ATTENTAT - Une semaine jours après que Khamzat Azimov a tué un passant et en a blessé quatre autres avec un couteau à Paris avant d'être abattu, deux de ses proches ont été relâchées. Son ami interpellé ce dimanche a en revanche été mis en examen.
Ce live est à présent terminé.
Les deux jeunes femmes proches proches de Khamzat Azimov, interpellées jeudi 17 mai dans le cadre de l'enquête sur l'attaque au couteau samedi dernier dans le 2e arrondissement de Paris, ont été relâchées après deux jours de garde à vue.
Urgent
Abdul Hakim A. a été mis en examen du chef d'association de malfaiteurs terroristes en vue de préparer des crimes d'atteinte aux personnes. Il a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet, indique une source judiciaire à LCI.
En direct
Le terroriste avait des liens d'amitié avec un certain Abdul Hakim A, faisant l'objet d'une fiche S. Tous deux étaient à Paris en janvier 2017 pour le mariage d'Abdul Hakim A avec une jeune femme en partance pour la Syrie.
Du 12 au 13 mai, Abdul Hakim A a eu une activité internet très soutenue. Dans la nuit, il a adressé un chant djihadiste à sa sœur et un message lui disant "je t'aime". Devant les enquêteurs, il conteste avoir aidé à préparer l'attentat et indique ne pas avoir vu Azimov récemment. Son téléphone portable est introuvable à ce stade.
Il a été déféré devant le parquet pour association de malfaiteurs. Son placement en détention provisoire a été requis. Deux autres jeunes femmes proches d'Abdul Hakim et de Khamzat Azimov ont été interpellées.
En direct
Les parents du terroriste ont été interpellés le 13 mai et placés en garde à vue. Ils décrivent un "garçon timide" et ont reconnu leur fils sur la vidéo d'allégeance.
Le 15 mai, ils ont été relâchés, en l'absence d'éléments montrant leur implication.
En direct
Le procureur rappelle que Azimov a été nationalisé en 2010. Il n'a jamais été condamné mais faisait l'objet d'une fiche S depuis juillet 2016, en raison de liens d'amitié avec une personne dans la mouvance islamiste.
Ses parents indiquent qu'il poursuivait des études d'infirmier et vivait avec ses parents.
La perquisition a permis de saisir un disque dur montrant des recherches en lien avec le terrorisme, ainsi qu'une batterie de couteaux de cuisine, dont un était manquant.
En direct
François Molins revient sur l'intervention des policiers :
Les trois fonctionnaires se trouvent face à l'assaillant qui crie "je vais vous buter".
L'un d'entre eux fait usage de son arme après que le taser n'a pas fonctionné.
Sur le corps du terroriste, un couteau à la lame cassée est retrouvée.
Le terroriste ne portait aucun objet personnel sur lui, ses empreintes été inconnues. Mais les enquêteurs font le rapprochement avec un certain Khamzat Azimov, entendu comme témoin en avril 2017 dans le cadre d'une autre procédure.
En direct
Une victime a une ITT de 45 jours, une autre une incapacité provisoire de dix jours.
Une femme présente des contusions à la tête, un homme présente des blessures aux côtes et une autre femme présente une blessure à l'épaule. Deux d'entre eux assurent que l'assaillant a crié "Allah Akbar" dans "un arabe incorrect".
En direct
A 20h43, il blesse à la tête une autre femme
Puis il brise la lame de son couteau et s'en prend à une dernière passante au passage Choiseul.
Il est ensuite neutralisé par les policiers.
En direct
Nous le savions déjà : la section anti-terroriste du paris est saisie des faits et une enquête en flagrance est ouverte.
Le procureur apporte quelques éléments supplémentaires :
A 20h33, le terroriste est identifié avenue de l'Opéra, sa main gauche dissimulant un objet
A 20h41, il croise un jeune homme, le dépasse puis se rapproche de lui par derrière pour le frapper à plusieurs reprises. La victime est décédée d'une hémorragie aiguë causée par dix plaies.
En direct
François Molins exprime ses pensées pour "les proches de la victime décédée ou les victimes blessés à jamais dans leur chair". Il souligne "le sang-froid" des policiers présents qui ont neutralisé le terroriste.
CONFÉRENCE DE PRESSE
Le procureur de la République de Paris François Molins devrait s'exprimer sur l'enquête dans les minutes qui suivent.
PORTRAIT
C'est un ami d'enfance du terroriste.
