Deux parties civiles témoignent ce mardi devant la cour d'assises spéciale.Il s'agit des premières sur les quelque 300 attendues à la barre pendant cinq semaines.Suivront dans l'après-midi, les témoignages de médecins et pompiers intervenus auprès des victimes.
Ce live est à présent terminé.
#attentatdeNice La sœur jumelle de Laura Borla, Audrey Borla, a demandé à témoigner séparément. Elle doit être entendue mardi prochain par la cour d'assises de Paris. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Sep 21 11:37:45 +0000 2022
#attentatdeNice Doivent être entendus notamment cet après-midi Jacques, Lucie,Nicolas et Marie-Claude Borla. Laura Borla, 13 ans, est décédée le #14juillet2016 sur la promenade des Anglais. Sa famille l'a cherchée pendant plusieurs jours avant d'apprendre qu'elle était morte. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Sep 21 11:37:45 +0000 2022
De retour ce mercredi au #procesnice #attentatdenice #14Juillet2016 où ont lieu depuis ce matin de nouvelles auditions de parties civiles. Comme hier pas de brigade cynophile aujourd’hui au contrôle #gendarmerie https://t.co/kLMheV1f8o — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Wed Sep 21 11:10:28 +0000 2022
#attentatdenice #procesnice Compte rendu d’audience après les témoignages de Benoît Develey, médecin urgentiste, médecin pompier, et Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel. https://t.co/ds2Zdmdft2 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 20:59:46 +0000 2022
#attentatdenice Compte rendu d'audience après les 1ᵉʳˢ témoignages de parties civiles. "Quelqu'un crie :'C'est le camion, c'est le camion'. Ça a pas tilté dans ma tête. Je ne savais pas de quoi il parlait mais j'ai senti le danger" https://t.co/2OKq7BAXjq — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 18:18:28 +0000 2022
#attentatdenice l’audience est suspendue elle reprendra demain à 9h30. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 16:09:38 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, pompier, très troublé: "Je vous remercie, ça m'a fait du bien de vous écouter." Le président : "c'est nous qui vous avons écouté". Fabien Hodot, pompier: "Je vous remercie de m'avoir écouté du fond du coeur." Il quitte la salle. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 16:07:51 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, pompier: " Quand je suis arrivé au commissariat, le policier a senti que je n'étais pas à l'aise. J'ai dit au policier : "j'ai honte d'être devant vous. Il y en a qui sont mutilés, d'autres qui ont perdu des proches. Moi je suis là et j'ai rien". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 16:07:50 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, pompier: "Aucun d'entre nous n'est sorti indemne de ce qu'on a vécu. Il y en a qui se relèvent mieux que d'autres. Mais on est une corporation où on ne se plaint pas. Je pense que des collègues ne vont pas bien et ils ne le disent pas." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 16:07:49 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, pompier: "Après je suis tombé sur des victimes admirables, aucune ne m'a supplié de rester. Je préfère retenir leur courage que ma culpabilité."3/3 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:59:34 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, pompier:"Là je devais choisir à qui je devais porter assistance ou pas. Et c'est ça l'origine de toute la culpabilité que j'aie en moi. J'aurais pas dû avoir à choisir." 2/3 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:59:33 +0000 2022
#attentatdenice Me Le Roy : "qu'est-ce qui a été le plus dur ce soir-là pour vous?" Fabien Hodot, sapeur-pompier :"Le plus dur pour moi, c'est le choix. J'ai eu des interventions pas faciles mais j'ai jamais eu de choix à faire. " 1/3 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:59:32 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, pompier:"Il y a tellement de victimes sur 'la prom'.Il y en a de partout."Lui a un gilet par balles,mais choisit, avec ses équipiers, de ne pas le mettre. Il ne voit pas pourquoi il mettrait un gilet par balles alors que les victimes n'en ont pas. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:54:12 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier: "D'une manière générale, on n'attend pas que le préfet nous réquisitionne", dit-il pour revenir au 14 juillet 2016 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:54:11 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier, est suivi par un psychiatre du SDIS depuis 4 ans. Il est inapte au combat du feu, il ne fait plus de secours à la personne. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:59 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier: "Tout le monde vous regarde et dit : "c'est bon, les pompiers sont là". "Ouais, on est là, mais on est 3" nuance-t-il. "On était attendu comme le Messie" répète-t-il. