Nîmes : un enfant de 10 ans tué par balles dans une fusillade
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EN DIRECT - Fusillades à Nîmes : "Des opérations coups de poing" demandées par Darmanin

Publié le 22 août 2023 à 8h52, mis à jour le 26 août 2023 à 11h04

Source : JT 13h Semaine

Un enfant de 10 ans est mort lundi soir, victime d'une fusillade à Nîmes (Gard), à Pissevin, un quartier populaire gangréné par les trafics de stupéfiants.
Un drame suivi un peu plus de 48 heures plus tard par le décès d'un jeune homme de 18 ans, abattu sur un point de deal.
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Ce live est à présent terminé. 

LA JIRS MARSEILLE REPREND LES DEUX AFFAIRES

Ce vendredi en fin d'après-midi, la procureure de la République de Nîmes indique que la juridiction interrégionale spécialisée dans la lutte contre la criminalité organisée de Marseille sera, à compter de ce jour 18 heures, en charge de la suite des investigations pour les deux affaires de meurtres en bande organisée survenues cette semaine dans le quartier Pissevin de Nîmes. 


Les investigations se poursuivent avec le concours de la police judiciaire de Montpellier, sous le contrôle et la direction de la procureure de la République de Marseille désormais seule habilitée à poursuivre la communication dans le cadre de l’article 11 du code de procédure pénale. 


La garde à vue du suspect après le meurtre du de l'homme de 18 ans jeudi est toujours en cours. 

60 CRS À DEMEURE et CREATION D'UNE JIR

Le ministre de l'Intérieur annonce que 60 CRS seront désormais "à demeure" pour pilonner les points de deals jusqu'à la fin de l'année au moins. Il annonce également la création d'une JIR  (juridiction interrégionale spécialisée dans la lutte  contre la criminalité et la délinquance organisées) pour le Gard. Celle-ci sera basée à Nîmes.

DES "URGENTISTES DE LA SÉCURITÉ" ET "OPÉRATIONS COUPS DE POING"

Le ministre de l'Intérieur rappelle qu'il a dépêché des "urgentistes de la sécurité" depuis les drames : la CRS 8, le RAID ET une autre compagnie de CRS. Il indique également avoir autorisé des opérations coups de poing pour procéder à des interpellations et des contrôles.

INTERPELLATIONS ET GARDES A VUE

Le ministre de l'Intérieur répète ce vendredi que plusieurs interpellations ont eu lieu entre hier et aujourd'hui depuis les deux fusillades mortelles de Nîmes survenues lundi et jeudi vers 3h40 du matin.

DARMANIN S'EXPRIME DEPUIS NÎMES

Le ministre de l'Intérieur confirme, depuis Nîmes, avoir rencontré la famille du jeune mahorais tué lundi. Il indique lui avoir témoigné le soutien de toute la Nation après ce drame.

RÉUNION À LA PRÉFECTURE

Une réunion est actuellement en cours à la préfecture du Gard. Le ministre de l'Intérieur s'exprimera à l'issue. 

LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR AUPRÈS DE LA FAMILLE DU PETIT GARÇON DÉCÉDÉ

Actuellement à  Nîmes, le ministre de l'Intérieur est auprès de la famille du petit garçon de 10 ans tué lundi dernier dans le quartier Pissevin. Il a adressé aux proches de l'enfants ses condoléances. 

GERALD DARMANIN SE REND DANS LE QUARTIER PISSEVIN

Le ministre de l'Intérieur était à Nîmes ce matin. Attendu au commissariat puis à la préfecture, Gérald Darmanin se trouve actuellement au quartier Pissevin, visite qui n'était pas prévue ou tout du moins pas annoncée par son service communication ou par la préfecture du Gard. 

HOMME DE 18 ANS TUÉ : UN INDIVIDU PLACÉ EN GARDE À VUE POUR MEURTRE EN BANDE ORGANISÉE

La procureure de la République de Nîmes confirme l’interpellation jeudi 24 Août 2023 en soirée, par la police judiciaire de Montpellier, d’un individu placé en garde à vue dans le cadre de la fusillade survenue dans la nuit de mercredi à jeudi, quartier Pissevin à Nîmes, et ayant occasionné le décès d’un jeune homme de 18 ans par arme à feu.

La garde à vue est prise du chef de meurtre en bande organisée et autres infractions en lien avec la criminalité organisée.

L’intéressé n’est connu des services de police que pour une infraction routière.

LE POINT CE VENDREDI MATIN

Depuis Nîmes, ce vendredi matin, la journaliste de LCI Lucie Glasson précise que le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est attendu à partir de 10h30 à Nîmes, où deux personnes - dont un enfant de 10 ans - sont mortes ces derniers jours dans le quartier Pissevin, gangréné par le trafic de drogues. 

