selon la jeune femme, qui a confirmé qu'il avait obtenu le statut de réfugié en Suède.

L'EX-FEMME DU SUSPECT LE DÉCRIT COMME "TRÈS GENTIL"

Le suspect syrien de l'attaque au couteau visant des jeunes enfants à Annecy avait rejoint la France il y a huit mois depuis la Suède où il vivait, car il n'arrivait pas à obtenir la nationalité suédoise, a déclaré à l'AFP son ex-femme.

La jeune femme, qui partageait sa vie avec lui jusqu'à l'an dernier dans le sud-ouest de la Suède, a affiché son incrédulité face à l'acte imputé au trentenaire, dont elle a divorcé il y a quelques mois.

"Je ne sais pas ce qu'il lui est arrivé, ce que vous me dites, c'est terrible. Mais je n'ai pas eu de contact avec lui, je ne sais pas où il vit, ni comment il va psychologiquement", a confié l'ex-épouse, sous couvert de l'anonymat, décrivant son ex comme quelqu'un de "très gentil". 

LE MAIRE D'ANNECY DÉNONCE UN ACTE "EFFROYABLE"

"Ce qu'il s'est passé ce matin est effroyable, inacceptable", a déclaré François Astorg, maire EELV d'Annecy, face à la presse. "On a mis en place une cellule psychologique pour les parents dont les enfants sont scolarisés autour du lieu de l'attaque" a-t-il précisé cet après-midi. 

"AU NOM DE JÉSUS CHRIST" A DIT L'AUTEUR AU MOMENT DE L'ATTAQUE

Le Syrien qui a attaqué au couteau jeudi à Annecy des enfants en bas âge, dont deux ont un pronostic vital engagé, a dit à deux reprises en anglais lors de l'attaque "au nom de Jésus Christ", peut-on entendre dans une vidéo consultée par l'AFP et confirmée de source proche du dossier.

L'assaillant, qui portait une croix chrétienne quand il a été interpellé, s'était présenté comme un "chrétien de Syrie" lors de sa demande d'asile à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) le 28 novembre 2022.

"PERSONNE NE PEUT IMAGINER LA BARBARIE, L'AMPLEUR DE LA VIOLENCE DE CE QU'IL S'EST PASSÉ"

"L'ALLEMAGNE EST SOUS LE CHOC"

Le chancelier Olaf Scholz a réagi sur Twitter après que l'on a appris qu'une des victimes était un enfant allemand.

LES VICTIMES MINEURES ÂGÉES DE 22 MOIS, 24 MOIS ET 3 ANS

"On a un enfant de 22 mois, deux enfants de deux ans et un enfant de trois ans parmi les quatre victimes mineurs. L'un d'eux est de nationalité néerlandaise, un autre de nationalité anglaise. C'était des touristes" a détaillé la procureure. 

La magistrate a précisé que de nombreuses victimes, pas blessées mais très choquées par les événements, avaient été également prises en charge.

"Ce sont de tout petits enfants qui ont été blessés vraiment très grièvement. 'Je pense qu'en tant que parents et en tant que citoyens, on imagine... On est déjà très choqués. On a pu échanger ceux qui sont intervenus pour sauver ces enfants. Je peux vous assure que c'est très très choquant. Je peux vous assurer que c'est une énorme émotion pour ceux qui sont intervenus dans les meilleurs délais pour assurer la prise en charge de ces victimes", a commenté Elisabeth Borne, rappelant que parmi les victimes figurent de "très très jeunes enfants".  La conférence de presse s'est terminée sur ces mots. 

LE SUSPECT "N'A PAS D'ANTÉCÉDENT JUDICIAIRE"

"L'auteur présumé des faits est un sans domicile fixe et qui a un parcours migratoire en Europe avec une demande d'asile qui lui a été accordée pas par la France", a expliqué la procureure. 

"Il s'agit d'un Syrien qui a le statut de réfugié en Suède depuis dix ans. Il a demandé l'asile en France mais c'était sans objet puisqu'il a déjà le statut de réfugié. C'était donc a priori un individu isolé, Syrien avec un statut de réfugié" a ajouté Elisabeth Borne. La Première ministre a par ailleurs expliqué que les services français avaient pris contact avec les services judiciaires et de renseignements des autres pays en Europe et au-delà pour faire des vérifications sur cet individu. "Ce monsieur n'a pas d'antécédent judiciaire. Il n'est connu d'aucun service de renseignement et on n'a pas identifié d'antécédents psychiatriques", a-t-elle souligné. 

