TENSIONS - Malgré l'interdiction prononcée par le préfet de police de Paris, environ 20.000 manifestants se sont rassemblés devant le tribunal mardi soir, jusqu'à la dispersion dans un climat tendu, peu après 21h. Ils répondaient à l'appel du comité de soutien à la famille d'Adama Traoré, le jeune homme noir de 24 ans mort en 2016 après son interpellation.
COMBATTRE CONTRE LE RACISME
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé la création d'une commission sur les inégalités raciales, appelant à s'attaquer à la "substance" du racisme et pas aux symboles, en référence à de récentes dégradations de statues en marge de manifestations antiracistes. "Nous devons nous attaquer à la substance du problème, pas aux symboles. Nous devons aborder le présent, ne pas tenter de réécrire le passé - et cela signifie que nous ne pouvons et ne devons pas nous laisser entraîner dans un débat sans fin sur quel personnage historique bien connu est suffisamment pur ou politiquement correct pour rester à la vue du public", a écrit le dirigeant conservateur dans une tribune au quotidien The Telegraph, publiée dimanche soir sur le site internet du journal.
Il a annoncé la mise en place d'une commission chargée d'examiner "tous les aspects des inégalités" dans l'emploi, la santé ou encore les études universitaires.
BILAN
Voici ce qu'il faut retenir de cette journée de manifestations, à Paris et en province.
MANIFESTATION À MARSEILLE
La manifestation a débuté à Marseille, où la foule, compacte, s'est élancée du Vieux Port à 19h. Parmi les slogans ici, ceux demandant la justice pour Zineb Redouane, une octogénaire décédée après avoir été atteinte par une grenade lacrymogène sur son balcon lors d'une manifestation de Gilets jaunes. Comme à Paris, la famille Traoré est elle aussi présente.
CHRISTOPHE CASTANER
Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur a tenu à saluer ses rangs, présentant sa "reconnaissance" et son "indéfectible soutien" aux forces de l'ordres.
LE POINT SUR LA MANIFESTATION À LYON
A Lyon, où environ 2000 personnes ont manifesté au sujet des violences policières, la situation s'est tendue en fin de manifestation, conduisant à cinq interpellations. Alors que la journée se déroulait calmement, les manifestants demandant "vérité et justice" pour des jeunes morts dans la région, comme Mehdi, mort en 2016 en scooter à Vénissieux après avoir tenté d'échapper à un contrôle de police, ou Wissam, décédé en 2012 à Clermont-Ferrand après son interpellation dans des conditions controversées.
Mais en milieu d'après-midi, une partie des manifestants s'est déplacée vers la place Bellecour, au cœur du centre commerçant de la ville, dans le périmètre d'interdiction dressé par la préfecture. C'est là que la tension est montée d'un cran entre la police et quelques dizaines de manifestants restants, avec usage du véhicule lanceur d'eau et des gaz lacrymogène. "Le préfet a fait preuve d'une grande mansuétude en laissant faire ce rassemblement alors qu'il est interdit de se rassembler à plus de 10 personnes. Mais à la fin, il a fallu intervenir face à la volonté de dégrader de certains qui caillassaient également les forces de l'ordre", indique à l'AFP un porte-parole de la préfecture qui rapporte cinq interpellations.
26 INTERPELLATIONS À PARIS
Les forces de l'ordre ont procédé à 26 interpellations, fait savoir la préfecture de police sur Twitter.
FIN DE MANIFESTATION À PARIS
La manifestation prend fin à Paris, avec les militants qui se dispersent peu à peu, selon nos journalistes sur place. La place de la République se vide, avec par moments quelques épisodes de tensions entre forces de l'ordre et une centaine de radicaux encore présents.
EXTRÊME DROITE
La Président du Rassemblement national dénonce sur Twitter "l'inaction et de la lâcheté du pouvoir" qui provoquerait "la violence, l'émeute, le saccage en plein Paris".
LE POINT EN FRANCE
Des milliers de personnes ont manifesté contre le racisme et les violences policières partout en France.