Nîmes : Gérald Darmanin attenduSource : TF1 Info

L'ÉTAT VA CONTINUER DE TOUT FAIRE POUR RESTAURER L'ORDRE ASSURE VÉRAN

"L'État va continuer de tout faire pour restaurer l'ordre" a assuré Olivier Véran, porte-parole du gouvernement ce jeudi sur BFMTV rappelant que Gérald Darmanin avait annoncé l'arrivée dès ce soir du RAID et d'une nouvelle compagnie de CRS sur Nîmes. 

PLUSIEURS INTERPELLATIONS

Le ministre de l'Intérieur a annoncé également ce jeudi à l'occasion de son déplacement dans le Finistère que des interpellations avaient eu lieu suite aux deux fusillades de lundi et de jeudi dans le quartier de Pissevin. Selon le patron de la place Beauvau, d'autres interpellations sont en cours. 

GÉRALD DARMANIN ANNONCE L'ENVOI DU RAID

Le ministre de l'Intérieur en déplacement dans le Finistère ce jeudi vient d'annoncer que  d'importants moyens seront déployés ce soir à Nîmes dont le RAID et une autre compagnie de CRS.

Enfant décédé à Nîmes : trois jours après le drame, un jeune homme de 18 ans tué quartier PissevinSource : TF1 Info
Les habitants de Nîmes veulent des renforts de policeSource : JT 20h Semaine
Enfant de 10 ans tué à Nîmes : le ras-le-bol des habitants du quartier Pissevin, gangréné par le trafic de drogueSource : JT 13h Semaine

UN JEUNE HOMME DE 18 ANS TUÉ LA NUIT DERNIÈRE DANS LE QUARTIER PISSEVIN

Quatre jours après qu'un enfant de 10 ans a tué et son oncle blessé dans le quartier Pissevin, un nouveau drame a eu lieu sur le même secteur dans la nuit de mercredi à jeudi. 

 À 3 H 42, les services de police ont été appelés pour intervenir après que des riverains ont entendu des coups de feu et constaté la présence d'un homme blessé au sol. 

La victime, blessée par balles à l’abdomen, a été prise en charge par les secours mais n'a pu être secourue. Le jeune homme avait 18 ans et était connu des services de police et de justice. 

 Des étuis de tirs étaient retrouvés sur ce lieu connu comme un point de deal par les services de la police judiciaire de Montpellier saisie des faits de meurtre en bande organisée. 

DARMANIN SUR PLACE VENDREDI

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, se rendra à Nîmes vendredi.

UNE MARCHE BLANCHE SAMEDI

Selon nos informations, une marche blanche sera organisée samedi prochain à Nîmes en hommage au jeune garçon de 10 ans tué lundi. Elle partira du quartier Pissevin où s'est déroulé le drame. La famille de la victime et des élus notamment seront présents. 

BORNE ESPÈRE QUE LES AUTEURS SERONT "PUNIS A LA HAUTEUR DU DRAME"

La Première ministre Elisabeth Borne a dit mercredi espérer que les auteurs de la fusillade dans laquelle un enfant de 10 ans a été tué lundi à Nîmes, seront "punis à la hauteur" de ce "drame épouvantable".

"Je voudrais dire toute mon émotion après le décès de ce jeune garçon et exprimer toute ma solidarité aussi à sa famille et à ses proches. C'est évidemment un drame épouvantable. Et il faudra absolument que les auteurs puissent être punis à la hauteur du drame", a-t-elle déclaré sur France Bleu à l'occasion de la rentrée du gouvernement, "très mobilisé pour démanteler ces réseaux de trafiquants" de drogue qui sont au centre de nombreux règlements de comptes en France.

L'ONCLE DE L'ENFANT DÉCÉDÉ EST UN "MILITAIRE RENTRÉ DE MISSION POUR DES VACANCES"

Le jeune homme de 28 ans qui a été blessé lundi et qui est l'oncle du petit garçon décédé est "un militaire rentré de mission, pour des vacances", a indiqué ce mercredi Cécile Gensac sur RTL. "Rien ne laisse penser que cette famille est impliquée, à quel titre que ce soit, dans les trafics à l'origine de ce règlement de compte" a-t-elle répété. 

PRÉCISIONS SUR LA CRS 8

100 policiers de la CRS 8 sont actuellement déployés à Nîmes. Cela représente la moitié de l’effectif de la CRS 8, l’autre moitié étant toujours à Marseille.