Urgent
SUITE
A l’issue de sa garde à vue, Aboul Hakim A., l'ami de Khamzat Azimov, l'assaillant de samedi soir, a été déféré cet après-midi devant un juge antiterroriste en vue d'une mise en examen, a appris LCI de source judiciaire.
CONFERENCE DE PRESSE
François Molins, le procureur de Paris, s'adressera devant les journalistes pour faire le point sur l'enquête à 18h. Abdoul Hakim A, l'un des amis de l'assaillant, est toujours en garde à vue cet après-midi. Il a été interpellé dimanche à Strasbourg,
HOMMAGE
Les trois policiers qui sont intervenus samedi 12 mai pour neutraliser Khamzat Azimov seront reçus, jeudi 17 mai à l'Elysée, a annoncé le Palais. A partir de 19h45, le Président Macron leur témoignera "la reconnaissance du pays pour leur engagement et leur courage au service de leurs concitoyens". Ils seront accompagné par des membres de leur hiérarchie.
HOMMAGE
Cérémonie d’hommage à Ronan Gosnet, jeune Parisien assassiné lors de l’attentat du 12 mai 2018, rue #Monsigny . Une nouvelle fois meurtrie en son coeur, #Paris pleure, mais demeure debout, unie, plus forte que jamais. #FluctuatNecMergitur pic.twitter.com/GwdGse1Bzt — Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 16 mai 2018
HOMMAGE
Une cérémonie d'hommage au jeune homme décédé dans l'attaque au couteau a eu lieu ce mercredi matin dans le quartier de l'Opéra Garnier.
"Paris a été frappé une nouvelle fois", a déploré la maire PS Anne Hidalgo. "Un jeune homme est mort, un Parisien, Ronan Gosnet, qui aimait cette ville, qui y travaillait".
La maire était accompagnée du maire écologiste du 2e arrondissement Jacques Boutault, de la maire LR du 5e Florence Berthout, de la présidente LR du conseil régional d'Ile-de-France Valérie Pécresse et du député LREM de Paris Sylvain Maillard. Les élus se sont ensuite rendus sur le lieu de l'attaque, qui a fait quatre blessés et dont l'auteur a été tué par la police, pour déposer une gerbe et observer une minute de silence.
"Cette ville est debout, elle est rassemblée", a-t-elle dit. "Chaque fois qu'on a essayé de nous diviser ou d'entraîner des affrontements entre des Parisiens à travers ces attaques, les terroristes n'ont pas eu gain de cause, ils ne gagneront pas cette bataille-là". La maire a souligné l'attitude "héroïque" des policiers mais aussi des commerçants et des habitants qui ont "eu exactement les bons réflexes pour mettre à l'abri leur personnel, (et) les clients qui étaient dans les différents restaurants".
"Chacun a trouvé dans un grand calme quelque chose d'extrêmement fort, a trouvé en lui les ressources pour faire ce qu'il devait faire. Cela m'a vraiment impressionnée", a-t-elle déclaré
Urgent
JUSTICE
Les gardes à vue du père et de la mère de Khamzat A. ont été levées ce soir en l'absence d'élément les incriminant à ce stade. La garde à vue d'Abdul Hakim A, a pour sa part été prolongée par le juge des libertés de la détention.
HOMMAGE
PROFIL
Il est également d'origine tchétchène.
GARDE À VUE
En milieu de matinée ce mardi, les parents de l’assaillant et Abdoul Akim A., tous interpellés dimanche après-midi, étaient toujours en garde à vue.
Urgent
GARDE À VUE
Les gardes à vue des parents de l’assaillant ont été prolongées ce soir par le juge des libertés et de la détention. Celle d'Abdoul Akim A., l'ami de l'assaillant, a été prolongée dans la journée par le parquet.
TCHÉTCHÉNIE
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a condamné lundi la posture "insupportable" du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov qui a imputé à la France la "responsabilité" de l'attaque commise à Paris par un Français originaire de Tchétchénie.
"Nous n'avons pas de leçons à recevoir d'un dictateur qui ne respecte pas le début du commencement de l'Etat de droit dans son propre pays et qui par ailleurs sait très bien qu'il y a des milliers de Tchétchènes qui combattent du côté des rangs de Daech", a déclaré le chef de la diplomatie française
STRASBOURG
Une cellule d'écoute et de soutien a été mise en place au lycée Marie-Curie de Strasbourg où étaient scolarisés Khamzat Azimov, l'auteur de l'attaque au couteau de samedi à Paris, et son ami, interpellé dimanche dans la capitale alsacienne, a annoncé l'académie de Strasbourg.
