EN DIRECT - Disparition de Lina : l'audition d'un homme vivant dans une maison du Hameau n'a "rien donné de probant"

Ce live est à présent terminé. 

L’homme vivant dans la maison inspectée ce week-end pour la 2e fois et qui a été placée sous scellé,  a été entendu comme témoin. L'audition de cet habitant du hameau de Diespach, sur la commune de Plaine "n’a rien donné de probant", nous confirme une source proche de l'enquête. Les investigations se poursuivent. Toutes les pistes continuent d’être explorées par les enquêteurs. 

Après plus de sept jours révolus d'investigations approfondies, la procédure change de cadre. Dans un communiqué, la procureure de Saverne indique qu'elle se dessaisit, "en raison de la complexité de l'affaire", au profit du parquet de Strasbourg qui va désormais ouvrir une information judiciaire "des chefs d'enlèvement et séquestration" de plus de sept jours. 

Ce changement de cadre de procédure dote les deux juges d'instruction strasbourgeois, qui vont maintenant diriger l'enquête, de pouvoirs étendus : écoutes, organisation de confrontations, convocation de témoins ou de suspects, par exemple, ou encore de demander des expertises ADN...

Une équipe d'une dizaine d'experts de l'IRCGN, l'unité chargée des aspects scientifiques des investigations, est présente en Alsace depuis hier en milieu de matinée en appui des enquêteurs et techniciens en identification criminelle locaux, nous indique une source proche du dossier. Ces experts de la gendarmerie sont spécialisés en fixation de scènes et notamment en recherche de traces et indices dans les habitations, véhicules.

Ce dimanche, les gendarmes étaient de nouveau à pied d'oeuvre dans cette maison de Plaine (Bas-Rhin). Une voiture siglée "équipe cynophile" a quitté les lieux vers 8h30. Des techniciens de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) sont arrivés sur place ensuite, vers 9h30.

Samedi en début de soirée, une maison de Diespach, un hameau de Plaine (Bas-Rhin), a été mise sous scellée par les enquêteurs qui l'avaient déjà inspectée vendredi lors de l'opération d'envergure. Avant de quitter les lieux à 21h, une Clio de couleur sombre, appartenant à l'homme d'une quarantaine d'années qui vit dans cette maison, a été emportée, tout comme un deuxième véhicule. 

Des ossements, découverts tôt ce matin sur le bas-côté de la chaussée sur la route départementale 350, ont fait l'objet de vérifications par les forces de l'ordre. Ils ont été formellement identifiés par un médecin légiste de l'Institut médico-légal de Strasbourg comme étant d'origine animale, indique ce matin dans un communiqué la procureure de la République de Saverne.

Des rubalises ont été installées pour définir un périmètre de sécurité, aux abords de la route où la jeune fille a été vue pour la dernière fois, comme l'a constaté une de nos journalistes sur place. Les spécialistes de l'identification criminelle de la gendarmerie sont sur place. 

Lina, âgée de 15 ans, a disparu depuis une semaine, jour pour jour, dans le Bas-Rhin. La gendarmerie multiplie les vérifications et n'écarte pour l'heure aucune piste. Après avoir sondé des plans d'eau dans la semaine, puis fouillé plusieurs véhicules hier, les forces de l'ordre continuent les recherches dans les villages du secteur. 

Dans un communiqué ce vendredi soir, la procureure révèle que l'opération coordonnée d'envergure est menée par la section de recherches de Strasbourg et le groupement de gendarmerie du Bas-Rhin depuis 6 heures ce matin. 

Elle se tient en plusieurs points de la zone potentielle de disparition de Lina et "porte sur des informations utiles à l'enquête qu'il s'agit encore de vérifier".

"Les services de gendarmerie procèdent à des investigations nombreuses dont des actes de police technique et scientifique sur plusieurs véhicules ciblés par l'enquête. Ces actes d'investigations se poursuivront dans les heures qui viennent", annonce-t-elle. 

Outre les voitures vérifiées à Bellefosse notamment, les techniciens en identification criminelle se sont également déplacés à Rothau, à 8,3 kilomètres de Plaine où vit Lina avec sa mère. Là, ils se sont intéressés particulièrement à une maison de la rue de Schirmeck où vit une femme âgée et son fils, âgé de plus de 50 ans, et à la voiture de marque Clio qui se trouvait-là. Selon une source proche du dossier, le fils "vit avec sa maman qui est malade et ne sort presque plus."

Les gendarmes n'étaient plus présents en fin de journée. 