LE POINT À NÎMES MERCREDI MATIN

Depuis Nîmes, ce mercredi matin, la journaliste de LCI Marie Connan explique que "la nuit dans le quartier de Pissevin a été très calme. Un rassemblement a eu lieu mardi soir en hommage au garçon de 10 ans décédé. Les parents n'ont pas participé à ce défilé. La famille a souhaité garder une certaine intimité".

Nîmes : la CRS 8 déployée après la mort d'un enfantSource : TF1 Info

DÉJÀ DE NOMBREUX HOMICIDES À PISSEVIN

Selon des chiffres de l'ex-procureur de Nîmes, Eric Maurel, une quinzaine de règlements de compte avaient fait huit morts à Nîmes en 2020 et trois en 2021, dont un adolescent de 17 ans. La plupart de ces homicides avaient eu lieu à Pissevin, au Chemin Bas et au Mas de Mingue, trois secteurs périphériques de Nîmes constitués de barres d'immeubles et de tours.


Ces trois quartiers, qui partagent des indicateurs socio-économiques alarmants, avaient été créés dans les années 1960 pour loger des populations issues de l'exode rural, des rapatriés d'Afrique du Nord puis des travailleurs immigrés.

DANS LE QUARTIER, "OMERTA" ET "PEUR DES RÉPRESAILLES"

Interrogé par l'AFP,  Raouf Azzouz, directeur du centre social Les Mille Couleurs dans le quartier où s'est déroulé le drame de lundi soir à Nîmes s'exprime ému : "On tiraille, on tire à vue et malheureusement une famille s'est retrouvée en plein milieu de ces tirs, avec un enfant de 10 ans qui est décédé, un enfant du quartier". 


 Et le militant de dénoncer "l'impunité totale, la vente de la drogue en pleine rue, les canapés, les prix indiqués sur les murs. Les dealers ont pris le pouvoir sur le quartier, le commerce de la drogue est florissant, donc voilà, il va y avoir des règlements de compte entre bandes rivales et la population est au milieu. (...) Aujourd'hui l'espace public, il est privatisé par les vendeurs de mort", insiste-t-il, soulignant "l'omerta et la peur de représailles. Les gens viennent me voir à l'association en disant : 'Est-ce que vous pouvez déposer plainte pour moi'".

GÉRALD DARMANIN A APPELÉ LA FAMILLE DE L'ENFANT DÉCÉDÉ

Gérald Darmanin s'est entretenu ce mardi avec la famille du jeune garçon de 10 ans décédé, selon l'entourage du ministre de l'Intérieur.

LE MINISTRE DE L'ÉDUCATION DEMANDE LA MISE EN PLACE D'UNE CELLULE D'ÉCOUTE

Le ministre de l'Éducation a demandé au rectorat de Montpellier de mettre en place une cellule d'écoute et d'accompagnement pour l'ensemble de la communauté éducative de l'établissement du jeune garçon décédé, pour les parents d'élèves, et pour les élèves.

"C'EST L'HORREUR ABSOLUE" DÉCLARE GABRIEL ATTAL

"C'est l'horreur absolue. C'est une situation...  C'est un décès qui est tragique. Abominable. Et dans ces circonstances, les mots peuvent bien peu de choses. Le cœur lui pleure et je veux vraiment adresser toutes mes pensées et mon soutien à la famille de la victime et à ses proches" a réagi Gabriel Attal ce mardi après-midi au cours d'un déplacement dans une école qui avait été incendiée. 

"AU MAUVAIS ENDROIT, AU MAUVAIS MOMENT"

Interrogée sur les victimes, la procureure de la République Cécile Gensac précise que "C'est une famille sans aucune difficulté", et qui n'est impliqué dans aucun trafic et dans aucune infraction pénale. "Ces personnes ont été au mauvais endroit, au mauvais moment", a-t-elle souligné confirmant qu'il s'agit de" victimes collatérales".

LE CONDUCTEUR INCONNU DES SERVICES DE POLICE ET DE JUSTICE

La procureure de la République, qui s'est rendue pendant la nuit auprès des victimes à l'hôpital, a confirmé que le conducteur du véhicule qui a été blessé et qui transportait deux enfants dont l'un est mort après avoir été atteint par un projectile, était inconnu des services de la police et de la justice. 

ENQUÊTE OUVERTE POUR ASSASSINAT EN BANDE ORGANISÉE

"Sur les auteurs, des investigations sont en cours", a ajouté la procureure. "J'ai ouvert une enquête pour assassinat en bande organisée. On est sur fond de trafic de stupéfiants, ça ne fait à mon sens pas de doute", a-t-elle précisée.