LAURENT WAUQUIEZ
Je demande au président de la République de réunir l'ensemble des chefs de parti pour échanger sur les mesures efficaces à prendre dans la lutte contre le terrorisme. Quand il s’agit de protéger les Français, toutes les propositions doivent être étudiées, sans sectarisme. — Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 14 mai 2018
VIDÉO
L'assaillant de samedi soir était d'origine tchétchène. Ce n'est pas la première fois que des Tchétchènes ou des personnes issues de Tchéchénie commettent des attentats. Existe-il une "filière tchétchène" ?
Urgent
SUSPECT
Selon une source proche de l'enquête, l'ami de Khamzat Azimov interpellé à Strasbourg a été transféré ce lundi au siège de la DGSI à Levallois-Perret. Les enquêteurs cherchent à établir si l'auteur de l'attaque au couteau a bénéficié de complicités.
TERRORISTE
En garde à vue, les parents de Khamzat Azimov décrivent leur fils comme étant un musulman peu pratiquant. Ils disent tomber des nues. D’après eux, samedi dernier, il aurait quitté le domicile familial vers 16h, ne prenant sur lui que son téléphone portable (qui reste toujours introuvable ce lundi matin).
SUSPECT
Abdoul Hakim Anaïev, toujours en garde à vue ce lundi matin, s'est dit musulman pratiquant, mais modéré, face aux enquêteurs. Il dit aussi ne pas cautionner les attentats. Il explique qu’il était ami avec Khamzat Azimov mais jure ne plus avoir eu de contacts avec lui depuis des semaines. Anaïev avait 7 téléphones portables chez lui lors de son arrestation. Il affirme avoir perdu son téléphone principal, celui dont il se servait le plus...
Info tf1/lci
URGENT
Selon nos informations, le 3e gardé à vue, interpellé à Strasbourg dimanche, s’appelle Abdoul Hakim Anaïev. Lui aussi d'origine tchétchène, il est connu des services de renseignement français comme étant l’ancien époux religieux d’Inès Hamza, une militante radicalisée pro-djihad (elle a essayé de se rendre en Syrie en janvier 2017). Le couple avait réfléchi à partir vivre ensemble en Syrie ou en Irak, sans y parvenir. C’est parce qu’il était en lien avec ce couple que Khamzat Azimov avait été entendu par la Brigade criminelle de Paris le 6 avril 2017, librement, sans être mis en cause (la police n’avait du coup samedi soir ni son ADN ni ses empreintes digitales), sans poursuites judiciaires derrière. Azimov n’était pas dans le collimateur de la DGSI, contrairement à Anaïev, considéré comme un objectif intéressant.
INVITÉ POLITIQUE
Alors que Khamzat Azimov était fiché S, certains à droite réclament l'internement préventif des personnes présentes dans ce fichier. Le secrétaire d'Etat au numérique explique sur LCI pourquoi cette mesure serait contre-productive.
LE POINT CE LUNDI À 7 HEURES
Les parents de Khamzat Azimov et l'une de ses connaissances strasbourgeoises sont toujours en garde à vue, indique une source judiciaire à LCI. Rappelons que l'auteur de l'attaque au couteau samedi soir à Paris avait prêté allégeance à Daech et avait été fiché S pour radicalisation, notamment par rapport à ses relations avec des individus s'étant rendu en Syrie. Les enquêteurs s'efforcent désormais de mettre au jour les éventuelles complicités dont a pu bénéficier le jeune homme d'origine tchétchène.
RÉACTION
Le dirigeant a estimé que son pays, celui où est né le jeune terroriste, n'avait rien à voir avec ses actes.
ALLÉGEANCE
L'agence Amaq a diffusé la vidéo d'allégeance de Khamzat Azimov à Abu Bakr al Baghdadi, confirmant ainsi sa revendication de l'attentat, la veille au soir.
#Urgent L’ #EI via l’agence #Amaq diffuse la vidéo d’allégeance de l’auteur de l’attentat de #Paris #Opéra à Abu Bakr al-Baghdadi, confirmant ainsi sa revendication pic.twitter.com/wNEQLbYPmu — Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) 13 mai 2018
POLITIQUE
Quelques minutes seulement après l’attaque au couteau survenue samedi soir à Paris, les réactions politiques se sont enchaînées, certains taclant au passage le gouvernement.
PERQUISITIONS
Au lendemain de l'attaque au couteau survenue à Paris, des perquisitions seraient en cours à Strasbourg, ville où avait vécu l'assaillant durant plusieurs années, selon des journalistes de l'AFP.
