PROCÈS FIONA - Le procès en appel de la mère et du beau-père de Fiona dont le corps n'a jamais été retrouvé, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises de la Haute-Loire, au Puy-en-Velay. Au troisième jour d'audience, les accusés ont assuré que la mort de la fillette était un "accident". Revivez les débats avec notre reporter au procès.
Ce live est à présent terminé.
SUSPENSION
Fin de la troisième journée. Reprise des débats demain à 9 heures.
L'audience est terminée. Merci d'avoir suivi ce live #Fiona . — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le beau-père est toujours interrogé. Assez touchant je trouve cet homme tiraillé entre son habit de gendarme et celui de beau-père/papi. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Pour enchaîner les cours d’assises, je peux vs dire qu'une femme battue part de chez elle à l’instant où 1 cheveu de son enfant est touché" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Dans votre description, Cécile Bourgeon remplit toutes les cases de la femme battue", développe Me Grimaud. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Troisième et dernier point, le fait qu'il évoque son expérience des femmes battues en tant que gendarme. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'avocate met en avant qu'il n'a jamais parlé de ça avant. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Deuxième point que soulève Me Grimaud, le fait qu'il ait dit avoir mis des protections partout sur les meubles parce que Fiona se cognait. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Il répond qu'il ne "passe pas un jour sans se repasser ça" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Or, pendant l'instruction (4 auditions), il n'a jamais parlé de ces médicaments qui traînaient partout. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Sur les médicaments trouvés dans l’appartement, vous soutenez que vous en avez vus", enchaîne Me Grimaud. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Votre démonstration est étonnante : elle répond point par point aux failles soulevées aujourd’hui" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Tout le monde est fatigué, moi la première mais vous nous avez fait une très belle prestation", commente Me Grimaud qui prend le relais. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le président relève certaines contradictions dans les propos du beau-père que ce dernier reconnaît. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'AG le questionne sur ses hypothèses et sa façon d'écarter un peu (trop) vite les violences. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Après sa (longue) déclaration spontanée, le beau-père est maintenant interrogé. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
TEMOIGNAGE
Le beau-père de Cécile Bourgeon, ancien gendarme, est à la barre. Il dit qu'il n'est convaincu par aucune hypothèse sur la mort de Fiona. Pour lui, "tout est possible" de la thèse accidentelle, aux violences en passant par l'absorption de médicaments.
Après avoir vécu le premier procès, il n'est pas convaincu par une hypothèse plus qu'une autre. "Tout est possible", conclut-il. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"La deuxième, l’absorption de médicaments, la troisième, l’accident". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
En tant que "gendarme", le beau-père "émet ses hypothèses" à la cour : "la 1ère, les violences qui ont entraîné la mort de l’enfant" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Berkane Makhlouf pensait que le beau-père "le surveillait par satellite". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Sa compagne avait raconté cette scène. Berkane Makhlouf avait protesté. Depuis son box, il proteste encore. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Il raconte aussi d'autres anecdotes sur Berkane comme cette fois où il lance le bébé comme un ballon à Cécile : "Le petit a volé" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Sur le trajet retour, il "a passé 4 heures à réciter le coran". — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Berkane devient violent, veut s'en prendre à Clément : "Il bavait (...) Je me suis interposé physiquement, il bavait" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Clément a quand même fait un petit carton d'habits pour #Fiona . — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le beau-père décrit aussi le nombre fou de médicaments qui traînaient partout dans l'appartement. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
" Berkane s’est braqué. Il a dit pas besoin de prendre les affaires au pire on en rachètera", relate le beau-père. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Ce déménagement se déroule après la disparition de #Fiona . Il raconte la scène où Clément a essayé de prendre des affaires pour Fiona. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Des vêtements partout", "des jouets", "au moins 200 peluches"... #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Il est allé à l'appartement de Clermont avec Berkane et Clément pour charger les affaires. L'appartement était dans un état "indescriptible" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Il partage ses doutes avec sa compagne, la mère de Cécile Bourgeon. Ils se disent qu'il y a peut-être quelque chose derrière la disparition. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Il consulte la fiche judiciaire de Makhlouf. "J’ai vu son pedigree et tous les faits de violences". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'homme est retraité de la gendarmerie. Lorsqu'il apprend la disparition de #Fiona , il est dans "sa position de papi" mais aussi de gendarme — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Sa première rencontre avec "Kader" (Berkane), c'était un "peu trop démonstratif". "Cécile avait l'air heureuse" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Il parle de #Fiona , de cette "petite fille vive qui courait partout". "J'étais obligé de mettre de la mousse" sur le coin des meubles. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'audience reprend avec le beau-père de Cécile Bourgeon. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Vous pouvez pas comprendre l’univers des camés ! Vous connaissez pas ce milieu, on s’isole !" Audience suspendue qq minutes sur ces paroles — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Costantino lui pose une question sur sa famille et son isolement. Elle s'agace encore. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon, invitée également à parler, lance un : "Maman je t’aime et courage parce que tu as maigri" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
(mais) moi j’ai pas le permis, je connais pas l’endroit, je suis pas de Clermont. J’ai pas le sens de l’orientation." #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"J’ai pas frappé les enfants,même sa fille elle le dit,c’est un accident.Elle dit q je sais + que sa fille où est l’endroit (du corps) mais — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le président invite Berkane Makhlouf à prendre la parole pour réagir à ce qui a été dit. Il n'est d'accord sur rien. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Il faut dire que la mère a choisi son camp. Si elle ne le formule pas clairement, elle tient Berkane Makhlouf comme responsable. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Berkane Makhlouf commente chaque phrase de la mère de Cécile Bourgeon. Quand il ne conteste pas au micro, il marmonne sur le banc. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La fatigue gagne les accusés mais aussi l'ensemble des personnes présentes dans la salle. L'ambiance s'est un peu tendue. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Vous la croyez capable de violences s/ ses filles?" dde la défense. Sa mère dit q non, q sa fille n'a sans doute pas su réagir et s'en veut — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La mère de Cécile Bourgeon est interrogée depuis plus de deux heures à la barre. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon pleure d'énervement. L'image est désastreuse pour la défense. Me Portejoie va s'asseoir rapidement à côté d'elle. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Calmez-vous c’est normal qu’il y ait des questions", précise le président. "Ouais, y a des limites", réplique Cécile Bourgeon. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Depuis tout à l’heure, elle (ma mère) subit, elle subit, elle subit" hurle Cécile Bourgeon. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Depuis tout à l’heure, elle (ma mère) subit, elle subit, elle subit" hurle Cécile Bourgeon. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Puis regardant Me Grimaud : "vous vous croyez en discothèque, on est pas avec les talons en train de danser" Cécile Bourgeon est hors d'elle — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"ça fait je sais pas combien de temps qu'elle est debout,ouais regardez-moi!Vous la laissez tranquille, sinon c'est moi qui vais m'en mêler" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Elle pointe du doigt Me Fribourg et le menace en hurlant : "Et vous, vous restez tranquille avec ma mère !" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Alors q les débats glissent sur la 2ème fille de Cécile Bourgeon et sur de présumées violences, Cécile Bourgeon se lève et s'empare du micro — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Elle a voulu (savoir), elle voulait être sous hypnose, elle aurait voulu de l’aide pour retrouver cette mémoire oubliée" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Vous continuez à demander à votre fille où est Fiona ?" - "Oui, je lui ai demandé mais pas ces derniers mois. Elle ne sait plus". — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Grimaud demande à la mère de Cécile Bourgeon : "Vous avez compris vous ce qui est arrivé à Fiona ?" Elle ne sait que répondre #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"C'est ma vie privée, s'emporte l'accusée. On est là pour ma fille Fiona, pas pour mes échanges avec Jamel ou Raphaël" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Grimaud évoque avec sa mère les échanges en prison de Cécile Bourgeon avec des hommes. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon ne porte plus son gilet. Ses bras nus portent des traces de scarification. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Elle ne s'inquiète pas. Elle dit que Fiona courait partout, était très énergétique, tombait. Et se faisait donc des bleus. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La mère raconte que Fiona lui a été confiée pour les vacances de février. On l'avertit qu'elle a des bleus mais de ne pas s'inquiéter. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"ça va vous choquer mais jeune, elle allait vers les autres pour leur porter secours". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La mère est interrogée par l'AG. S'appuyant sur des anecdotes de vie,elle raconte que Cécile était "généreuse", "+ ouverte et + forte q moi" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Berkane Makhlouf s'emporte une nouvelle fois sur une remarque de la mère. Le président lui intime de se rasseoir. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La mère n'a jamais vu Makhlouf frapper Cécile mais dit qu'à la naissance du dernier, Cécile l'avait tjrs dans les bras comme pr se protéger. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Pour rappel, Cécile a eu trois enfants : Fiona et Léa avec Nicolas Chafoulais. Puis un petit garçon avec Berkane Makhlouf. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Makhlouf intervient une nouvelle fois "elle a toujours eu peur des hommes". Il prend pour exemple les visites chez le médecin. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Un jour, Léa donnait une fessée à son doudou, je lui ai demandé si elle avait déjà vu faire ça, elle m’a dit oui 'c’est papa'" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Quand elle a récupéré les deux enfants (Léa et son petit frère) lors de la garde à vue du couple, "Léa avait très peur des hommes". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Et elle a cette phrase : "Cécile s’occupait bien de ses filles à part qu’elle les laissait seules" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le pdt demande si C. Bourgeon avait "instinct/fibre maternelle"?-"Oui elle était contente d’être enceinte, d’avoir Fiona... elle les aimait" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Elle souffle, ne sait trop quoi répondre, dit qu'elle n'est "pas une bonne oratrice". On n'apprend pas beaucoup de choses. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Elle répète qu'elle avait un fort caractère. "Vs avez dit influençable surtout si elle est amoureuse, c'est pas incompatible ?", demande pdt — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le pdt interroge la mère sur la personnalité de Cécile. La mère a beaucoup de mal à décrire sa fille, elle n'arrive pas à mettre des mots — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
A l'été 2013, après la disparition de #Fiona , le couple vient à Perpignan. Pour sa mère, Cécile avait changé. "Elle n’avait plus sa liberté" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La mère évoque l'"influence islamique" de Berkane Makhlouf sur Cécile. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La mère raconte avoir noté un changement de tenue vestimentaire de sa fille "manches longues même en été", "elle mettait un foulard" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Le placard débordait, dès qu’elle avait 4 sous, elle achetait des vêtements à ses filles", raconte la mère de Cécile Bourgeon. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Vous n'avez peut-être pas la même méthode de rangement de votre fille ?" - "Ah non ça c’est sûr !" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le président interroge la mère sur l'état de l'appartement de Cécile Bourgeon. Elle avait dit qu'il était en désordre. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Interrogée sur la conso de drogue de sa fille, la mère assure n'avoir rien vu:"J’ai jamais trouvé q Cécile avait un comportement de drogué" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le lundi matin, elle apprend la disparition de #Fiona . — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Le samedi (des faits), on a appelé le concierge. J'hésitais à monter (elle vit à Perpignan)" car n’avait toujours pas de nouvelles. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Quinze jours avant les faits (fin avril), je n’arrive pas à joindre Cécile. J’étais inquiète car elle était enceinte". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Interrogée sur Berkane Makhlouf par le président, la mère dit qu'au début, "il faisait bon effet" : "Il aimait bien les filles". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon va confier à sa mère avoir été victime d'un viol. L'homme a été condamné depuis à 12 ans de prison #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Fiona va être hospitalisée pr une crise d'asthme. La grand-mère part la voir et aider Cécile. Elle reste qq jours avec Fiona, Léa et Cécile. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon regarde et écoute attentivement sa mère parler. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
En 2011, le couple Bourgeon-Chafoulais bat de l'aile : "lui était encore amoureux, elle non". En 2012, ils se séparent. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La mère dit qu'elle ne portait pas forcément Nicolas Chafoulais, qui ne travaillait pas, dans son cœur : "On n'avait pas de relationnel" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La mère raconte avoir fait appel à un pédopsychiatre pour Cécile, qui était une enfant difficile. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La mère décrit son ancien mari, le père de Cécile Bourgeon, comme un homme "maniaque, jaloux". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon part s'installer avec Nicolas à l'âge de 19 ans. "Un appart insalubre", commente la mère. Puis Cécile tombe enceinte. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Elle ne voulait pas que Nicolas Chafoulais dorme chez elle au début. Elle trouve les critiques dures disant qu'elle ne s'en occupait pas. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Elle dit qu'elle avait beaucoup de travail, "j’avais pas mal de pression". "Cécile faisait des colères pour rien, c’était pas facile"... — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La mère raconte Cécile à partir de l'âge de 6 ans, après son divorce. On sent la dame stressée, elle parle vite, se justifie. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
TEMOIGNAGE
La mère de Cécile Bourgeon est entendue à la barre ce mercredi après-midi.