"LES QUATRE MINEURS SONT EN ÉTAT D'URGENCE ABSOLUE"

Sur les six victimes, quatre mineurs et deux adultes. "Les quatre mineurs sont en état d'urgence absolue. Ils ont été transférés dans divers établissements hospitaliers du ressort et en Suisse. Ils ont tous été victimes de blessures à l'arme blanche. Un des adultes a également été victime de coups à l'arme blanche et une sixième personne a été victime dans un premier temps de coups de couteau de l'auteur puis a été, au moment de l'intervention des services de police, blessé par une arme à feu utilisée par les services de police", a détaillé la procureure. 

L'auteur qui a été interpellé "n'a été trouvé porteur d'une seule arme, un couteau', qui est actuellement en la possession des enquêteurs", a précisé la procureure de la République d'Annecy. "Il n'est pas blessé ou très légèrement et est actuellement en garde à vue. Il va être entendu sur ses motivations qui restent à déterminer".

Par ailleurs, une enquête a été ouverte pour savoir dans quelles circonstances les policiers ont fait usage de leur arme à feu. 

"AUCUN MOBILE TERRORISTE APPARENT"

Une enquête est en cours du chef de 'tentatives d'assassinat'. Elle a été confiée à la direction centrale de la police judiciaire. "Le mis en cause est actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat de police d'Annecy. Le mobile reste à déterminer. Selon les premiers éléments de l'enquête, il n'y a pour l'heure aucun mobile terroriste apparent. Une évaluation est en cours par le parquet national antiterroriste" a souligné la procureure de la République d'Annecy, Line Bonnet-Mathis, qui se trouvait aux côtés de la Première ministre. "En l'état, nous n'avons pas d'élément qui pourrait nous laisser entendre qu'il y ait une motivation terroriste". 

ELISABETH BORNE S'EXPRIME

La Première ministre a dénoncé à l'occasion d'une conférence de presse donnée depuis Annecy  un acte "inqualifiable.""Quand ça touche des enfants, je pense que l'on est chacun touché au plus profond de nous même. Aujourd'hui, c'est tout un pays qui est sous le choc", a-t-elle déclaré. 

"Mes premières pensées vont aux enfants qui sont encore dans un état grave et aux adultes qui ont été blessés", a-t-elle dit saluant le travail des secours et de la police arrivés sur le terrain. "Aujourd'hui, c'est le temps de l'émotion", a-t-elle ajouté apportant "le soutien et la solidarité de toute la Nation".

"UN ACTE INQUALIFIABLE ET IMPARDONNABLE" POUR NICOLAS SARKOZY

"Acte aussi inqualifiable  qu’impardonnable à Annecy. Mes pensées les plus affectueuses vont aux victimes et à leurs proches. La France est bouleversée qu’on puisse attaquer les plus fragiles de ses enfants", vient de tweeter l'ancien Président Nicolas Sarkozy. 

DES VICTIMES DE DIFFÉRENTES NATIONALITÉS

Sur les six personnes blessées ce jeudi matin à Annecy figurent quatre enfants de 22 à 36 mois. Trois des victimes, deux enfants et un adulte, ont un pronostic vital engagé. Un enfant anglais et un de nationalité néérlandaise figurent parmi les blessés. 

ELISABETH BORNE ARRIVE À LA PRÉFECTURE D'ANNECY 

La Première ministre Elisabeth Borne vient d'arriver à la préfecture d'Annecy où une conférence de presse est prévue. La procureure de la République et le maire d'Annecy notamment devaient prendre la parole à cette occasion. 

LE SUSPECT A UN ENFANT DE 3 ANS

Selon plusieurs sources, le suspect est marié et a un enfant âgé de trois ans, le même âge que plusieurs des victimes visées ce matin par des coups de couteau. Les deux seraient toujours en Suède. Le trentenaire était lui arrivé en France fin 2022.