L'ENFANT DE 10 ANS A RECU UN PROJECTILE DANS UNE ZONE VISIBLEMENT LÉTALE

Cécile Gensac, procureure de la République, confirme le décès de l'enfant de 10 ans et les blessures par arme à feu du conducteur, "dont les jours ne sont plus en danger." Elle indique que le conducteur est allé immédiatement à l'hôpital, qu'il a été pris en charge mais que l'enfant n'a pu lui être sauvé.

"Ce mineur a reçu un projectile, une balle probablement, dans une zone visiblement létale", a-t-elle précisé.

LA CRS8 RESTERA

Jérôme Bonnet, préfet du Gard, "la CRS8 nous aide à pacifier le secteur"."Ils sont là, ils arrivent, ils resteront tant que ce sera" nécessaire. "Il faut donner un signer fort, celui du rétablissement de la tranquillité. Je veux aussi par ce biais rendre hommage aux policiers locaux qui travaillent d'arrache-pied". 

LE PRÉFET DU GARD S'EXPRIME

Jérôme Bonnet, préfet du Gard s'exprime actuellement aux côtés de la procureure de la République de Nîmes Cécile Gensac. Ce dernier confirme l'arrivée de la CRS 8 dès ce soir sur le secteur touché par le drame.

L'ENFANT, COINCÉ DANS SA CEINTURE, AURAIT ÉTÉ TRAINÉ SUR PRÈS DE 2 KM

Selon les déclarations du conducteur âgé de 28 ans aux enquêteurs, ce dernier pensait que son neveu de 10 ans était sorti de la voiture lors des tirs, mais ce dernier, touché par balle, était en fait coincé dans sa ceinture de sécurité à l'extérieur du véhicule et aurait donc été trainé sur la chaussée sur près de deux kilomètres. 

L'autre enfant âgé de 7 ans qui se trouvait dans le véhicule s'en est sorti indemne.

UNE CINQUANTAINE D'ETUIS DE DIFFÉRENTS CALIBRES RETROUVÉS

Selon les informations de LCI/TF1, le conducteur du véhicule qui avait à son bord deux enfants présente au moins trois impacts de balles dans le dos. Il était conscient à son arrivée à l’hôpital et a dit qu’il revenait du restaurant avec ses deux neveux de 7 et 10 ans quand les tirs ont retenti. L’enfant de 10 ans présentait une plaie par balle dans le dos.

Sur les lieux du drame, une cinquantaine d'étuis de différents calibres ont été découverts.

LE MAIRE DE NÎMES DEMANDE AU PRÉSIDENT "DES SOLUTIONS CONCRÈTES ET PÉRENNES"

Dans un communiqué ce mardi, Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, réagit au drame. L'élu confirme que "depuis de nombreux mois maintenant, le trafic de stupéfiants gangrène la situation des quartiers Pissevin-Valdegour". 

L'édile indique avoir "alerté à de nombreuses reprises les services de l'État de cette situation dramatique qui m’a d’ailleurs conduit à fermer, en juin dernier, la médiathèque Marc Bernard pour la sécurité des agents et des usagers".

Dénonçant le "cap intolérable franchi" avec la mort de cet enfant dans "cette escalade de la violence et des règlements de compte entre trafiquants", l'élu se dit "profondément choqué, attristé et révolté par ce nouveau drame, qui fait suite à une autre victime de tirs ces derniers jours."

Jean-Paul Fournier se réjouit que des renforts de police soient annoncés dès ce soir mais s'inquiète "du caractère éphémère de la présence d’une compagnie de CRS". "Que se passera-t-il une fois ces forces parties ? Nous avons bien vu que les renforts temporaires qui sont venus cet été n’ont, hélas, pas permis d’endiguer cette violence, ni d’empêcher de nouvelles victimes innocentes" s'interroge l'édile.

Ce dernier "demande au Président de la République des solutions concrètes et pérennes face à cette situation devenue invivable. L’affectation à demeure d’une compagnie de CRS reste une priorité pour la Ville de Nîmes."

LE PRÉFET DU GARD S'EXPRIME

Sur BFMTV, le préfet du Gard, Jérôme Bonet, a confirmé le déploiement "dès aujourd'hui" de la CRS 8, sur instruction du ministre de l'Intérieur. Cette unité spécialisée dans les violences urbaines "arrivera dans les heures qui viennent" afin de notamment "sécuriser le quartier", a affirmé Jérôme Bonet.