A Paris, 15.000 personnes se sont ainsi réunies sur la place de la République, selon les chiffres de la préfecture de police de Paris. C'est un peu moins que les 20.000 manifestants mobilisés le 2 juin dernier devant le tribunal judiciaire de Paris. A Bordeaux 500 personnes ont défilé dans une atmosphère "bon enfant", selon l'AFP, tandis qu'à Lyon, où la fin de manifestation s'est tendue entre quelques dizaines de manifestants et les forces de l'ordre, 2000 personnes s'étaient rassemblées. A Nantes, ce sont un millier de personnes qui ont défilé en fin d'après-midi, tandis que dans l'Est de plus petits cortèges ont marché à Metz (200), Nancy (550) et Besançon (550).
A Marseille, le cortège s'élancera à 19h.
UNE FOULE COMPACTE À PARIS
Les vidéos prises par "Acrobate 94", un jeune homme connu sur les réseaux sociaux pour ses acrobaties, sont impressionnantes. Alors qu'il s'est rendu sur le toit de l'immeuble à proximité de la place de la République pour décrocher la banderole identitaire, on découvre sur ses images la foule compacte de la manifestation.
PILLAGE À PARIS
Selon notre journaliste sur place, des casseurs ont tenté de piller un magasin de téléphonie à proximité de la place de la République. La boutique Orange a été saccagé.
NOS EXPLICATIONS
Alors que des manifestants posent leur genou à terre pour se révolter en silence, on vous explique d'où vient cette posture, tout sauf anodine.
"À GENOU, À GENOU"
Alors que d'un côté, des affrontements ont lieu entre des casseurs et les forces de l'ordre, de l'autre, Assa Traoré continue de motiver ses soutiens et tenir des discours. Parmi les actions pacifiques qu'on observe, celle de manifestants demandant aux policiers de se mettre à genou avec le poing levé en signe de ralliement, comme ce fut le cas aux Etats-Unis.

TENSIONS À PARIS
Un bouclier anti-émeute, laissé par un policier lors d'une charge, est brûlé sur la place de la République par des manifestants.
15.000 MANIFESTANTS À PARIS
15.000 personnes se sont rassemblées sur la place de la République, selon les chiffres fournis par la préfecture de police.
BANDEROLE DE L'EXTRÊME DROITE
12 militants ont été interpellées à Paris après le déploiement de la banderole "contre le racisme anti-blanc", selon une source policière.
LE POINT EN FRANCE
A Bordeaux, le rassemblement a réuni environ 500 personnes, selon l'AFP, qui évoque une ambiance bon enfant. A Nantes, la manifestation perdure, avec un cortège qui fait désormais face aux CRS à proximité du Commissariat de Police Central.
Du côté de Lyon, où quelque 2000 personnes se sont rassemblées, des échauffourées ont éclaté. La manifestation est donc d'ores et déjà terminée. A Lille, les forces de l'ordre ont fait usage de bombes lacrymogènes après une légère montée de tensions. La manifestation a toujours lieu.
AFFRONTEMENTS À PARIS
Selon notre journaliste sur place, les tensions continuent à Paris. Parmi les manifestants qui vont à l'affrontement avec les forces de l'ordre, certains "militants de la gauche radicale" habitués des échauffourées. La situation se tend également sur le reste de la place, avec des CRS qui tentent de disperser la foule.
Une source policière nous confirme que "plusieurs dizaines d'individus" issus des mouvances de l'ultra-gauche "provoquent" les forces de l'ordre.
FIN DE MANIFESTATION À LYON
Après quelques tensions, la manifestation a pris fin à Lyon, selon un journaliste sur place.
AFFRONTEMENTS À PARIS
Les images des forces de l'ordre, cible de tirs de mortiers et de projectiles.
TENSIONS À PARIS
Des affrontements ont lieu actuellement place de la République entre les forces de l'ordre et certains manifestants. La préfecture de police appelle désormais "à se disperser" en raison "des troubles à l'ordre public causés par certaines personnes".

TENSIONS À PARIS
Après les quelques tensions, la préfecture de police "appelle les manifestants à se disperser".