Plusieurs véhicules ont été examinés depuis ce vendredi matin par les techniciens en identification criminelle du groupement de gendarmerie du Bas-Rhin. Selon nos informations, les enquêteurs se penchent sur des véhicules sombres, notamment le modèle Clio. 

"Après une phase de fouilles de sept jours, il est temps désormais pour les enquêteurs de vérifier tous les éléments qu'ils ont recueillis, que ce soit au niveau numérique ou des témoignages, creuser ou fermer des pistes", a expliqué une source proche de l'enquête à l'AFP à propos de l'opération coordonnée d'envergure" révélée ce vendredi matin par la procureure de la République de Saverne, Aline Clérot.

"L'inspection de la voiture à Bellefosse par les techniciens en identification criminelle du groupement de gendarmerie du Bas-Rhin fait partie de ces vérifications mais il y en aura d'autres", a ajouté cette source.

Les habitants de Bellefosse ont été très surpris de voir les militaires arriver dans leur village de 160 habitants. 

Selon Alice Morel, maire de Bellefosse où se trouvait ce vendredi matin l'identification criminelle de la gendarmerie nationale, cette opération a suscité bien "des inquiétudes et des interrogations" dans le village. "Apparemment, les gendarmes continuent recherchent des indices. C'est bien qu'ils vérifient tout et partout. J'espère que tout ce qu'ils font permettra d'éclaircir cette malheureuse disparition qui suscite beaucoup d'émotion", commente-t-elle auprès de TF1info.

Ce vendredi matin, l'identification criminelle de la gendarmerie nationale a passé au peigne fin un véhicule stationné devant une maison de Bellefosse, à 6,4 kilomètres de Plaine. Contactée par TF1info, la maire de cette commune de 160 habitants, Alice Morel, nous précise que la famille qui vit dans cette maison est une "famille honorablement connue" mais n'a pas voulu nous donner d'informations sur sa composition. Au moment de l'intervention des gendarmes, une femme était présente. Interrogée par une journaliste de notre rédaction, elle lui a confirmé qu'elle vivait bien dans la maison devant laquelle était garé le véhicule fouillé. 

Selon nos informations, les techniciens de l'identification criminelle de la gendarmerie nationale se sont également déplacés ce vendredi matin sur la commune de Wildersbach, à 8,9 km de Plaine où se situe le domicile de Lina et de sa maman. 

Selon nos informations, le fourgon de l'identification criminelle quitte Bellefosse. C'est dans cette commune à 6,4 kilomètres de Plaine où était domiciliée Lina que les techniciens de l'identification criminelle de la gendarmerie nationale procédaient depuis ce vendredi matin à des vérifications sur un véhicule. Plusieurs constatations et prélèvements ont été réalisés sur cette voiture.

On ignore pour l'instant pourquoi les techniciens de l'identification criminelle de la gendarmerie nationale s'intéresse à ce véhicule.

L'identification criminelle de la gendarmerie nationale passe actuellement au peigne fin un véhicule stationné devant une maison de Bellefosse, à 6,4 kimomètres de Plaine. La section de recherches de Strasbourg et le groupement de gendarmerie du Bas-Rhin sont aux côtés des spécialistes.

"Une opération coordonnée d'envergure, en plusieurs points de la zone potentielle de disparition de Lina, est en cours. Menée par la section de recherches de Strasbourg et le groupement de gendarmerie du Bas-Rhin, elle porte sur des informations utiles à l'enquête qu'il convient de vérifier", indique Aline Clérot, procureure de la République de Saverne dans un communiqué.

La procureure de la République de Saverne en appelle à la retenue et à la civilité de chacun dans l'intérêt de l'enquête.

Ce vendredi matin, le secteur et la commune de Bellefosse, à 6,4 kilomètres de Plaine où vivait Lina, est entièrement bouclé par les gendarmes.

Les enquêteurs continuent d'explorer plusieurs pistes pour retrouver Lina, adolescente de 15 ans disparue depuis plus de cinq jours près de la gare de Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin. TF1 fait le point sur l'enquête et ses zones d'ombre.

Face à l'afflux de messages, la mère de Lina a aussi voulu défendre le petit ami de sa fille. "Je tiens à rectifier la vérité. Ça devient vraiment blessant, ce n'est plus possible, je ne peux pas laisser faire. Tao souffre. (...) Je me suis bien rendu compte qu'il fallait intervenir car je le voyais gentiment couler. On a besoin d'être positif, de se battre", a-t-elle lancé dans le reportage ci-dessous.

