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EN DIRECT - Professeure tuée : l'élève mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire

Publié le 22 février 2023 à 11h52, mis à jour le 24 février 2023 à 14h23
JT Perso

Source : JT 20h Semaine

Le lycéen suspecté d'avoir mortellement poignardé sa professeure d'espagnol mercredi à Saint-Jean-de Luz a été présenté à un juge d'instruction ce vendredi.
Mis en examen pour assassinat, il a été placé en détention provisoire.
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Urgent

MISE EN EXAMEN 


Le suspect a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire, annonce son avocat.

LE SUSPECT PRÉSENTÉ À UN JUGE


Le lycéen suspecté d'avoir tué sa professeure doit être présenté vendredi à un juge d'instruction en vue d'une mise en examen pour assassinat. Le procureur de la République a requis son placement en détention provisoire. 

RESPONSABILITÉ PÉNALE


Ce premier examen révèle que "l'adolescent apparaît accessible à une responsabilité pénale, sous réserve des expertises" futures, affirme le procureur de la République de Bayonne. "Au vu de l'articulation des faits, de leur évidente préparation, mon parquet ouvrira une information judiciaire sous la qualification de meurtre avec préméditation", indique-t-il, évoquant un acte qui ne "présentait aucun caractère de prévisibilité". Par conséquent, Jérôme Bourrier va réclamer "le placement en détention provisoire". 

PROFIL PSYCHOLOGIQUE


"En tout état de cause, il est objectivé qu'il était suivi par un médecin psychiatre. Au mois d'octobre 2022, il avait réalisé une tentative de suicide médicamenteuse. Depuis, il faisait l'objet d'une prescription d'antidépresseur", annonce Jérôme Bourrier. 


"Pour autant, cet adolescent a été soumis, à la demande de mon parquet, à un examen psychiatrique. Il a été réalisé dans le temps et les conditions de la garde à vue et appellera nécessairement des expertises complémentaires approfondies ultérieures. Cet examen révèle des traits de personnalité anxieuse, une forme d'anxiété réactionnelle, pouvant perturber son discernement", commence le procureur de la République de Bayonne. "Néanmoins, l'expert note l'absence de désorganisation en lien avec le déroulement des faits. En l'état, il ne retrouve aucune maladie mentale, de type schizophrénie, ni aucune décompensation psychiatrique aiguë", tempère-t-il, parlant simplement "d'éléments de dépression évoluant depuis une année". 

PROFIL DU MIS EN CAUSE


Ce mineur "était, jusqu'à ce jour, inconnu de l'autorité judiciaire, que ce soit en matière pénale ou en matière d'assistance éducative. Il était également inconnu des services d'aide sociale à l'enfance", indique Jérôme Bourrier. "C'est un adolescent intelligent, travailleur, décrit comme solitaire et maladroit dans sa relation à autrui. Depuis l'enfance, il présentait des troubles dysgraphiques et dysorthographiques", précise le procureur de la République de Bayonne. 


"Il a aussi fait état de faits de harcèlement dont il aurait été victime dans son précédent établissement. Ils l'auraient beaucoup affecté", indique-t-il. 

MOTIVATIONS


"Sous toute réserve des auditions qui continuent de se dérouler, le mis en cause a fait état une certaine a fait état d'une petite voix qui lui parle, un être qu'il décrit comme égoïste, manipulateur, égocentrique, qui l'incite à faire le mal et qui lui aurait suggéré, la veille, de commettre un assassinat", a déclaré le procureur de Bayonne. 


"On sait aussi qu'il avait été affecté par une dispute qu'il avait eu la veille avec un camarade. Sur ce plan, il a eu des propos fluctuants. Il a mis en avant avoir voulu commettre les faits en la présence de ce garçon, comme pour le punir d'une certaine manière", continue-t-il. "Il admet aussi une forme d'animosité à l'égard de sa professeure d'espagnol, dans une matière où ses résultats n'étaient pas bons contrairement à d'autres enseignements". 

ARME 


Selon Jérôme Bourrier, "l'arme saisie est un couteau de cuisine avec une lame de 18 cms. Manifestement, il provenait du domicile du père du mis en cause. Il aurait été mis dans son sac par l'adolescent la veille de la commission des faits". 

AUTOPSIE


"Une autopsie de la victime a été réalisée ce matin. Les premières conclusions laissent apparaître qu'un seul coup, violent, a été porté de haut en bas. Il a entrainé la section de l'aorte et l'atteinte du poumon droit sur une longueur d'environ 14 cms, avec une perforation du sternum. Ce coup était nécessairement fatal", détaille Jérôme Bourrier, lors de sa conférence de presse. 

SALLE VOISINE


Après son geste meurtrier, l'adolescent est "entré dans la salle de classe voisine. À ce moment-là, sont intervenus deux professeurs qui lui ont demandé de lâcher son arme. Ce qu'il a fait. Ils l'ont apaisé, maîtrisé. À ce moment-là, ce garçon aurait déclaré : "j'ai ruiné ma vie, tout est fini". Il aurait fait état de ce que quelqu'un aurait pris possession de son corps", indique Jérôme Bourrier, procureur de la République de Bayonne.