ÉLISABETH BORNE ET GERALD DARMANIN  SUR PLACE

Le ministre de l'Intérieur est arrivé il y a quelques minutes à Annecy, il va accueillir dans quelques minutes la Première ministre, qui se rend, elle aussi, sur place. Ils iront ensemble avec le préfet sur les lieux du drame. 

LA RÉACTION DE LA SECRÉTAIRE D'ÉTAT CHARGÉE DE L'ENFANCE

"Des enfants sont victimes d’une attaque au couteau dans un square à Annecy. Une nouvelle fois, nos enfants sont la cible de l’augmentation des violences dans notre société. Je remercie les forces de l’ordre qui ont interpellé l’agresseur. Cet acte ne pourra pas rester impuni" écrit Charlotte Caubel, Secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance sur Twitter. 

AVANT LA FRANCE, LE SUSPECT VIVAIT EN SUÈDE

Avant de venir en France en fin d’année dernière, le suspect, âgé de 31 ans et de nationalité syrienne, était résident en Suède depuis 2013, selon le ministère de l'Intérieur. 

"JE VOIS LE MEC QUI ARRIVE EN FACE DE MOI" 

L'ASSAILLANT SE DIT "CHRÉTIEN DE SYRIE"

POINT PRESSE À 14 h 45

La préfecture de Haute-Savoie vient d'annoncer la tenue d'un point presse ce jeudi à 14 h 45 concernant le drame qui s'est déroulé ce jour près du lac d'Annecy. 

CE QUE L'ON SAIT DE L'HOMME INTERPELLÉ

LE POINT A LA MI-JOURNÉE APRÈS LE DRAME D'ANNECY

IL AFFIRME AVOIR VU LE SUSPECT DANS LE PARC "DEPUIS 2 OU 3 JOURS"

"DES GENS CRIAIENT EN DISANT QU'IL Y AVAIT PLUSIEURS ENFANTS"

RÉACTION D'ANTOINE ARMAND, DÉPUTÉ RENAISSANCE

SOUTIEN DES SAPEURS-POMPIERS DE FRANCE 

"Les sapeurs-#pompiers de France expriment tout leur soutien aux victimes et aux familles touchées par cette  attaque d’une cruauté inqualifiable", ont tweeté les soldats du feu vers 12h45.

DERNIER BILAN DE LA PRÉFECTURE : 6 VICTIMES DONT 4 ENFANTS

LES DERNIÈRES INFORMATIONS SUR PLACE

LE SUSPECT ÉTAIT DANS LE PARC DEPUIS PLUSIEURS JOURS

"Ce mec-là, ça faisait deux, trois jours que je le voyais, vers le parc des gamins. Il ne bougeait pas, il restait la journée assis là depuis quelques jours. (...) Il ne faisait rien de mal, il était assis face au lac et il regardait ce qui se passait. Il ne portait pas de turban, il avait un maillot qu'il mettait sur la tête, qu'il trempait dans le lac et qu'il se mettait sur la tête pour se rafraichir. Il ne parlait à personne", raconte à LCI-TF1 un commerçant qui vit aux abords du lac d'Annecy. 

STATUT DE RÉFUGIÉ EN SUÈDE

L'homme interpellé est de nationalité syrienne selon le ministère de l'Intérieur. Il avait introduit sa demande d’asile à l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) le 28 novembre 2022). Entre temps, il avait obtenu le statut de réfugié en Suède par une décision du 26 avril 2023. Il était régulier du point de vue du droit de l’Union.

LES ÉCOLES DÉCONFINÉES

Par mesure de précaution, les établissements scolaires d'Annecy avaient été confinés à partir de 11h10. La mesure vient d'être levée, indique Le Dauphiné Libéré. 

LE MAIRE DE MARSEILLE "TERRIBLEMENT CHOQUÉ"

"Terriblement choqué par l’effroyable attaque sur des enfants et un adulte à Annecy, commente Benoît Payan, maire de Marseille. Toutes mes pensées aux familles qui subissent un acte d’une lâcheté sans nom. Hommage aux forces de police qui ont pu intervenir rapidement."