Selon l'agence de presse, les forces de police ont quitté l'immeuble du quartier de L'Esplanade avec un homme menotté, le visage dissimulé par une cagoule. Un deuxième individu a également été emmené par les policiers, sans être menotté.
LE PEN
Jointe par téléphone sur LCI ce dimanche, Marine Le Pen a répondu à Benjamin Griveaux, invité du Grand Jury plus tôt dans la journée, à propos de l'attaque survenue à Paris samedi. Pour elle, "le fait de dire qu’on ne peut rien faire est un mensonge et une preuve d’incompétence."
PROFIL
Au lendemain de l'attaque survenue à Paris, le profil de l'assaillant se précise.
PARIS
Au lendemain de l'attaque terroriste survenue dans le 2e arrondissement de Paris, qui a fait un mort et quatre blessés, sans compter l'assaillant, un numéro d'aide national a été mis en place par le ministère de la Justice ce dimanche, géré par la Fédération France Victimes : 01 41 83 42 08.
Ce numéro de téléphone, permettant aux victimes de bénéficier d'un soutien psychologique ou encore d'un accompagnement social, est accessible "de 9h à 21h, 7 jours sur 7" indique le communiqué.
RÉACTION POLITIQUE
Jean-Luc Mélenchon s'est exprimé ce dimanche après l'attaque survenue hier à Paris.
ENQUÊTE
Une source judiciaire indique à LCI qu'une troisième personne a été placée en garde à vue, dans cette affaire, après les parents d'Azimov. L'homme est un ami de l'assaillant.
REACTION
Le dirigeant Tchétchène, Ramzan Kadyrov s'est exprimé après l'attaque survenue hier soir et dont l'auteur est né dans le pays. Pour lui, "toute la responsabilité pour le fait qu'Hassan Azimov a décidé d'emprunter la voie de la criminalité revient entièrement aux autorités françaises", a déclaré M. Kadyrov sur la messagerie Telegram, indique l'AFP.
"Il n'a fait que naître en Tchétchénie, mais il a grandi et a formé sa personnalité, ses opinons et ses convictions au sein de la société française", a poursuivi M. Kadyrov. "Je suis sûr que s'il avait passé son enfance et son adolescence en Tchétchénie, le sort d'Hassan aurait été différent", a-t-il ajouté.
LES FAITS
Voici une reconstitution de ce qu'il s'est passé, ce samedi soir à Paris
IDENTIFICATION
D'après l'AFP, le jeune homme, Khamzat Azimov, a grandi dans une famille de réfugiés à Strasbourg, dans le quartier populaire d'Elsau où vit une importante communauté tchétchène, selon une source proche du dossier. Khamzat Azimov était titulaire d'un bac ES, obtenu à Strasbourg, en 2016.
ATTAQUES AU COUTEAU
Quand les terroristes frappent au hasard, avec une arme blanche ...
Info tf1/lci
IDENTITÉ DE L'ATTAQUANT
L'auteur des coups de couteau, dans le quartier de l'Opéra, ce samedi soir, se prénomme Khamzat Azimov, il est âgé de 21 ans. Né en Tchétchénie, le 1er novembre 1997, il a obtenu la nationalité française en 2010 et a été fiché S, en 2016, par la DGSI.
Les services de l'anti terrorisme l'ont entendu, en avril dernier pour des liens supposés avec un homme dont la femme est allée en Syrie. Il avait été relâché.
Il n'a aucun antécédent judiciaire.
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
Les précisions de Benjamin Griveaux sur le parcours de l'auteur de l'attaque.
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
Des précisions sur l'organisation au sommet de l'Etat, durant les heures qui ont suivi l'attaque.
EXPLICATIONS
Notre focus sur les liens entre l’État islamique et la Tchétchénie.
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
Il rend hommage aux forces de sécurité, qui sont intervenues sur place, ce samedi soir. Sur l'armement des personnels de police municipale, il estime qu'il faut "former les personnels", avant de les armer.
"Il faut libérer du temps administratifs aux policiers pour qu'ils soient sur le terrain (...) Mais on ne peut avoir un policier derrière chaque français", précise le porte-parole.
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
Benjamin Griveaux l'affirme : "Le gouvernement fait tout pour assurer la sécurité des Français". "Nous allons reconstituer les services de renseignements mis à mal, embaucher des personnels de police", indique-t-il. "Il faut remettre des fonctionnaires de police sur le terrain (...) Aucun territoire de la République n'échappe à une menace potentielle", poursuit-il.