Ce dernier a par ailleurs confirmé que le quartier où les faits se sont produits est "comme d'autres, gangréné par le trafic de drogue qui est à l'origine de toute une délinquance induite", qui est "combattu dans le cadre d'un plan national". "Nous n'avons jamais eu d'aussi bons résultats en matière de lutte contre les trafics de stupéfiants", a souligné Jérôme Bonet. Selon le préfet, des actions de prévention et de rénovation urbaine sont également effectuées. "En 2023, ce sont près de 500 millions d'euros qui sont investis dans ces quartiers, car n'oublions pas que ce ne sont pas des quartiers de délinquants, mais des quartiers de citoyens qui aspirent à vivre en paix", a-t-il ajouté.


"Nous devons arrêter les auteurs de cet horrible crime et les trafiquants de stupéfiants", a souligné Jérôme Bonet. Interrogé sur des coups de feu entre trafiquants de drogue qui auraient été échangés à plusieurs reprises ces derniers jours dans le quartier de Pissevin-Valdegour, le préfet du Gard a déclaré : "Nous n'y avons pas assisté, mais quelques échanges ont eu lieu ces trois dernières soirées." 

LA CRS 8 SUR PLACE

L'unité spécialisée dans les violences urbaines, qui avait été déployée à Marseille le week-end dernier, va être envoyée sur place en renfort, selon nos informations. Elle devrait arriver d’ici ce soir normalement.

"UN QUARTIER GANGRÉNÉ PAR LE TRAFIC"

Ce quartier, appelé Pissevin, "est évidemment gangréné par le trafic de stupéfiants, confirme sur LCI David Leyraud, le secrétaire zonale du syndicat Alliance Police. Sur Nîmes, samedi soir, il y a eu des coups de feu. Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1h40, il y a aussi eu des tirs à la kalachnikov avec un gamin de 14 ans blessé au niveau de l'omoplate". 


"Le drame de cette nuit marque la malheureuse conséquence de cette montée en puissance des violences bien souvent liée au trafic de stupéfiants (...). Depuis quelques jours, la violence et les armes à feu sont utilisées sur Nîmes". Selon le représentant syndical, la préfecture gardoise est "depuis des années", le théâtre de coups de feu.

Un enfant de 10 ans tué dans une fusillade à Nîmes : "Un quartier gangréné par le trafic de stupéfiants"Source : TF1 Info

DARMANIN : "UN DRAME QUI NE RESTERA PAS IMPUNI"

Le ministre de l'Intérieur a réagi ce lundi matin. Le garçon de 10 ans a été victime "de ce qui semble être un règlement de comptes entre trafiquants". "C’est un immense drame qui ne restera pas impuni. La police a déjà interpellé de nombreux trafiquants ces dernières semaines et va intensifier sa présence avec fermeté", a écrit Gérald Darmanin sur X.

DRAME DE NÎMES

Le garçon se trouvait à l'arrière d'un véhicule pris pour cible alors qu'il circulait dans ce quartier. Alors que la voiture se garait, il a été touché par balle, et est décédé après son évacuation vers le CHU de Nîmes. Le conducteur, son oncle, a été blessé sans que ses jours ne soient en danger et un autre enfant qui se trouvait à l'arrière est sain et sauf. 

UN ENFANT DE DIX ANS TUÉ

À la suite d'échanges de tirs intervenus au sein du quartier Pissevin situé à l’ouest de Nîmes, un enfant de 10 ans est décédé dans la soirée de lundi, indique la procureure de la république de Nîmes. 

Un enfant de 10 ans, victime collatérale d'une fusillade. Un garçon est mort lundi 21 août au soir, victime d'une fusillade à Nîmes (Gard), à Pissevin, un quartier populaire gangréné par les trafics de stupéfiants, a-t-on appris mardi de sources policières et judiciaires. Le ou les tireurs sont en fuite.

"Suite à des échanges de tirs intervenus au sein du quartier Pissevin, à l’ouest de Nîmes, un enfant de 10 ans est décédé cette nuit. Un homme a en outre été victime des tirs de balles. Les jours de ce dernier ne seraient plus en danger", a précisé la procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac, dans un communiqué mardi matin, annonçant une communication ultérieure dans la journée.

Selon les sources de l'AFP, le garçon se trouvait à l'arrière d'un véhicule pris pour cible alors qu'il circulait dans ce quartier aux alentours de 23h30. Il est décédé après son évacuation vers le CHU de Nîmes. L'homme blessé est le conducteur, son oncle. Un autre enfant se trouvant à l'arrière est lui sorti sain et sauf de ces tirs. Ce quartier de Pissevin est le même où un homme de 39 ans avait été abattu en janvier, déjà dans une fusillade sur fond de trafic de stupéfiants.


La rédaction de TF1info

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