RÉACTION D' ÉRIC ZEMMOUR

"Dans les heures qui vont suivre, alors que des enfants viennent d'être poignardés, ils vont essayer de vous reprocher votre colère. Ils vont nous traiter de récupérateurs. Ils vont encore faire diversion. Ils nous mettent en danger. Vous avez le droit de refuser de voir notre pays sombrer. Vous avez le droit d'être en colère. Vous avez le droit de refuser ces francocides", pointe  Éric Zemmour, président de Reconquête sur Twitter. 

DES MESURES À PRENDRE

"Encore une tragédie effroyable, et sur des enfants ! Combien de temps allons-nous encore perdre à bavasser plutôt que de prendre les mesures indispensables pour protéger les Français ? #Annecy", écrit Bruno Retailleau, · Président du groupe Les Républicains.

LE TÉMOIGNAGE D'UN COMMERÇANT  À COTÉ DU PARC

"L'HORREUR LA PLUS ABSOLUE A FRAPPÉ  NOS ENFANTS"

"L’horreur la plus absolue a frappé nos enfants à Annecy", s'indigne  Éric Dupond-Moretti sur Twitter.  "Merci aux forces de l'ordre pour leur intervention rapide.  La Justice est saisie et la procureure de la République d’Annecy est sur place. Je pense d’abord aux victimes et à leur famille", ajoute le ministre de la Justice. 

LE SUSPECT ÉTAIT DANS LE PARC DEPUIS PLUSIEURS JOURS 

"Ce mec-là, ça faisait deux, trois jours que je le voyais, vers le parc des gamins. Il ne bougeait pas, il restait la journée assis là depuis quelques jours. (...) Il ne faisait rien de mal, il était assis face au lac et il regardait ce qui se passait. Il ne portait pas de turban, il avait un maillot qu'il mettait sur la tête, qu'il trempait dans le lac et qu'il se mettait sur la tête pour se rafraichir. Il ne parlait à personne", raconte ce commerçant qui vit aux abords du lac d'Annecy. 

"NOUS SOMMES TOUS PROFONDÉMENT ET INTIMEMENT MEURTRIS"

"C'est une attaque qui nous bouleverse tous profondément. Je crois que nous sommes profondément et intimement meurtris. Il s'agit d'enfants, de nos enfants. Le gouvernement est aux côtés des victimes, aux côtés de leurs familles."  a réagi Gabriel Attal

"ATTAQUE D'UNE LÂCHETÉ ABSOLUE" DÉNONCE EMMANUEL MACRON

"Attaque d’une lâcheté absolue ce matin dans un parc à Annecy. Des enfants et un adulte sont entre la vie et la mort. La Nation est sous le choc. Nos pensées les accompagnent ainsi que leurs familles et les secours mobilisés" vient de tweeter le président de la République Emmanuel Macron.

PRONOSTIC VITAL ENGAGÉ POUR DEUX ENFANTS ET UN ADULTE

L'attaque  a fait cinq blessés dont quatre enfants, le pronostic vital étant engagé pour deux enfants et un adulte, selon un nouveau bilan communiqué à l'AFP par une source proche du dossier.

L'agresseur interpellé par la police avait des papiers d'identité selon lesquels il était de nationalité syrienne, inconnu des fichiers de police et a un statut de réfugié. À ce stade, son identité n'est pas confirmée à 100%, a-t-on ajouté d'une autre source proche du dossier.

LE PNAT NE S'EST PAS SAISI POUR L'INSTANT

Le parquet national antiterroriste (PNAT) ne s'est pas encore saisi des faits. La situation est en cours d'évaluation. 

"SOUTIEN AUX VICTIMES DE CETTE TERRIBLE ATTAQUE"

"Tout mon soutien aux victimes de cette terrible attaque et aux forces de l’ordre intervenues ce matin pour neutraliser l’assaillant" écrit , Virginie Duby-Muller, députée LR de la 4ème circonscription de Haute-Savoie ·

LA PROCUREURE DE LA RÉPUBLIQUE D'ANNECY SUR PLACE

 Line Bonnet-Mathis, procureure de la République d'Annecy s'est rendue très rapidement ce jeudi dans le parc où les agressions ont été commises. Elle s'y trouvait toujous en fin de matinée.  