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:58 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier : "Des plagistes mettaient des petites couvertures sur les enfants. La Promenade des Anglais, vous aviez 500 personnes au sol. Vous, vous vous jetez au milieu. " — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:57 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier, dit qu'il culpabilise. "On a tous vécu des choses terribles. Mon meilleur ami a rampé sous le camion pour voir si il y avait encore quelque chose qui bougeait. Il ne s'en est jamais remis." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:57 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier, refuse de nommer le terroriste. "Je ne veux aucune gloire pour personne". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:56 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier décrit ce qu'il ressent dans la salle du fait de son hypervigilance:"Je suis très mal à l'aise ici car j'ai des gens dans mon dos". Il a aussi peur de prendre les transports en commun. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:55 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier:"Je me dis que j'en ai fini avec le 14 juillet mais non. En 2018, je suis atteint du syndrome post-traumatique, j'ai perdu ma femme". Il fait de l'agoraphobie, de l'hypervigilance, même à la barre, dans cette salle sécurisée,il a peur. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:54 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier:"Tout va bien jusqu'à 6 mois après. Mon épouse me fait remarquer que je deviens agressif, que je me replie sur moi. Je vais voir la cellule psychologue du SDIS, je suis arrêté 6 semaines, et tout rentre dans l'ordre". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:53 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier, raconte avoir croisé @ECiotti "Il est resté avec nous toute la nuit. Quand le chef est au milieu des combattants, ça vous donne du courage". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:52 +0000 2022
#attentatdenice 2/2 Fabien Hodot, sapeur pompier, qui ne peut retenir ses larmes: Au fond, les urgences dépassées. Quand vous amenez un brancard au fond, vous savez pourquoi vous l'amenez." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:52 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur pompier:"Je ramassais les gens par terre, jusqu'au point de regroupement. Un médecin disait où les mettre: à gauche les urgences absolues, à droite les urgences relatives. 1/2 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:51 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier: "On a réussi à conditionner la petite Karima comme il fallait. C'est la seule victime que j'ai pu revoir après. Elle est pas une enfant mais une adolescente. Mais elle me paraissait tellement petite. Elle n'a pas perdu ses jambes" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:50 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel: "Je vois un petit groupe de personnes. Il y a un petit groupe à côté. Je vois une enfant au sol avec les jambes dans un sale état. Je vois que tout seul je vais pas y arriver.Comme par hasard, mes équipiers apparaissent" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:49 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel effondré: "Je lui dis que j'allais revenir mais en fait, j'ai jamais pu revenir. Je m'excuse si cette personne est dans la salle" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:48 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel: "Ensuite, j'ai vu un monsieur, il avait perdu sa dame, sa dame est décédée. J'ai rien pu faire, je l'ai abandonné". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:48 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel: "La première personne que je vois est une personne avec une jambe cassée. je lui dis que c'est pas grave, qu'il n'a qu'une jambe cassée. Il me dit :'oui oui, pas de problème". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:41:47 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel: "On s'engage sur la promenade des Anglais et là, en instantané, c'est le carnage, il y a des corps partout, des enfants (il pleure). " — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:16:22 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel: "Le chef de garde nous dit de ne pas nous engager mais chez les sapeurs-pompiers, on peut s'autoengager. C'est ce qu'on a fait ce soir-là pour gagner du temps." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:15:08 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel: "On va pour partir (sur place) le chef de garde nous donne les dernières infos, que la zone n'est pas sécurisée par les forces de l'ordre, qu'il n'y aurait pas 3 terroristes mais 1". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:15:07 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel en tenu fond en larmes quand il évoque ce coup de fil qu'il a reçu et son interlocuteur qui lui dit :"Fabien c'est grave, il y a des morts partout il faut que tu viennes." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:15:06 +0000 2022