La cour en a fini avec l'expert informatique. Suspension de quelques minutes. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon avait donné la même explication au premier procès. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La consultation des images sur les risques de déchirement des bras ? Elle explique q c'est l'enfant d'une amie qui s’était déboîté l'épaule — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon s'agace. C'était pour sa lèvre qui cicatrisait pas, dit-elle. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Grimaud demande sur (le mot clé) "mauvaise cicatrisation" tapée 3 jrs avant leur garde à vue : "c’était pas Léa* qui cicatrisait pas ?" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Interrogée, l'accusée expliq qu'elle a été sur le forum Magicmaman au sujet des "modes éducatifs de l'enfant", "comme bcp de femmes font" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Au sujet des consultations du site Magic maman, l'expert ne peut pas les dater. Mais Cécile Bourgeon confirme qu'elle allait sur ce site. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon confirme les déclarations précédentes de Berkane Makhlouf et précise avoir deux comptes facebook. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Makhlouf est interrogé sur l'ordi. "Je m’en servais pas, je demandais juste à Cécile pour écouter du rap, du rap américain", précise-t-il. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Et de faire la démonstration que ce qui a été retrouvé sur l'ordinateur du couple, peut être retrouvé chez tout le monde. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Portejoie fait confirmer à l'expert que les URL qui s'affichent sur l'ordinateur ne veulent pas forcément dire recherches actives. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'expert précise que pour Facebook, des photos peuvent s'afficher sur l'historique de l'utilisateur sans qu'il les ait consultées. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La première sur le comportement des enfants "insupportables" et une autre sur le thème de "crise de nerfs help" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Enfin, l'expert note une consultation au site Magic maman avec deux consultations. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Ds les mots clés tapés sur les moteurs de recherche, l'expert a retrouvé "ampoule héroïne pharmaceutique" ainsi que "viol et séquestration" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La première concerne l'affaire John Bennett Ramsey et la seconde Typhaine Taton. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Dans les photos supprimées, l'expert a également retrouvé deux photos en rapport à des disparitions d’enfant. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
La deuxième, le 11 mai 2013, est une photo concernant un avis de recherche de deux enfant disparus à Marseille. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Deux constations majeures" : une 1ère connexion vers une photo montrant plusieurs risques de déboîtement des os des enfants #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'expert a étudié ordi et les portables du couple. Concernant la période entre le 3 mai et le 11 mai 2013, plusieurs consultations internet — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Berkane Makhlouf a pris la parole pour dire "l’ordinateur portable, je m’en servais pas". On passe à l'expert. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'audience vient de reprendre avec l'expert informatique en visioconférence. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
SUSPENSION
L'audience reprendra à 14h30.