UN ACTE "INNOMMABLE"

"S’en prendre à de jeunes enfants, c’est commettre l’innommable. Je pense aux victimes, à leurs parents et à leurs familles.  À Annecy, les élèves des écoles avoisinantes ont été mis immédiatement en sécurité grâce à la réactivité des équipes éducatives", réagit Pap Ndiaye, ministre de l'Éducation nationale.

"NOTRE CŒUR EST EN MIETTE"

"Comment est-ce possible ? Attaquer des petits ! Les frapper avec un couteau ! Notre cœur est en miette à devoir le vivre. Aux enfants notre affection douloureuse. Aux parents, toute notre compassion affligée", a commenté Jean-Luc Mélenchon, dirigeant de La France insoumise. 

"LE SOMMET DE L'ABOMINATION"

"L'horreur, encore. Cette attaque sur des enfants est le sommet de l'abomination. J'adresse tout mon soutien aux victimes et à leurs proches. Bravo à nos policiers pour le courage dont ils ont fait preuve en interpellant l'assaillant", écrit  Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne Rhône-Alpes 

RÉACTION DU GROUPE RN 

"C’est avec effroi et horreur que nous apprenons l’agression de jeunes enfants à Annecy par un individu armé d’un couteau. Mes pensées accompagnent les victimes et leurs proches" a réagi Marine Le Pen sur Twitter.

UNE "EFFROYABLE ATTAQUE"

François Astorg, le maire d'Annecy, réagi face à cette "effroyable attaque" survenue ce matin sur le Pâquier. Il s'exprimera à 12h30 avec le préfet de Région et le procureur d'Annecy. "Nous vous prions d'éviter le secteur du Pâquier pour le bon déroulement des opérations", rappelle l'élu. 

CE QUE L'ON SAIT

Notre journaliste Marie Belot nous donne des détails sur le déroulement des faits.

LA PRÉFECTURE ANNONCE L'OUVERTURE D'UNE CELLULE D'INFORMATION

Une cellule d'information au public est activée à la préfecture de la Haute-Savoie. Elle est joignable au 04 50 33 61 33, annonce la préfecture.

"UNE ATTAQUE ABOMINABLE" 

Antoine Armand, le député de Haute-Savoie, a dénoncé sur Twitter une "attaque abominable au couteau sur des enfants dans une aire de jeu à Annecy". "Nous n’en savons encore que très peu mais tout mon soutien aux victimes, aux proches, aux forces de l’ordre et secours. Avec vous en pensée", a réagi le député Renaissance. 

BORNE ET DARMANIN SE RENDENT SUR PLACE

Elisabeth Borne va se rendre sur place. La Première ministre ne sera pas la seule à faire le déplacement. Le ministre de l'Intérieur part lui aussi pour Annecy. Emmanuel Macron a lui annoncé suivre de près la situation. 

L'HOMME INTERPELLÉ SERAIT UN SYRIEN NÉ EN 1991

L'agresseur présumé a été interpellé juste après les faits. Sur lui, les policiers du commissariat d'Annecy ont retrouvé son permis. Selon le document, le suspect est de  nationalité syrienne et est né en 1991.

JARDIN DE L'EUROPE ET SUR LE PÂQUIER

La préfecture de Haute-Savoie a précisé que l'attaque avait eu lieu  au jardin de l'Europe et sur le Pâquier. "Merci d'éviter le secteur et de ne pas gêner l'intervention des autorités", écrivait-elle sur les réseaux sociaux vers 10 heures alors que les agressions au couteau venaient d'avoir lieu. 

HOMMAGE AUX VICTIMES

Députés et membres du gouvernement ont observé jeudi une minute de silence à l'Assemblée nationale, après l'attaque.

INTERVENTION RAPIDE DES FORCES DE L'ORDRE

L'attaque a eu lieu ce jeudi matin à 9h45. Peu après, le ministre de l'Intérieur a confirmé l'événement et donné des informations sur Twitter.

"Plusieurs personnes dont des enfants ont été blessés par un individu armé d’un couteau dans un square à Annecy. L’individu a été interpellé grâce à l’intervention très rapide des forces de l’ordre", a écrit Gérald Darmanin.