#attentatdenice Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel: "moi c'est pareil, je peux vous raconter ce que j'ai vécu mais vous ne comprendrez jamais." Il raconte maintenant sa soirée du 14 juillet, comment il a été alerté et la suite. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:15:05 +0000 2022
#attentatdenice Le Docteur Develey a terminé.À la barre maintenant, Fabien Hodot, sapeur-pompier professionnel. Il explique avoir "été friand" des histoires de son grand-père qui a fait la guerre. Il me disait :"je peux te raconter ce que j'ai vécu mais tu ne comprendras jamais." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:15:05 +0000 2022
#attentatdenice Le Docteur Develey revient à la demande de Me Szwarc sur le cas de cet enfant de 4 ans,qui n'a pu être sauvé. "Je suis resté 10 mn près de lui avec les deux pompiers, mais il n'y avait aucun frère,aucune soeur, aucun parent".La famille a été séparée dans l'attaque — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:05:00 +0000 2022
#attentatdenice Le Docteur Benoît Develey revient sur la maman et le petit garçon de 10 ans à qui il a porté secours. "Je m'en suis voulu, j'ai dû les séparer". Il est finalement parvenu, grâce aux soignants, à les retrouver et à prendre des nouvelles des deux. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 15:04:58 +0000 2022
#attentatdenice Me Le Roy : Vous étiez déjà intervenu sur un autre événement dramatique ? Docteur Benoît Develey : Oui sur le crash Germanwings, j'étais l'un des premiers intervenants. Me Le Roy : Ca fait un peu beaucoup non? Le docteur, très ému, acquiesce. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:59:45 +0000 2022
#attentatdenice Me Le Roy : "Qu'est-ce qui a été le plus dur pour vous ce soir-là?" Docteur Benoît Develey : "C'est vraiment la charge émotionnelle que j'ai reçue. Je n'ai jamais reçu ça." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:59:44 +0000 2022
#attentatdenice Le Docteur Benoît Develey se met à pleurer à la barre quand il évoque, à la demande de Me Le Roy, sa femme médecin. Le 14 juillet 2016, elle aurait voulu intervenir auprès des victimes mais est restée auprès de leurs enfants. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:59:43 +0000 2022
#attentatdenice Dans les mois qui ont suivi l'attaque, le Docteur Benoît Develey était "très souvent tendu" avec un "sentiment de colère". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:51:26 +0000 2022
#attentatdenice Le Docteur Benoît Develey a eu du mal à gérer la situation après l'attentat. Le soir du drame, il a fondu en larmes dans la voiture en voyant ses enfants vivants après avoir vu un enfant mort. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:51:25 +0000 2022
#attentatdenice Docteur Benoît Develey :"Il y avait beaucoup de rumeurs ce soir-là : des hommes qui tiraient dans les rues, le post médical avancé qui avait explosé...Tout le monde rapportait des rumeurs." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:51:24 +0000 2022
#attentatdenice Docteur Benoît Develey décrit la promenade des Anglais telle qu'il l'a vue le 14juillet 2016 à la demande du président :"Je vois des linceuls blancs partout, des victimes très abîmées, une prostration. Il faisait froid ce soir-là, il y avait du vent." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:51:23 +0000 2022
#attentatdenice Dans la discothèque, le Docteur Benoît Develey fait le tri avec d'autres entre les urgences absolues et les urgences relatives. Il restera là jusqu'à plus de 4 heures du matin. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:45:24 +0000 2022
#attentatdenice Docteur Benoît Develey part rejoindre sa femme et ses enfants garés dans la voiture non loin de la promenade et part les mettre à l'abri. Lui revient ensuite sur le poste médical avancé mis en place dans la discothèque de Jérôme C. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:45:23 +0000 2022
#attentatdenice Docteur Benoît Develey : "De mon côté, l'extrême urgence avait été évacuée. Puis j'appelle ma femme pour lui dire ce qu'il se passe, que c'est un carnage, qu'il y a eu un attentat". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:45:22 +0000 2022
#attentatdenice Dr Benoît Develey:"On s'occupe d'une maman avec son petit garçon qui devait avoir 10 ans.Ils étaient très abîmés. Traumatisme crânien pour le petit garçon, traumatisme des jambes pour les deux."L'enfant est transporté à l'hôpital et la maman est soignée sur place. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:45:21 +0000 2022