"DEUX MANIFESTATIONS"
L'impression de nos journalistes sur place est celle d'une manifestation divisée en deux. D'une part l'affrontement avec les forces de l'ordre, cible des "tirs de mortiers" et de "jets de projectiles", selon la Préfecture de police au niveau de la rue du Temple. Et de l'autre, celle de manifestants qui suivent les indications des organisateurs qui demandent à rester statique en levant le poing.
MANIFESTATION À PARIS
Alors qu'une vidéo publiée sur Twitter montre une personne criant "sales juifs" à l'encontre des militants de Génération Identitaire, le préfet de Police annonce avoir "signalé ces propos antisémites à la justice".
TÉMOIGNAGES
Nous avons recueilli la paroles des manifestants présents lors du rassemblement parisien contre les violences policières. Leur témoignage ici ↓

TENSIONS À PARIS
Les tensions éclatent à Paris après un jet de pavé de manifestants vers les forces de l'ordre.
JEAN-LUC MÉLENCHON
Estimant que la nasse des manifestants est "odieuse", le chef de file de La France Insoumise demande à ce que l'on "laisse les gens se déplacer". "C'est une façon d'entretenir en France un climat très malsain où tout le monde se regarde en biais."
TENSIONS À LYON
À Lyon, où quelque 2000 personnes se sont rassemblées pour réclamer "vérité et justice", des tensions ont éclaté à proximité de la place Bellecour. Selon un journaliste sur place, qui décrit des "scènes de guérilla urbaine", les forces de l'ordre font usage du canon à eau pour disperser la foule.
MANIFESTATION À PARIS
Face au refus des forces de l'ordre de laisser passer le cortège vers la place de l'Opéra, les organisateurs appellent à une manifestation longue et statique : "S'ils ne nous laissent pas passer, on restera sur la place de la république jusqu'à demain matin."
MANIFESTATION "INTERDITE"
La manifestation parisiennes est bien "interdite", rappelle la Préfecture de police, "comme tout rassemblement de plus de 10 personnes".
MANIFESTATION À LILLE
La tension monte à Lille, où la marche prévue s'est élancée à 15h depuis la place de la République.
EXTRÊME DROITE
Clap de fin pour la provocation de Génération Identitaire. Selon plusieurs journalistes sur place, des militants anti-fascistes sont intervenus pour retirer cette banderole déployée en honneur de prétendues "victimes du racisme anti-blanc".
MANIFESTATION À PARIS
Dans la capitale, les noms des "victimes de violences policières" sont déployés.
MANIFESTATION À BORDEAUX
À Bordeaux aussi, une manifestation a lieu pour dénoncer les violences et le racisme dans la police.
EXTRÊME DROITE
Dans la rue Béranger, située à proximité de la place de la République, les forces de l'ordre ont interpellé une dizaine de personnes, nous fait savoir ce confrère. Selon lui, il pourrait s'agir des militants d'extrême droite qui ont déroulé la banderole sur une toit d'immeuble.
EXTRÊME DROITE
GENOU À TERRE À ROUEN
Les manifestants à Rouent ont mis un genou à terre en signe de protestation devant l'Hôtel de Ville.
PREMIÈRES TENSIONS À PARIS
Des premiers jets de gaz lacrymogènes ont été observés à Paris. Les organisateurs disent ne "pas comprendre" ces tirs, selon notre journaliste sur place.
MANIFESTATION À LILLE
Peu après le début de la marche prévue à 15h à Lille, des premières tensions ont éclaté entre forces de l'ordre et manifestants.
MANIFESTATIONS AUSSI À LONDRES
Alors que des centaines de manifestants antiracistes se sont rassemblés dans le centre de Londres, des militants d'extrême droite se sont regroupés près du parlement autour de statues qu'ils entendent protéger. La police britannique a prié les premiers de suivre un itinéraire précis et de se disperser à 16h afin d'éviter les risques d'affrontements avec les militants d'extrême droite.
Pour suivre toutes les informations sur le mouvement d'indignation après la mort de George Floyd, retrouvez notre direct ici.