Les proches de Lina restent toujours sans nouvelle de la jeune fille, près d'une semaine après sa disparition dans le Bas-Rhin. De nouvelles battues organisées jeudi n'ont rien donné à Saint-Blaise-la-Roche et dans le village voisin de Saulxure. Plus le temps passe et plus les rumeurs pèsent sur l'enquête et sur l'entourage de l'adolescente de 15 ans, notamment sur son petit ami Tao qui fait l’objet de menaces sur les réseaux sociaux, des internautes s'interrogeant sur son attitude. 

"C'est compliqué. On a déjà la pression du fait d'avoir perdu Lina, c'est déjà assez insupportable pour tout le monde, tous ceux qui l'aiment", a réagi le jeune homme de 19 ans dans le reportage de LCI ci-dessous. "On reçoit beaucoup de messages sur les réseaux sociaux, envers moi, Lina ou la famille qu'on ne souhaite à personne. C'est un rôle compliqué, les gens parlent sans savoir. Je n'étais pas dans le secteur au moment des faits, et dans tous les cas on n'a aucune raison de faire ce genre de choses", a-t-il poursuivi, fustigeant des "accusations faites à tort". 

Les ratissages sont terminés pour ce jeudi. "Les recherches n'ont rien donné", indique une source proche du dossier à LCI-TF1.  Elles avaient débuté vers 09H30 et se sont achevées peu avant 16h00 dans cette zone boisée et accidentée au pied du massif des Vosges. Les gendarmes se sont déployés en ligne en avançant lentement dans plusieurs champs à la recherche d'éventuels indices.

Mais "aucune trace ou indice n'ont été découverts aujourd'hui", a confirmé le commandant Antoine Jouclas, de la compagnie de gendarmerie de Molsheim à l'issue des opérations.

Depuis ce jeudi matin, de nouvelles recherches ont débuté pour tenter de retrouver l'adolescente de 15 ans. Les gendarmes retracent actuellement le parcours qu'elle aurait dû réaliser samedi pour aller de chez elle à la gare. 

Les gendarmes viennent de se positionner sur une nouvelle zone de recherche.

Mercredi, alors que des plongeurs de la gendarmerie ont sondé deux plans d'eau du Bas-Rhin, les domiciles de la mère de Lina et de son petit ami ont été fouillés par des enquêteurs. 

Les gendarmes sont à l'œuvre ce jeudi matin pour tenter de retrouver Lina. Les militaires se trouvent sur le trajet qu'elle devait effectuer samedi dernier, avant sa disparition.

Ce jeudi, 80 gendarmes vont ratisser dans le périmètre du trajet qu'était censée parcourir Lina samedi dernier, soit 2,9 km entre son domicile de Plaine et la gare de Saint-Blaise-La-Roche. 

Mercredi, dix gendarmes, dont sept plongeurs, avaient sondé deux plans d'eau près de Plaine mais ces recherches n'ont donné aucun élément significatif. 

Un autre ratissage a lieu également à Rothau, commune située à 8,3 km de Plaine, sans que l'on ne sache pour quelle raison les gendarmes se sont intéressés à ce secteur. Là encore, ça n'a rien donné. 

Mercredi aussi, des témoignages, non pas au niveau local mais au niveau national, ont dû faire l'objet de vérifications. 

Notre reporter Thomas Herreman nous détaille les  dernières opérations de recherche.

Les recherches vont reprendre ce jeudi pour tenter de retrouver Lina, 15 ans, disparue depuis samedi en Alsace. Deux ratissages doivent être réalisés dans la journée dans les environs du dernier trajet connu de l'adolescente, près de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin). 80 gendarmes seront mobilisés pour ces opérations. 

Les investigations, qui se sont aujourd'hui concentrées autour de deux étangs du Bas-Rhin, sont désormais terminées pour la journée, selon une source proche du dossier à TF1/LCI. 

Plusieurs véhicules de la gendarmerie et des équipes spécialisées venues de Strasbourg sont arrivées à l'étang du Breux peu après 14 heures mercredi. Une camionnette de la police allemande faisait également partie du convoi.

Les plongeurs ont ensuite commencé à quadriller les deux étangs du Breux, au bord desquels passe une piste cyclable que Lina aurait dû emprunter samedi sur le parcours entre sa maison et la gare. Un chemin que la jeune fille avait parcouru tous les jours la semaine passée pour se rendre à la petite supérette où elle était en stage, dans le bourg de Saint-Blaise-la-Roche.

Sous les yeux de quelques proches de la jeune fille et de nombreux journalistes, les plongeurs, répartis en petits groupes, explorent depuis le début d'après-midi méthodiquement les lieux.