#attentatdenice Docteur Benoît Develey : "J'ai dû m'occuper en tout de 4 à 5 victimes vraiment graves plus le petit garçon. On continue à descendre sur la promenade pour faire notre reconnaissance. On fait le point avec un autre médecin." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:45:21 +0000 2022
#attentatdenice Docteur Benoît Develey :"Un homme m'interpelle et me dit :"Venez voir mon ami! Venez voir mon ami! Il était déjà sous un drap. Je lui ai dit qu'il était décédé". Il poursuit :"on allait de victimes en victimes, on poursuit notre reconnaissance". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:45:20 +0000 2022
#attentatdenice Docteur Benoît Develey : "Sur la promenade, je m'attendais à voir des gyrophares et du monde. Je me retrouve face à deux pompiers en train de réanimer un petit garçon qui doit avoir 4 ans." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:45:19 +0000 2022
#attentatdenice Docteur Benoît Develey prête mains fortes aux deux pompiers qui lui disent alors qu'il y a d'autres victimes autour, qu'il faut les prendre en charg. Les pompiers restent avec l'enfant qui ne survivra pas. Le docteur part en direction d'autres victimes. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:45:19 +0000 2022
#attentatdenice Docteur Benoît Develey raconte être allé sur la promenade avec son sac de secours après avoir été alerté de la situation. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:45:18 +0000 2022
#attentatdenice L'audience est reprise. Le Docteur Benoît Develey arrive à la barre. Il est médecin urgentiste à Nice et est aussi médecin pompier. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:45:17 +0000 2022
#attentatdenice L'audience est suspendue jusqu'à 16h20. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 14:08:51 +0000 2022
#attentatdenice Lieutenant-colonel François Pouget, médecin chef du SDIS06. "Ma mission était surtout une mission de gestionnaire. Au départ, je me suis surtout activé sur l'accident de poids-lourds. Accident qui se transforme très vite en attentat avec de nombreuses victimes." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 13:30:46 +0000 2022
#attentatdenice En visio à présent le lieutenant-colonel François Pouget, médecin chef du SDIS des Alpes-Maritimes. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 13:30:45 +0000 2022
#attentatdenice Jacques Levrault, chef du pôle urgence du CHU de Nice :"On a eu beaucoup de blessés qui se sont présentés le lendemain, des blessés légers, près d'une centaine". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:55:58 +0000 2022
#attentatdenice Jacques Levrault, chef du pôle urgence du CHU de Nice. "Il y a eu un décès le jour même et deux comme vous le savez dans les jours qui ont suivi". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:50:05 +0000 2022
#attentatdenice Jacques Levrault, chef du pôle urgence du CHU de Nice :" Nous avons eu un renfort exceptionnel au niveau du personnel. 18 interventions la première nuit. Le bloc a tourné toute la nuit." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:50:04 +0000 2022
#attentatdenice Jacques Levrault, chef du pôle urgence du CHU de Nice "Notre plus grosse problématique était que l'on avait très peu d'informations sur ce qu'il se passait sur place. Beaucoup de fake news. On avait une notion de fusillade à Nice." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:50:04 +0000 2022
#attentatdenice Jacques Levrault, chef du pôle urgence du CHU de Nice :"Nous avions des traumatismes graves. Nous avons mis des étiquettes sur les patients de l'hôpital Pasteur. Les patients étaient acheminés sur différentes zones suivant les urgences relatives ou absolues". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:50:02 +0000 2022
#attentatdenice Jacques Levrault, chef du pôle urgence du CHU de Nice explique comment les urgences se sont organisées. "Nous avons fait du triage (...) On avait une notion d'armes à feu, on cherchait des plaies par arme à feu. Nous n'avons eu qu'un blessé par arme à feu." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:50:01 +0000 2022
#attentatdenice Jacques Levrault, chef du pôle urgence du CHU de Nice. "On avait une notion très floue de ce qu'il se passait. On avait une notion de camion et de fusillade". Tout de suite il pense aux #attentatsdu13novembre2015 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:50:00 +0000 2022
#attentatdenice On entend à présent en visio Jacques Levrault, chef du pôle urgence du CHU de Nice. "J'étais ce soir-là à domicile, j'ai reçu un appel me disant qu'il y avait un camion sur la promenade des Anglais et de nombreux blessés". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:49:59 +0000 2022