Interrogé sur un possible remaniement, il refuse de commenter "les rumeurs".
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
Le terroriste avait été naturalisé en 2010, précise le porte-parole du gouvernement. Benjamin Griveaux estime, par ailleurs, qu'il ne faut pas remettre en cause le droit du sol.
(NDLR : en résumé, l'assaillant a été naturalisé en 2010 et fiché S, six ans plus tard)
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
Interrogé sur la une du JDD évoquant le mouvement salafiste, Benjamin Griveaux indique : "les pratiques salafistes n'ont pas de place dans notre pays".
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
Benjamin Griveaux annonce que trois lieux de culte ont été fermés. "C'est un sujet pour lequel il est nécessaire de beaucoup consulter", dit-il. Sur le plan du terrorisme, il appelle à "l'unité nationale".
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
"Le président est informé minute par minute, l'Etat est pleinement mobilisé (...) Je n'ai pas eu de contact avec le président depuis hier soir. Je suis en liaison avec le Ministère de l'Intérieur et le Premier Ministre", déclare le porte-parole.
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
Benjamin Griveaux se refuse à donner des éléments de l'enquête en cours, laissant à François Molins, le soin de communiquer sur le sujet. Il indique en outre que 1900 personnes seront embauchées durant le quinquennat pour renforcer les différents services de renseignement et sécurité.
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
Benjamin Griveaux, porte parole du gouvernement confirme que l'assaillant était bien Fiché S depuis 2016. Il affirme ignorer les raisons pour lesquelles, l'homme était Fiché S.
"C'est notre mode de vie qui a lâchement été visé" dit le porte-parole du gouvernement qui rpécise qu'il "n'y a pas de risque zéro".
EN COULISSES
D'après l'AFP, l'agence de presse publique russe Ria Novosti indique que l'ambassade de Russie en France a demandé aux autorités françaises des "informations sur la nationalité de l'assaillant".
RÉACTION
Jean-Yves Le Drian, patron du Quai d'Orsay a réagi sur Twitter.
Toutes mes pensées vont aux victimes de cette attaque survenue en plein cœur de Paris. Je les assure ainsi que leurs proches de toute ma compassion et solidarité. L’idéologie barbare de Daech a encore frappé. Son éradication est notre combat et nous ne lâcherons rien. — Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) 13 mai 2018
LE GRAND JURY RTL, LE FIGARO, LCI
Ce dimanche, c'est Benjamin Griveaux, porte parole du gouvernement qui répondra aux questions de Benjamin Sportouch (RTL), Alexis Brézet ("Le Figaro") et Adrien Gindre (LCI). Il réagira sur l'attaque terroriste survenue ce samedi soir.
BILAN
Qui sont les victimes de l'attaque terroriste qui s'est déroulée ce samedi soir, rue Monsigny à Paris ?
RÉACTION
La présidente du FN adresse ses reproches au ministre de l'Intérieur.
Et à quoi sert le Ministre de l’Intérieur, qui balbutie à chaque attentat des commentaires d’une vacuité affligeante ? MLP #Monsigny #AttaqueParis https://t.co/ZEcRBezW4f — Marine Le Pen (@MLP_officiel) 13 mai 2018
PLACE BEAUVAU
La réunion de crise place Beauvau vient de se terminer.
BILAN
Si Gérard Collomb indique que le bilan aurait pu être plus lourd, il fait néanmoins état, à l'heure actuelle, d'un mort, un jeune homme poignardé par l'assaillant et de quatre blessés "hors de danger". L'auteur des coups de couteau a été tué par les forces de police.
REACTIONS
Anne Hidalgo, maire de Paris, est ce matin, sur place. Elle souhaitait être aux côtés de la population et des commerçants du quartier touché par cette attaque terroriste. Sa réaction.
RÉACTIONS
Les Républicains, Debout la France et le Front national ont demandé au gouvernement des "actes" et non plus des "commentaires" pour éviter de nouvelles attaques. Laurent Wauquiez, Nicolas Dupont Aignan et Marine Le Pen ont tout trois fait par de leur indignation, sur Twitter et dans des communiqués.
ELYSÉE
Le président s'est entretenu avec Gérard Collomb et Edouard Philippe, hier soir, indique l'entourage de la présidence de la République à LCI. Emmanuel Macron "a souhaité qu’ils soient l’un comme l’autre sur le terrain aussitôt".