Les recherches se poursuivent cet après-midi à l'étang du Breux entre Plaine et la gare de  de Saint-Blaise-La-Roche. Contacté par TF1info, Jean Schrenck, responsable de l'étang qui appartient à l'association agréée pour la pêche et la protection en milieu aquatique (Aappma), nous indique que ce plan d'eau existe depuis des dizaines d'années. Il nous précise que les pêcheurs peuvent accéder, au moyen d'une carte ou de tickets journaliers et d'un code d'accès, à ce plan d'eau où il y a des carpes et d'autres variétés de poissons. Samedi dernier, selon lui, il y avait "une location privée et du monde sur les installations à l'étang". Sur Facebook, l'Aappma indique que samedi était prévu un nettoyage de la Bruche, rivière voisine de l'étang, en partenariat avec les sapeurs-pompiers et les associations locales.

Les plongeurs sont à l'oeuvre à l'étang du Breux, situé à la sortie de la commune de Saint-Blaise-la-Roche. 

Parmi les gendarmes présents à l'étang du Breux où ont débuté les recherches ce mercredi, la brigade franco allemande de Kehl.

Les gendarmes parmi lesquels sept plongeurs sont arrivés à l'étang du Breux. Ce dernier, situé entre le domicile de Lina et la gare de Saint-Blaise-La-Roche va être sondé cet après-midi. 

Plusieurs personnes sur les réseaux sociaux alertent sur l'existence d'un faux compte Instagram dont le propriétaire se fait passer pour la victime Lina Delsarte. "Petite info. Je suis toujours en vie. Demain je vais faire un live. Demain je vais faire un live à 18 heures. Écoute pas les infos #Lina j'ai fugué pour des raisons personnelles". 

Ce compte est un faux et l'auteur de ce post, s'il est identifié, risque des poursuites judiciaires et une sanction pénale.

Une cellule d'urgence médico-psychologique (CUMP) sera mise en place à 13h au sein de la commune de Plaine dans le Bas-Rhin, où sont domiciliées Lina et sa mère, afin d'assurer le soutien nécessaire aux habitants éprouvés par la disparition inquiétante d'une jeune fille de la région, indique la procureure de la République de Saverne, Aline Clérot.

À sa demande, l'association d'aide aux victimes SOS France Victimes 67 viendra en coordination de ce dispositif pour permettre un suivi à moyen et long terme.

"Les investigations et recherches se poursuivent activement" annonce la procureure de la République de Saverne Aline Clérot ce mercredi matin dans un communiqué.

"Une opération de sondage des deux plans d'eau situés dans la zone potentielle de disparition de la jeune fille sera organisée cet après-midi par la compagnie fluviale de Strasbourg. Cette unité engagera 10 personnels dont 7 plongeurs", précise-t-elle. 

Selon les informations de LCI-TF1, les plongeurs sonderont l'étang du Breux,  à 2,7 km de Plaine et à 1,1 km de la gare de Saint-Blaise-La-Roche où devait se rendre Lina samedi dernier, en début d'après-midi.

Selon les gendarmes, les plongeurs vont sonder les nombreux points d'eau du secteur à la recherche d'indices à partir du trajet emprunté par l'adolescente, en commençant notamment par l'étang du Breux, à 2,7 km de Plaine et à 1,1 km de la gare de Saint-Blaise-La-Roche où devait se rendre Lina samedi dernier.

Par ailleurs, 15 militaires de la gendarmerie vont effectuer dans la journée un nouveau ratissage sur le terrain, selon la même source.

Quinze gendarmes vont effectuer aujourd'hui un nouveau ratissage sur le terrain. Une équipe de plongeurs de la gendarmerie va par ailleurs procéder à des recherches dans les points d'eau situés dans les environs du trajet suivi par la jeune Lina avant sa disparition, a appris TF1/LCI auprès d'une source proche de l'enquête. Notre reporter Thomas Herreman fait le point sur place.

Alors que les dernières battues citoyennes ont été infructueuses et que l'inquiétude monte, notre reporter Thomas Herreman fait le point depuis le village de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin).

Retrouvez dans cet article les réactions de la mère et du petit ami de Lina, recueillies par les reporters de TF1.

"Je cherche, de toute façon, il n'y a que ça à faire", explique Tao, le petit ami de Lina, l'adolescente de 15 ans disparue depuis samedi dans le Bas-Rhin.

Fanny, la maman de Lina, disparue depuis samedi, témoigne au micro de TF1/LCI.

Aline Clérot s'est exprimée cet après-midi pour faire le point sur l'enquête de la disparition de Lina.

Difficulté pour les enquêteurs : "il n'y a pas de caméra de vidéoprotection à la gare de Saint-Blaise-la-Roche", où devait se rendre la jeune fille, a souligné la proviseure.