#attentatdenice Fin du témoignage de Sandrine B., 29 ans, partie civile après les questions des avocats. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:49:59 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile, étudiait. L'attendant a impacté ses études. Elle faisait des concours de miss à l'époque et a dû tout arrêter. "Quand on arrive même plus à traverser la rue...." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:10 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile : "On est une personne avant ce qui arrive et on devient une autre après, ça impacte une vie." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:09 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile, dit qu'elle va mieux aujourd'hui mais qu'elle a "toujours des séquelles surtout quand arrive la date anniversaire". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:08 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile dit avoir entendu des tirs avant le passage du camion à son niveau. "Ca faisait papapapapa" dit-elle. "Je pense que le camion est passé juste après que j'ai sauté". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:07 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile, n'a pas vu le camion mais pense avoir entendu le moment où il a percuté le stand de bonbons sur la promenade de Nice. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:07 +0000 2022
#attentatdenice Le président: "Qu'attendez-vous de ce procès?" Sandrine B., 29 ans, partie civile. "Qu'il y ait réparation du préjudice et que les personnes soient jugées de manière juste par rapport au préjudice qu'elles ont fait." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:06 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile, a été légèrement blessée. Elle est restée à l'hôpital jusqu'à 4 heures du matin. Elle a eu un post trauma de 3 ans "c'était limite invivable". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:05 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile, est secourue par un pompier peu après. Il lui dit de regarder en l'air pour qu'elle ne voie pas les corps sur la promenade. Elle le verra quand même avant d'arriver dans le camion de pompier. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:04 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B. aperçoit une télé dans une grande salle et boit le camion. "Pour moi c'était des terroristes qui nous tiraient dessus. Je n'ai pas vu le camion arriver." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:03 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile : "On voulait partir des lieux, on ne savait pas discerner qui disait vrai, qui disait faux." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:02 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile : "Le petit garçon devant moi me dit de nous taire, qu'on va tous mourir. Une petite fille devant moi priait le Seigneur de bien vouloir nous sauver. " — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:01 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile, explique que tout le monde trouve refuge dans le restaurant, que certaines prennent des couteaux pour se défendre. Sandrine réalise qu'elle a mal au bras. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:36:00 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile :"On entend des percussions, comme si le stand de bonbons avait été percuté fortement, des bruits très sourds." Avec son ami, ils veulent quitter les lieux mais d'autres leur disent de ne pas le faire, que ça tire de partout. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:59 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile : Une infirmière m'a prêté son téléphone. Je préviens ma maman. Il y a un deuxième mouvement de foule, ce sont des parents avec leurs enfants. Ils crient : "ils sont derrière nous, ils sont derrière nous. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:59 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile, tente de se barricader dans le vestiaire du restaurant avec son ami. "Je disais n'importe quoi, que j'ai pas de mutuelle, que j'ai perdu ma chaussure." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:58 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile, saute de la promenade et atterri sur la terrasse d'un restaurant. Elle se relève, des gens sautent derrière elle. Elle trouve refuge dans le vestiaire d'un restaurant. Un de ses amis la rejoint. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:57 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile :Je me suis dit : tu vas courir le plus rapidement possible et te jeter du haut de la promenade. J'avais très mal aux pieds. J'avais perdu ma chaussure" — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:56 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile :Je me suis pétrifiée, je me suis dit que j'allais prendre une balle. Beaucoup avait déjà pris la fuite. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:55 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile :"Ca a pas tilté dans ma tête. Je ne savais pas de quoi il parlait mais j'ai senti le danger. J'ai pensé à un attentat vu l'affolement." (...) J'essaie de m'enfuir vite". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:54 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile :"Je regardais les fumigènes et là tout le monde commence à se marcher dessus. Je ne vois plus mon ex et ses amis. Il n'y a plus personne. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:53 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile :"Je reste statique, je ne comprends pas. Un collègue de travail arrive affolé et me crie : "serrez serrez"."Elle voit des gens courir à contresens. Elle entend quelqu'un qui crie "C'est le camion, c'est le camion". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:53 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile, voulait rentrer car elle commençait tôt son travail mais son petit ami la convainc de venir avec eux au Mc Do." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:52 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile :"Nos amis ont tous du retard, on est allé au feu d'artifice tout seul avec mon petit-ami. On a donné rendez-vous aux autres devant le Negresco.On regarde le feu d'artifice tous les deux et on rejoint les autres." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:51 +0000 2022
#attentatdenice Sandrine B., 29 ans, partie civile, est allé avec son petit ami de l'époque et des collègues à lui voir le feu d'artifice. Elle était alors étudiante. "On est allé sur la promenade, j'ai vu une barrière avec des policiers, on a traversé, on a marché". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:50 +0000 2022
#attentatdenice Arrive à la barre Mme Sandrine B., 29 ans, directrice générale dans une société de jeux et de loisirs, partie civile. Cheveux châtains, longs, pull noir. "J'ai accepté de venir car mon avocate m'a dit que ce serait important pour le procès, du coup, voilà." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:35:49 +0000 2022
#attentatdenice Fin du témoignage de Jérome C. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:08:13 +0000 2022
#attentatdenice Une avocate de la partie civile : "Avez-vous entendu des tirs après l'immobilisation du camion? " Jérôme C. partie civile : 'j'ai entendu des tirs quand j'étais avec l'agent de police qui m'a dit : 'j'ai que ça (il fait le geste) j'ai qu'un chargeur." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:07:21 +0000 2022
#attentatdenice L'avocat de Jérôme C. partie civile, dit que les vidéos sont à la disposition de la justice. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:07:20 +0000 2022
#attentatdenice Le président dit à Jérôme C. qu'il devrait peut-être détruire les vidéos de son établissement montrant les blessés et les morts. Il dit que jamais la justice n'a été au courant de l'existence de ces images et que de fait elles n'ont jamais été exploitées. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:07:19 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile : Il répète qu'il a eu des corps dans son établissement. "Deux morts à l'étage, une dame qu'on a essayé de réanimer. On n'a pu que mettre la couverture et la monter à l'étage. On a accueilli des dizaines et ds dizaines de personnes." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:07:18 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile:"J'entendais des choses comme celles qu'on peut voir dans les films. Des gens à côté de corps. Une personne m'a dit : 'Me demandez pas de partir, c'est mon neveu et mon fils.' — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:07:17 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile, n'a pas été suivi après. Il a fait un burn out mais n'a pas été traité pour ce burn out. Il ne dormait plus après l'attentat. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 12:07:17 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile : "Le plus important était de sécuriser le poste médical avancé". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:59:03 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile, répondant à une question du président : "Il y avait une scène de guerre, tout le monde paniquait (...) Les gens allaient à droite, à gauche, tout le monde paniquait." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:59:02 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile : "Grâce à notre intervention, on a pu sauver 90 personnes, je m'excuse auprès de ceux qu'on a pas pu sauver. Je pense qu'on a fait le maximum". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:59:02 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile, explique qu'il "a fait ça d'instinct"."Je peux vous raconter ce qu'il s'est passé à l'intérieur (de son établissement), j'ai malheureusement les vidéos encore, je peux vous les donner". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:59:00 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile :"C'était quand même assez horrible et terrible (...) J'ai fait stopper les taxis. Il n'y avait pas encore de police, c'est nous qui avons fait la sécurité. À la fin les militaires sont arrivés, ils m'ont demandé ce qu'ils devaient faire." — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:58:59 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile:"A été décidé de faire le poste médical avancé dans mon établissement.Mon personnel a donné un coup de main pour monter tous les lits.On a mis les lits d'urgence dans le hall d'entrée, malheureusement à l'étage on mettait les gens décédés. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:53:38 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile :"J'ai demandé du rubalise. J'aperçois le colonel des sapeurs-pompiers avec @ECiotti arrêtés devant mon établissement". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:53:37 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile :"Quelqu'un a dit: je ne sais pas ce qu'il se passe, il y a un camion fou. On entend : ça rebrousse chemin. (...) On a remonté la foule avec nos talkie-walkies professionnel. Il y avait une pagaille". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:53:37 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C. partie civile, cheveux grisonnants, pull noir :"Nous avons reçu des coups sur la porte de notre établissement de gens apeurés. Ils disaient 'Aidez-moi'. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:53:36 +0000 2022
#attentatdenice Jérôme C., première partie civile à témoigner:"Je voulais être là par rapport à mon personnel. Mon établissement a servi d'hôpital. On s'est mis à la disposition du corps médicale et des pompiers". — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:53:35 +0000 2022
#attentatdenice Le président appelle la première partie civile à la barre. Il s'appelle Jérôme C. , a 49 ans et 5 enfants. Il a une discothèque sur la promenade des Anglais. Il se trouve près de l'endroit où le camion s'est arrêté. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:53:34 +0000 2022
#attentatdenice Le président:"J'ai été sollicité pour la présentation de photographie des défunts pendant les auditions des parties civiles,je n'y vois pas d'opposition bien sûr".Des photos et diaporamas des victimes devraient être diffusés pendant les 5 semaines de témoignages. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:45:31 +0000 2022
#attentatdenice A la barre,une avocate se constitue partie civile pour plusieurs personnes dont une mère de famille et son "enfant à naître".Une autre se constitue pour une femme enceinte au moment du drame. Me Mouhou se constitue pour une famille dont 3 enfants dont un mineur. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:40:04 +0000 2022
TRÈS PEU DE PARTIES CIVILES DANS LA SALLE
Les bancs de la salle d'audience sont clairsemés. Les parties civiles présentes dans la salle d'audience à Paris sont très très rares.
#attentatdenice L'audience est reprise. Elle débute avec de nouvelles constitutions de parties civiles parmi lesquelles des familles et des primo-intervenants. 1 940 personnes s'étaient déjà constituées au 6/09/2022. Elles devraient dépasser les 2000 incessamment sous peu. — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 11:23:07 +0000 2022
LES PREMIÈRES PARTIES CIVILES TÉMOIGNENT
Deux parties civiles vont témoigner ce mardi devant la cour d'assises spéciale de Paris. Ce sont les deux premières à le faire. Les témoignages des parties civiles vont durer cinq semaines.
#attentatdenice pas de brigade cynophile aujourd’hui rue Harlay #gendarmerie — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 10:38:46 +0000 2022
#attentatdenice #procès #14juillet2016 De retour au palais de justice ce mardi. Deux parties civiles doivent témoigner à partir de 13h, ce sont les premières à le faire. Suivront des médecins et des pompiers mobilisés le soir de l’attaque qui a fait 86 morts, dont 15 enfants. https://t.co/XBXCRpfFo7 — Aurélie Sarrot (@aureliesarrot) Tue Sep 20 10:07:49 +0000 2022
Elles sont 1940 à s'être constituées pour l'heure dans ce dossier. Ce mardi, deux parties civiles vont témoigner à la barre, les premières d'une longue série qui doit durer cinq semaines et au cours desquelles près de 300 personnes, dont des enfants, prendront la parole devant la Cour d'assises spéciale de Paris.
"Je vais essayer de montrer qui était Camille, ce qu'elle avait fait dans sa courte vie. Ce sera un hymne à la vie", prévoit ainsi Anne Murris, qui évoquera le 29 septembre sa fille unique, tuée à 27 ans par le camion-bélier de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel le 14 juillet 2016. Ce Tunisien de 31 ans avait volontairement foncé sur la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais pour la Fête nationale, faisant 86 morts et plus de 450 blessés.
Depuis le 5 septembre, la cour d'assises spéciale de Paris juge huit accusés, membres de l'entourage de l'assaillant ou soupçonnés de trafic d'armes.