"Il s'informe au fur et à mesure des événements, également via son cabinet", indique cette source. Quant à un retour anticipé à Paris, elle nous indique que le Président "n'avait vraiment d’horaire précis pour rentrer", il est donc" difficile, pour l'heure d'évoquer un retour anticipé, par rapport à un horaire fixé".
"Ce matin il continue à suivre l’évolution de l’enquête qui est maintenant entre les mains du procureur Molins", nous explique-t-on.
RAPPEL DES FAITS
- L'attaque s'est déroulée hier, dans la soirée, à Paris, dans le quartier de l'Opéra, rue Monsigny.
- Un homme a poignardé plusieurs personnes. Un jeune homme est mort, quatre autres personnes ont été blessées. L'assaillant était fiché S pour radicalisation, de nationalité française. Il avait été entendu par les services anti-terroristes en avril dernier mais n'avait aucun antécédent judiciaire. Il a été tué par les forces de police.
- Dans la soirée, François Molins, procureur de Paris a annoncé que la section antiterroriste du parquet de Paris était saisie.
- Une réunion de crise se tient actuellement Place Beauvau, présidée par Gérard Collomb. Depuis le Fort de Brégançon, Emmanuel Macron se tient informé, minute par minute.
- Une cellule psychologique a été mise en place à l'Hôtel Dieu, ce dimanche.
REUNION DE CRISE
En réunion, Place Beauvau, Gérard Collomb a affirmé qu'"il est difficile de prévenir" des actes comme celui qui s'est déroulé hier.
TÉMOIGNAGE
Un témoin de l'attaque raconte à LCI, ce qu'il a vu de cette attaque.
IDENTIFICATION
L'assaillant était, selon nos informations, fiché S et de nationalité française. Il était fiché pour radicalisation et avait été entendu par les services anti-terroristes en avril dernier.
CELLULE PSY
Anne Hidalgo, maire de Paris a indiqué qu'une cellule psychologique avait été mise en place à l'Hôtel Dieu. "C'est important d'y aller", a-t-elle précisé. Elle a également adressé une pensée aux victimes de cette attaque et leurs familles.
RÉACTION
Anne Hidalgo, maire de Paris est sur place, ce dimanche matin. Elle a rendu hommage aux forces de sécurité, a salué leur réactivité, évoquant le dispositif mis en place dans les rues de Paris. "Quand on a une épreuve, il faut que l'on soit tous ensemble", a-t-elle dit.
RÉUNION DE CRISE
Dans quelques minutes, se tiendra place Beauvau, une réunion d'Etat major de crise présidée par Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur.
IDENTIFICATION
L'auteur des coups de couteau a été identifié grâce à son ADN, selon nos informations. Il est né le 1er novembre 1997, en Tchétchénie. Il est totalement inconnu de la justice.
ELYSÉE
Emmanuel Macron est tenu informé en temps réel, de la situation, depuis le Fort de Brégançon. Il est "en contact avec Gérard Collomb, de façon continue".
BILAN
VIDÉO
Un témoin a filmé la scène depuis le balcon d'un hôtel de la rue Marsollier. Voici ses images.
PAS D'ANTÉCÉDENT JUDICIAIRE
L'homme identifié n'a pas d'antécédent judiciaire. Contrairement à des premiers éléments, il n'a pas été identifié par ses empreintes digitales.
L'AUTEUR DES FAITS IDENTIFIÉ
Selon nos informations, l'auteur des faits a été identifié. . Il s'agit d'un homme né en 1997 en Russie (Tchéchénie) Deux individus ont été placés en garde à vue ce matin. Il s'agit du père et de la mère du mis en cause.
FIN DU PÉRIMETRE DE SECURITÉ
Dans la rue Monsigny où les faits se sont déroulés, le périmètre de sécurité est désormais levé.
QUI EST L'ASSAILLANT ?
Les enquêteurs concentrent désormais leurs investigations sur l'identité de l'assaillant. Celui-ci n'avait pas de papier d'identité sur lui. "Nous mettrons tout en oeuvre pour identifier l'auteur. Et pouvoir châtier le cas échéant ce qui aurait pu lui porter assistance."