" Il m’a enfoncé, je l’ai enfoncé. Mais le décès de #Fiona que ce soit pour moi et Berkane, on sait très bien que c’était un accident" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
" Il m’a enfoncé, je l’ai enfoncé. Mais le décès de #Fiona que ce soit pour moi et Berkane, on sait très bien que c’était un accident" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
A noter que dans cette déposition, elle ne parle pas du tout d'accident. Mais devant la cour, elle dit autre chose. Voici donc sa version : — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon ne se démonte pas et renvoie à la troisième déposition de sa garde à vue. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le 8 novembre, Cécile Bourgeon charge Berkane Makhlouf évoquant ses violences, le 16 elle évoque un "accident". — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'avocat général pointe à juste titre les confidences divergentes de Cécile Bourgeon à qq jour d'intervalles aux surveillantes. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Bourgeon : Si seulement y avait son petit corps, on saurait les causes Pdt : Il est où le corps? Bourgeon: J’ai donné ttes les indications — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Y a eu des violences mais... Je suis pas médecin, je pense pas que ce soit ça qui a engendré la mort (sic)", répond l'accusée. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon est questionnée sur les déclarations de la surveillante. Elle confirme tout. Le président l'interroge sur les violences. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
(...) Makhlouf avait enterré le corps et qu’elle serait restée dans la voiture." #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Ils auraient mis le corps dans la voiture, c’était elle qui conduisait, ils étaient montés vers la campagne" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Elle lui a raconté qu'elle "était paniquée, voulait appeler les secours mais Berkane aurait pas voulu et demandé un sac" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Le soir du drame", elle lui aurait raconté avoir consommé beaucoup de drogues et "Berkane aurait refrappé Fiona au niveau de la tête" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Elle m'a dit qu'une semaine avant, il avait frappé violemment #Fiona à la tête et qu'elle l’avait soignée elle-même" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Léa* acceptait de l’appeler papa. "Fiona refusait et elle m’a dit que c’était pour ces raisons là qu’il était violent avec elle" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Elle avait besoin de parler" estime-t-elle. "Elle m’a dit que Berkane était violent avec elle et sa fille Fiona beaucoup moins ac l’autre" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
On entend une autre surveillante qui aurait reçu les confidences de Bourgeon le 8 novembre 2016."Elle était stressée à l'approche du procès" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Bataille de droit. Le président dit qu'il envisage de changer de métier. Les avocats goûtent peu à son ironie. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Grimaud pointe la contradiction de C. Bourgeon qui reconnaît ce délit tout en parlant d'accident.Les avocats grondent, les voix s'élèvent — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Or le recel de cadavre est relié en droit à un homicide ou aux violences volontaires. Problème, Cécile Bourgeon parle d'accident. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Or le recel de cadavre est relié en droit à un homicide ou aux violences volontaires. Problème, Cécile Bourgeon parle d'accident. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Grimaud pointe du doigt que Cécile Bourgeon a reconnu au début de l'audience les délits dont le recel de cadavre. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le pdt lui dit de se taire. "La peur, le choc, et le fait qu’on avait consommé beaucoup de drogue", poursuit Cécile Bourgeon. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Makhlouf intervient aux déclarations de Cécile Bourgeon : "Et on avait peur de se faire retirer les enfants" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Mais à quoi ça sert tout ça si c'est un accident ?", relance l'AG. "Vous pouvez pas savoir, quand vous êtes droguée, la peur, la panique" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Le décès de #Fiona c’est pas voulu, c’est 1 accident"-"De quelle origine l'accident?"-"Malheureusement,j'suis pas médecin, peux pas savoir" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'avocat général fait préciser les confidences de Cécile Bourgeon. "Oui ce qui s’est passé, c’est un accident", déclare l'accusée. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'accusée est invitée à venir à la barre. Bourgeon confirme les déclarations de la surveillante sauf "les coups de pied aux fesses à #Fiona " — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Questionnée par les avocats de la défense, la surveillante dit qu'elle a sentie Cécile Bourgeon "sincère" à ce moment-là. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Khanifar fait préciser à la surveillante q Bourgeon a parlé de coups de Berkane sur elle mais pas sur Fiona. "C'est bien ça", dit-elle. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Cette confidence drapée d'un halo de vérité me trouble", commente Me Costantino. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Les avocats des PC rappellent que cette confidence a été faite le week-end avant le 1er procès et dans laquelle elle évoque un "accident" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Costantino questionne sur la sincérité de cette confidence : "est-ce qu'on peut totalement exclure que vous ayez été manipulée ?" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Costantino questionne sur la sincérité de cette confidence : "est-ce qu'on peut totalement exclure que vous ayez été manipulée ?" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'avocat général met l'accent sur le fait q C. Bourgeon parlait à la 1ère personne "Je l’ai mise dans un sac (...)" - "Oui, oui", dit-elle. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