DES MILLIERS DE MANIFESTANTS PRÉSENTS
La foule est très compacte sur la place de la République comme en attestent ces images ↓
LE CORTÈGE BLOQUÉ
Les organisateurs de la manifestation viennent d'annoncer que la manifestation sera statique et demandent aux manifestants de se répartir sur la place de la République en l'occupant le plus longtemps possible.
PRÉFECTURE DE POLICE
La Préfecture de police indique que les personnes qui souhaitent quitter la place de la République où le cortège est toujours bloqué, peuvent le faire "par tous les axes à l'exception du boulevard Saint-Martin et rue du Temple."
Les manifestants assurent de leur côté qu'ils "vont occuper République jusqu'à demain matin".
STATIQUE
Le cortège, qui compte défiler entre la Place de la République et celle de l'Opéra, est toujours bloqué au départ. Les camions de la gendarmerie sont toujours positionnés et bloquent le parcours, tandis que les manifestants demandent à pouvoir s'élancer.
LE CORTÈGE BLOQUÉ
Tandis que la marche devait se lancer depuis la place de la République à 15h, le cortège est bloqué pour le moment. La gendarmerie empêche le départ vers Opéra en bloquant le boulevard Saint-Martin.
MANIFESTATION
La banderole a été déchirée par des habitants de l'immeuble. Elle est toujours accrochée, mais désormais en lambeaux. En attendant, une foule compacte continue de patienter avant le départ de la manifestation.
BANDEROLE
Le groupe d’extrême droite "Génération Identitaire" a déployé une banderole sur les toits de Paris face à la manifestation contre la violence et le racisme qui se tient actuellement Place de la République.

FRANCE INSOUMISE
En première ligne politique du combat contre la violence et le racisme dans la police, Jean-Luc Mélenchon s'est rendu place de la République, samedi 13 juin.

Le rassemblement en hommage à Adama Traoré et contre les violences policières organisé ce mardi en début de soirée devant le tribunal de Paris, dans le 17e arrondissement, s'est déroulé dans le calme jusqu'à sa dispersion dans une ambiance qui s'est tendue aux alentours de 21H. Des feux de mobiliers urbains ont ensuite été allumés et des participants ont bloqué le périphérique, alors que les forces de l'ordre tentaient de faire évacuer les lieux. Les incidents, parfois violents, se sont ensuite déplacés jusqu'à la porte de Clichy. Un calme précaire et instable est ensuite revenu vers minuit.
La manifestation, qui avait été interdite plus tôt par la Préfecture de police, a mobilisé environ 20.000 personnes qui répondaient à l'appel du comité de soutien à la famille d'Adama Traoré, jeune homme noir de 24 ans mort en 2016 après son interpellation.
L'appel à ce rassemblement intervenait dans le contexte d'une flambée de manifestations aux Etats-Unis après la mort de George Floyd. "Ce qui se passe aux USA fait écho à ce qui se passe en France", a estimé la soeur d'Adama Traoré.
Parmi les nombreux manifestants rassemblés sur le parvis du nouveau palais de justice de Paris et dans les rue alentours, des jeunes de toutes origines, mais aussi des Gilets jaunes, rassemblés derrières des pancartes "We will not be silent", "Silence = asphyxie" ou encore "Décolonisons la police".
Des manifestations similaires, pour dénoncer les violences policières, avaient été organisées à Lille, Lyon ou encore Marseille.
Bataille d'experts
Le 19 juillet 2016, Adama Traoré était décédé dans la caserne de Persan, près de deux heures après son arrestation à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise) au terme d'une course-poursuite avec les gendarmes. Quatre ans après, l'affaire Traoré est devenue celles d'une guerre d'experts : alors que trois expertises médico-judiciaires ont écarté la responsabilité des gendarmes, une expertise commandée par la famille, dévoilée mardi, affirme le contraire.
Mardi matin, la préfecture de police avait annoncé que la manifestation n'était pas autorisée en raison de l'état d'urgence sanitaire qui proscrit tout rassemblement public de plus de dix personnes, car elle n'avait "fait l'objet d'aucune déclaration préalable". La PP estimait également que "la tonalité de l’appel à manifester relayé par les réseaux sociaux laissait craindre que des débordements aient lieu sur un site sensible"
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