GESTE


"Ce geste a été décrit par certains témoins comme rapide, fluide, sans hésitation", affirme Jérôme Bourrier, procureur de la République de Bayonne. L'assaillant est alors "resté debout, comme sidéré. Les élèves présents dans la classe ont pris la fuite en courant", ajoute-t-il. 

LES FAITS


"Cette enquête a été ouverte en flagrance du chef d'assassinat, c'est à dire un meurtre avec préméditation", rappelle Jérôme Bourrier, procureur de la République de Bayonne. 


"De nombreuses auditions ont été réalisées. Elles permettent d'avoir une vision assez claire et objective du déroulement des faits", indique-t-il. "Ils se sont déroulés mercredi à 9h45, pendant un cours d'espagnol. Durant ce cours, où l'enseignante se trouvait au tableau debout, un élève s'est levé, s'est saisi d'un rouleau de sopalin, s'est approché de la porte de la classe qu'il a verrouillé. Il s'est ensuite dirigé vers sa professeure en sortant de ce sopalin un couteau de cuisine, avec une lame de 18 cms. En s'approchant d'elle, il lui a porté un coup, en levant la main droite au-dessus de la tête, au niveau du haut de la poitrine", détaille-t-il. 

VICTIME


"Ce drame absolu appelle une responsabilité de tous dans l'expression et dans sa modération", commence Jérôme Bourrier, procureur de la République de Bayonne. La victime était un "professeur extrêmement investi dans son établissement, unanimement aimé de ses collègues et de sa famille", indique-t-il. "Les services de secours ont tout mis en œuvre, pendant une heure, pour tenter de la sauver", ajoute-t-il. 

CONFÉRENCE DE PRESSE


Le procureur de la République Bayonne, Jérome Bourrier, prend la parole pour donner plus de premiers éléments sur l'enquête en cours. Cette conférence de presse est à suivre sur LCI. 

CELLULE D'URGENCE


Une cellule d'urgence médico-psychologique de dix personnes, en plus de la médecine scolaire, a été mise en place au collège-lycée pour prendre en charge les élèves qui en ressentiraient le besoin.


"On intervient dans les classes pour dire qu'on est disponibles, il y a de la demande", a expliqué sa responsable, Elorri Amestoy, médecin aux urgences psychiatriques de l'hôpital de Bayonne, à l'AFP. "On est dans la parole, mais aussi dans la prise en charge thérapeutique si besoin."

PLUIE D'HOMMAGES


Au lendemain du drame, le temps est au recueillement. Élèves, parents, voisins... Les équipes de TF1 sont allées à la rencontre des habitants qui lui rendent hommage.

FLEURS ET ACCOMPAGNEMENT PSYCHOLOGIQUE


Les élèves du collège-lycée Saint-Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz ont déposé ce jeudi matin des fleurs pour rendre hommage à leur professeure. Ils ont été pris en charge au sein de l'établissement par une cellule de médecins et psychologues pour les "accompagner, rassurer et réancrer dans la réalité", selon une responsable.

"PAS DE MOBILE APPARENT"


"Il faut qu'il y ait des études qui soient faites et cela peut prendre un petit peu de temps" pour déterminer les motivations du suspect, indique le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, au micro de France Inter. "Attendons la communication du procureur. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a pas de mobile apparent qui ait pu être identifié."

LA GARDE À VUE DU SUSPECT PROLONGÉE


La garde à vue du suspect de 16 ans est prolongée de 24 heures, indique le procureur de Bayonne.

L'ENQUÊTE S'ORIENTE "VERS DES TROUBLES DE NATURE PSYCHIATRIQUE"


Le ministre de l'Éducation nationale indique que l'enquête s'oriente "vers des troubles de nature psychiatrique" pour le suspect. "Mais je ne veux pas conclure avant que l'enquête ait précisé tout cela", tempère Pap Ndiaye depuis la Savoie. "Nous n'avons pour l'instant que des éléments d'informations qui ne permettent pas de conclure de manière définitive."

"PLUS DE PSYCHOLOGUES DÈS L'ANNÉE PROCHAINE", PROMET PAP NDIAYE


Si le temps est au "recueillement" et à "l'émotion", le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, ne veut pas "tirer de conclusions de ce qui s'est passé" à Saint-Jean-de-Luz, un "événement atroce, tout de même exceptionnel".


"Nous recrutons plus de psychologues de l'Éducation nationale et plus d'infirmières dès l'année prochaine, 20% de plus", annonce le ministre sur France Bleu Pays de Savoie. "Je ne ferai pas de lien immédiat et direct entre la santé scolaire à Saint-Jean-de-Luz et qui s'est passé hier. Mais, bien entendu, cette question de la situation psychiatrique générale de nos élèves est posée."