LES QUATRE BLESSÉS "HORS DE DANGER"
Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb s'est rendu au chevet des quatre passants blessés dans l'attaque. "La personne la plus gravement touchée a été opérée. Elle est sauvée ." Toutes sont "hors de danger", a précisé Gérard Collomb
TÉMOIGNAGE
REVENDICATION
Le SITE Intelligence Group, spécialisé dans la surveillance des sites internet islamistes, a confirmé la revendication par le groupe Etat islamique de l'attaque d'Opéra : "L'auteur de cette attaque au couteau à Paris est un soldat de l'État islamique et l'opération a été menée en représailles envers les Etats de la coalition", a déclaré une "source sécuritaire" à Amaq, l'agence de presse l'EI.
EDOUARD PHILIPPE
"Je voudrais souligner l'exceptionnelle qualité et la réactivité des forces de police. Le premier appel de police secours est arrivé à 20h47 et neuf minutes après, l'assaillant était neutralisé. Cela a permis que le bilan ne soit pas plus lourd. Nous pouvons être fier de la qualité des forces de police. Ici comme à Trèbes, ce sont des gendarmes, des policiers du quotidien, qui sont en première ligne. Ils ont démontré leur remarquable maîtrise. Nous voulons dire combien la France est déterminée, absolument déterminée, à ne céder en rien aux menaces que les assaillants veulent faire peser sur elle. Nous souhaitons apporter des réponses claires, fermes. Les forces de l'ordre sont à la hauteur de la tâche, qui est immense, mais ils sont remarquables."
EDOUARD PHILIPPE
"La section antiterroriste du parquet s'est saisie et organisera l'enquête. Je voudrais exprimer aux familles de la victime et des blessés mes pensées les plus sincères. Ils vivent dans l'angoisse de l'évolution des blessés."
EDOUARD PHILIPPE
Le Premier ministre a pris la parole depuis le commissariat du 3e arrondissement : "Paris a de nouveau été frappé par un attentat. [...] Deux blessés sont dans un état d'urgence absolue. L'identité de l'assaillant n'est pas établie."
RÉACTION
Sylvain Maillard, député La République en marche de la 1ère circonscription de Paris, où se sont déroulés les faits, a réagi à l'attaque : "J'ai une pensée pour les victimes, leurs proches. C'est terrible. C'est une rue, un quartier devant l'Opéra où, le samedi soir, beaucoup de jeunes, de personnes, sont attablées en terrasse à profiter de Paris. C'est classique, oui, mais on ne s'habitue jamais vraiment. Je voulais remercier les policiers du premier district de Paris qui sont intervenus. Qui a eu les bons gestes, la bonne attitude. C'est aussi grâce à eux que nous n'avons pas un bilan plus lourd, ce soir."
TÉMOIGNAGE
PREMIER MINISTRE
Edouard Philippe s'est rendu au commissariat du 3e arrondissement de Paris, proche des lieux du drame.
RÉACTION
L'ancien Président François Hollande a réagi à son tour à l'attaque.
En s’attaquant à ceux qui fêtaient la vie ce soir à Paris, l’idéologie mortifère de Daech a de nouveau attaqué la France. Unis, nous ne devons rien céder face à la barbarie. Je pense ce soir aux victimes et à leurs proches. — François Hollande (@fhollande) 12 mai 2018
PARIS
Le président de la République Emmanuel Macron s'est exprimé sur Twitter après les attaques au couteau survenues ce samedi soir à Paris.
Toutes mes pensées vont aux victimes et aux blessés de l’attaque au couteau perpétrée ce soir à Paris, ainsi qu’à leurs proches. Je salue au nom de tous les Français le courage des policiers qui ont neutralisé le terroriste (1/2). — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 12, 2018
Urgent
DERNIÈRE MINUTE
L'organisation terroriste Daech revendique l’attaque terroriste islamiste perpétrée par "l’un de ses soldats du califat".
POINT-PRESSE
Quelques heures après l'attaque au couteau survenue dans le IIe arrondissement de Paris, le procureur de la République de Paris François Molins s'est exprimé sur place et a donné plus de précisions sur cette attaque.
"Je vous confirme l'agression qui s'est déroulée et traduite par le décès d'un passant. Des blessures par arme blanche occasionnées à quatre autres victimes." "L'auteur des faits a été neutralisé par les services de police qui sont intervenues" a-t-il ajouté.
"A ce stade et sur la foi des témoignages faisant état du fait que l'agresseur a crié "Allahu Akbar" en attaquant les passants au couteau, compte tenu du mode opératoire, nous avons saisi la section antiterroriste du parquet de Paris sous la qualification d'association de malfaiteurs terroristes pour préparer la commission de crimes de personnes et sous la qualification d'assassinat et tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste" a longuement expliqué François Molins.