"C'est un chemin qu'elle prenait de manière régulière pour retrouver son petit ami", a indiqué la procureure de la République de Saverne. 

Des recherches dans les étangs environnants sont prévues, sans qu'une échéance ne soit précisément communiquée par Aline Clérot.

Le téléphone de Lina "n'a pas été retrouvé", note la procureure. Ce dernier a cessé d'émettre samedi, à 11h22. 

À ce stade, "nous n'écartons aucune piste", précise la procureure. Toutefois, "aucune trace sur la chaussée évoquant un accident de la route dont Lina aurait été victime" n'a été constatée.

"Deux témoins ont vu Lina sur le trajet de son itinéraire sur le chemin de la gare samedi entre 11h15 et 11h30", indique la procureure. 

"Dès l'alerte, les investigations ont été lancées, avec auditions de témoins, familles et amis", indique Aline Clérot. "Des vérifications ont déjà été effectuées, dans les rames du train que devait prendre Lina et sur les caméras de vidéoprotection de la gare de Strasbourg." Sans que la jeune fille ne soit identifiée sur ces images.

Aline Clérot, procureure de la République de Saverne aux côtés du Général Jude Vinot, commandant du groupement de gendarmerie du Bas-Rhin et du Lieutenant-Colonel Jean-François de Decker, chef de la section de recherches de Strasbourg, va donner dans quelques minutes une conférence de presse.

"J'ai appelé Lina plusieurs fois et elle ne me répondait pas, j'ai trouvé que c'était bizarre", explique  Louna, la meilleure amie de la jeune fille disparue depuis samedi matin.

La battue organisée ce matin près de Saint-Blaise-la-Roche est restée vaine, ont indiqué les autorités à la mi-journée, alors que 380 personnes se sont rassemblées pour tenter de retrouver Lina, disparue depuis samedi. Répartis dans différents groupes, les volontaires ont arpenté les environs, champs en bordure de la rivière la Bruche, zones forestières plus escarpées ou talus en bordure de la voie ferrée, dans ce village au pied du massif des Vosges.

La mère, très affectée, et le père de Lina ont participé à la battue.  Elle a pris fin vers 13h30, les gendarmes remerciant les volontaires et les renvoyant chez eux. Les autorités n'ont pas su dire dans l'immédiat si d'autres recherches seraient organisées ultérieurement.

Alors qu'une battue citoyenne s'est tenue ce matin, TF1 était aux côtés des participants. Entre émotion et espoir, ils se sont mobilisés en nombre pour tenter de retrouver Lina. Reportage : 

Suite à la disparition de Lina, un appel à témoin a été lancé avec un signalement pour tenter de retrouver la jeune fille. "Lina mesure 1,60 mètre et pèse 49 kilos. Elle a les cheveux châtains mi-longs. Elle portait le jour de sa disparition une robe grise, une doudoune blanche et des converses blanches", indique la gendarmerie dans cet appel. La jeune fille a les yeux vert clair et une corpulence mince, est-il précisé. 

La battue citoyenne pour tenter de retrouver Lina a débuté près de Saint-Blaise-la-Roche où elle a disparu depuis samedi. Sur le terrain, 35 gendarmes et un chien Saint-Hubert accompagnés de la protection civile avec deux chiens pisteurs sont mobilisés. 200 à 300 personnes sont également présentes, réparties en plusieurs groupes, dont un pour les zones escarpées. 

La battue se déroule notamment près d'un étang à la sortie de Saint-Blaise-la-Roche, petit village de 250 habitants, à côté de la petite route que devait emprunter la jeune fille pour aller vers la gare.

La mère de Lina a pris la parole hier. "Ma fille Lina, 15 ans, a disparu samedi matin. Elle a dû partir de la maison à 11h. Elle s'est rendue à la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Vers 11h20 elle a envoyé un message à son petit ami, c'est la dernière fois qu'on a eu des contacts avec elle. Elle devait se rendre à Strasbourg en train. Elle n'est jamais arrivée à Strasbourg", a-t-elle notamment expliqué, très émue.

Une nouvelle battue citoyenne est organisée ce matin aux alentours de Saint-Blaise-la-Roche. Elle doit débuter à 10h. Trente-cinq gendarmes et un chien Saint-Hubert spécialisé dans la recherche de personnes disparues seront mobilisés sur place, alors que le parquet de Saverne a ouvert une enquête pour "disparition inquiétante".  

TF1info vous explique ici ce que l'on sait de la disparition de l'adolescente de 15 ans : 

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la disparition de Lina. Retrouvez ici les dernières informations.