C'était "en bas d’une grande montée goudronnée près d’un petit village", et Cécile Bourgeon lui dit aussi ne "jamais y être revenue" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Elle lui a dit exactement "avoir roulé vers Aydat, s’être arrêtée vers Aydat et un nom de village qui commence par cha". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Elle me confie être montée à côté d’un petit village, il y avait une route goudronnée". Cette dame avait déjà été entendue au 1er procès. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile lui aurait indiqué le chemin pris "entre Aydat et un village dont le nom commence par cha" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Elle aurait aussi dit que Berkane la frappait régulièrement. Cécile aurait ensuite expliqué avoir mis le corps "dans le sac dans la voiture" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Elle lui aurait dit avoir mis des coups de pieds aux fesses de Fiona. Elle aurait évoqué un accident. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Au cours d'une promenade en novembre 2016, qq jours avant le premier procès, Cécile Bourgeon lui a parlé "spontanément" de l'affaire #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Au cours d'une promenade en novembre 2016, qq jours avant le premier procès, Cécile Bourgeon lui a parlé "spontanément" de l'affaire #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
TEMOIGNAGE
L'audience reprend avec le témoignage d'une surveillante pénitentiaire qui aurait recueilli au cours d'une promenade les confidences de Cécile Bourgeon juste avant son premier procès en novembre 2016. Elle avait déjà été entendue en première instance.
AUDITION
L'audition du frère de Cécile Bourgeon est terminée. Sa mère et son beau-père devraient être ensuite entendus.
L'audience est suspendue quelques minutes sur ses accusations de gamins. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
C'est Berkane Makhlouf qui avait lancé cette rumeur. "J’ai dit ça parce qu’elle avait dit que j'avais tué ma mère", répond l'intéressé. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon n'a rien à dire et puis finalement si. "On a dit que Léa* était la fille de ma relation avec mon frère". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Pas vrai Cécile ?", dit Makhlouf en cherchant son approbation. En vain, elle ne bronche pas et lève les épaules. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Je t’ai accueilli, Cécile elle était pas effacée (...) Je lui disais qu’elle avait de la chance d’avoir un frère comme ça qui l’appelle" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"D'abord, je voulais dire qu’on avait passé un bon week end, quand je suis parti, c'était pour aller chercher du shit ça c’est vrai" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Le président demande si Berkane a des choses à dire après l'audition de Clément. Evidemment, il en a pleins. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"De toute façon, c’est pas des actes matériels qui font qu’on aime un enfant", tacle Clément. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Berkane Makhlouf intervient : "Tu te rappelles quand on est partis à Auchan acheter des jouets à #Fiona ?". Clément se rappelle vaguement. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Pff je crois pas... Quand on laisse les enfants devant la télé...", répond Clément #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Est-ce qu’on peut dire que Berkane Makhlouf avait de l’affection pour les enfants ?", interroge Me Khanifar. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Clément est ému aux larmes, il dit ne pas écouter les reproches mais on sent tout au long de son récit qu'il s'en veut. Terrible. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"J’en ai rien à faire de ce qu’ils pensent, de leur jugement, je pense notamment au monsieur qu’il y a derrière vous" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Les larmes aux yeux, il parle des "reproches faciles" des gens, "peut-être qu’ils auraient fait mieux". #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Pourquoi vous ne vous êtes pas porté partie civile ?" demande Me Grimaud. "J'avais besoin de ne me tenir de tout ça", dit Clément. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Elle avait le sourire, elle était joyeuse, une petite fille pleine d’énergie, de vie. Il y avait plein de choses qu’elle aurait pu faire" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Grimaud demande à Clément de décrire #Fiona : "Elle avait du caractère, de la force, elle avait pas peur de tomber du vélo" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Vous savez que Léa* (petite soeur de #Fiona ) a été récupérée par votre maman avec des traces de violences ?" - "Oui" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Pourquoi vs refusez de voir votre sœur, de lui demander ce qui s’est passé?", questionne Me Fribourg. "J'ai besoin de temps", dit Clément — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Fribourg fait dire à Clément que Nicolas Chafoulais "s'occupait bien" de ses filles. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
"Fusionnelle je sais pas mais on s’entendait bien",répond Clément. "C. Bourgeon a décrit votre relation comme fusionnelle",précise l'avocat. — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Me Fribourg, avocat de Nicolas Chafoulais, prend le relais : "Vous aviez une relation fusionnelle avec votre sœur ?" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'avocat général interroge Clément Bourgeon sur sa sœur, son manque de responsabilités vis à vis de ses enfants. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'avocat général interroge Clément Bourgeon sur sa sœur, son manque de responsabilités vis à vis de ses enfants. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
TEMOIGNAGE
L'audition de Clément, le frère de Cécile Bourgeon, éclaire la vie du couple d'accusés. Depuis qu'elle le fréquentait, Cécile avait moins de contact avec sa famille, explique-t-il. Pour lui, Berkane Makhlouf était manipulateur et avait une emprise sur sa compagne. Il raconte également que la petite Fiona avait perdu son sourire.