TÉMOIGNAGE
Un habitant du quartier a témoigné longuement sur LCI ce samedi soir, expliquant notamment avoir vu des passants tenter de soigner une victime au sol.
PARIS
Le procureur de la République de Paris François Molins et la maire de Paris Anne Hidalgo sont actuellement sur les lieux de l'attaque.
POLICE
Le syndicat de police Unité SGP Police a annoncé sur Twitter qu'il s'agissait sans doute "d'un nouvel acte terroriste".
Il n'y a aucun doute possible, nous avons affaire à un nouvel acte terroriste à Paris @ylefebvre40 — UNITÉ SGP POLICE (@UNITESGPPOLICE) 12 mai 2018
RÉACTION
L'ancien Premier ministre Manuel Valls a dénoncé cette attaque sur Twitter.
Agression terrible dans le quartier de l’ #Opéra à #Paris .Solidarité totale avec les victimes et leurs proches.Soutien aux forces de l’ordre dont je salue une nouvelle fois la réactivité,le sang-froid et le https://t.co/4qaBKCocWr pas baisser la garde! — Manuel Valls (@manuelvalls) 12 mai 2018
⚠️ Agression à #Paris : prenez garde aux rumeurs. Ne relayez que les informations émanant de sources fiables. pic.twitter.com/DgYQLERdPm — Ministère de l'Intérieur (@Place_Beauvau) 12 mai 2018
RÉACTION
Le premier secrétaire du Parti socialiste et député de la 11e circonscription de Seine-et-Marne Olivier Faure a réagi à cette attaque sur son compte Twitter.
Pensées émues pour les proches et les familles. Hommage au sang-froid des forces de l’ordre. L’horreur frappe une nouvelle fois la France, une nouvelle fois la Republique sera plus forte que la douleur. #Paris — Olivier Faure (@faureolivier) 12 mai 2018
PARIS
La préfecture de police a publié un nouveau bilan : "Une victime est décédée, deux sont blessées grièvement et deux sont blessées légèrement. L’agresseur est décédé."
🔴 Agression de 5 personnes dans le 2ème arrondissement de Paris par un individu armé d’un couteau: une victime est décédée, deux sont blessées grièvement et deux sont blessées légèrement. L’agresseur est décédé. — Préfecture de police (@prefpolice) 12 mai 2018
PARIS
Le directeur du café La Bombe, situé dans le 2e arrondissement de Paris, a également témoigné sur LCI.
PARIS
Selon nos informations, le dernier bilan de cette attaque est de 2 morts, dont l'assaillant, et 4 blessés dont 2 graves. L'une de ces deux personnes serait grièvement blessé au cou.
PARIS
Dario Dondelli, le patron du restaurant Villa Dondelli, situé non loin de l'agression, raconte brièvement ce qu'il s'est passé : "On a entendu la détonation du pistolet du policier, mais nous n'avons pas vu grand-chose. La police est arrivée et a bloqué le restaurant et toute la rue. Dans la rue, il y a le SAMU, la police, les pompiers. Il y a des va-et-vient des policiers."
PARIS
Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a réagi à cette attaque sur son compte Twitter.
Agression à #Paris : je salue le sang froid et la réactivité des forces de police qui ont neutralisé l’assaillant. Mes premières pensées vont aux victimes de cet acte odieux. — Gérard Collomb (@gerardcollomb) 12 mai 2018
PARIS
Une saisine de la section antiterroriste du parquet de Paris est en cours d'évaluation. Selon nos informations, le procureur de Paris se rend sur place.
Urgent
DERNIÈRE MINUTE
Un homme a blessé plusieurs passants à coups de couteau ce samedi soir rue Gaillon, dans le 2e arrondissement de Paris. Selon nos informations, deux personnes sont mortes, dont l'assaillant, et huit personnes seraient blessées.
Le quartier aux alentours ont été bouclés, alors qu'un impressionnant dispositif policier et de secours a été déployé.
Un homme a attaqué plusieurs passants au hasard dans le centre de Paris samedi soir dans le IIe arrondissement entre l'Opéra et la place de la Bourse. Il a tué une personne et en a blessé quatre autres. L'attaque a été revendiquée rapidement par Daech.
Cette attaque intervient alors que la France vit sous une constante menace terroriste. La dernière attaque meurtrière, le 23 mars à Carcassonne et à Trèbes (Aude), avait porté à 245 le nombre de victimes tuées dans les attentats sur le sol français depuis 2015. Des attaques ont déjà été menées au couteau, notamment à Marseille en octobre 2017.
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