Clément répond que non. "Elle était plutôt protectrice quand j’étais petit (...) Je me suis demandé pourquoi (elle n'avait rien dit)" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
L'assesseur demande si cela ressemble à sa sœur de ne pas dénoncer d'éventuelles violences sur sa fille. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Cécile Bourgeon ne se confiait pas, dit Clément, "peut-être qu’elle avait honte de ne pas avoir réussi sa vie" #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Clément explique q depuis que sa sœur était avec Makhlouf, il avait moins de contact avec elle. "Elle se coupait de nous (lui et sa mère)" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Personnellement, je trouve l'audition du frère de Cécile Bourgeon assez bouleversante. #Fiona — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Clément n'est jamais allé voir sa soeur en prison: "Besoin de réfléchir à certaines choses", commente-t-il. Cécile Bourgeon a baissé la tête — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Sur la disparition de #Fiona , Clément dit qu'au début, il y croyait mais il a eu qq "doutes". "C’était louche, quelque chose me chagrinait" — Maud Vallereau (@maudvallereau) 11 octobre 2017
Suivez avec LCI les débats en direct depuis la cour d'assises de Haute-Loire, au Puy-en-Velay.
Elle avait cinq ans, un sourire espiègle et de beaux yeux bleus. "Les plus beaux yeux de l'école", précisera sa maîtresse à la barre lors du premier procès. De Fiona, il ne reste quatre ans après que les souvenirs de ceux qui l’ont connue et ont témoigné devant la cour d'assises du Puy-de-Dôme en novembre dernier. Mais après les dix jours d'audience, si les jurés avaient distribué les rôles en acquittant Cécile Bourgeon des coups mortels les imputant à son compagnon Berkane Makhlouf, la dernière semaine de vie de l'enfant et le sort réservé à sa dépouille étaient restés des points d'interrogation.
Le procès en appel de Cécile Bourgeon et de Berkane Makhlouf, accusés de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, qui s'est ouvert lundi pour deux semaines devant la cour d'assises de Haute-Loire permettra-t-il de lever ce mystère ? Jusque-là, la mère et le beau-père de l'enfant sont restés enfermés dans leurs mensonges, leurs contradictions et leurs trous de mémoire. Mais le verdict surprise du premier procès pourrait-il faire bouger les lignes ?
"La condamnation de Berkane Makhlouf repose uniquement sur les dires de Cécile Bourgeon. Il a pris vingt ans, elle cinq. Est-ce que cette situation va l’amener à en dire davantage qu’il n’en avait dit la première fois ?, s’interroge ainsi Rodolphe Costantino, avocat de l'association Enfance et Partage. Est-ce que le pacte du silence qui avait été passé entre eux va être rompu ? Cela fait partie des inconnues de ce procès." Dernière interrogation, les jurés du Puy-en-Velay auront-ils une autre lecture du dossier en condamnant la mère pour les coups mortels comme l'avait requis l'avocat général ? Réponse le 20 octobre.