"LES ENSEIGNANTS SE LÈVENT PROBABLEMENT LA BOULE AU VENTRE"


"Les enseignants se lèvent probablement la boule au ventre ce matin", réagit sur franceinfo Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, après ce "drame bouleversant." "La question de la prise en charge de la santé mentale chez les jeunes est un enjeu majeur", poursuit l'ex-porte-parole du gouvernement.

RÉOUVERTURE DE L'ÉTABLISSEMENT


Les premiers professeurs sont en train d'arriver au sein du collège-lycée privé catholique Saint-Thomas d'Aquin. Les élèves suivront à partir de 8h, mais les cours ne devraient pas être assurés. La matinée a été banalisée avec une cellule psychologique, notamment pour la classe de seconde qui a assisté à l'agression.

Le collège-lycée de Saint-Jean-de-Luz s'apprête à rouvrir ses portesSource : TF1 Info

MINUTE DE SILENCE


Une minute de silence sera respectée à 15h dans les collèges et lycées de France en la mémoire de la professeure d'espagnol.


Le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, observera la minute de silence au collège Combe de Savoie d'Albertville (Savoie), un établissement de la zone A (académies de Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon et Poitiers), la seule où les vacances d'hiver sont terminées.

LA STUPEUR ET L'ÉMOTION PARMI LES ÉLEVES ET LE PERSONNEL 


L'agression mortelle de la professeure d'espagnol a suscité une vive émotion parmi les élèves du lycée Saint Thomas d'Aquin. 

Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : stupeur et émotionSource : JT 20h Semaine

PROFESSEURE TUÉE : LES MOTS DE SON COMPAGNON


Le compagnon de la professeure tuée ce mercredi matin par un élève a adressé quelques mots en sa mémoire. Il décrit une professeure dont le travail était "sa passion". 

"Elle consacrait 90% de son temps à ses élèves": le compagnon de l'enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz témoigneSource : TF1 Info

"UNE PROFESSEURE DEVOUÉE" : CORRESPONDANTE DE TF1 ET ANCIENNE ÉLEVE, ELLE TÉMOIGNE


Victoria David, correspondante pour TF1 dans le Sud-Ouest, a été élève dans le lycée Saint-Thomas-d’Aquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). Elle a eu comme enseignante la professeure d’espagnol tuée en plein cours par l’un de ses élèves.

LE COMPAGNON DE LA PROFESSEURE TÉMOIGNE 


Le compagnon de la professeure tuée ce mercredi matin dans un lycée à Saint-Jean-de-Luz a adressé quelques mots en sa mémoire.

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Professeure tuée : "Elle consacrait 90% de son temps à ses élèves", confie son compagnon

EMMANUEL MACRON "PARTAGE LA DOULEUR" DE LA FAMILLE, DES PROFESSEURS ET DES ÉLÈVES


Le président a réagi sur Twitter après l'agression mortelle d'une professeure, faisant part de son "intense émotion". 


"L'assassinat d’une enseignante à Saint-Jean-de-Luz nous remplit d’une intense émotion. Je partage la douleur de sa famille, de ses collègues, de ses élèves, de nos enseignants qui consacrent leur vie à transmettre le savoir aux générations futures. La Nation est à vos côtés" a écrit Emmanuel Macron.

FRANCOIS HOLLANDE "PROFONDEMENT CHOQUÉ ET ATTRISTÉ" PAR CETTE "TRAGÉDIE" 


L'ancien président a exprimé sa "solidarité" et son "soutien" à l'égard des proches de la professeure tuée ce matin et de la communauté éducative. 


"Profondément choqué et attristé par la tragédie qui a frappé le lycée Saint-Thomas-d’Aquin à Saint-Jean-de-Luz ce matin. J’apporte toute ma solidarité aux proches de la victime et tout mon soutien à la communauté éducative et aux élèves" a-t-il écrit.

ELISABETH BORNE "PARTAGE LE CHOC ET LA PEINE DE LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE"


La Première ministre s'est exprimée sur Twitter après l'agression mortelle d'une professeure. 


Elisabeth Borne dit "partager le choc et la peine de la communauté éducative du lycée Saint-Thomas d’Aquin et de toute la Nation". 

UNE MINUTE DE SILENCE DEMAIN A 15 HEURES


Devant la presse, le ministre de l'Education nationale a indiqué qu'une minute de silence aura lieu jeudi à 15 heures dans tous les établissements scolaires en hommage à la professeure mortellement poignardée ce matin.

PAP NDIAYE: "RIEN NE LAISSAIT PRESAGER D'UN DRAME AUSSI EPOUVANTABLE"


Pour le ministre de l'Education nationale, "rien ne laissait présager d'un drame aussi épouvantable" dans ce lycée Thomas d'Aquin qu'il qualifie "d'établissement serein". 

UNE ENQUÊTE OUVERTE POUR ASSASSINAT


L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Bayonne, a indiqué le procureur devant la presse. 


Une enquête a été ouverte pour assassinat, c'est à dire de meurtre avec préméditation, a-t-il précisé. Le suspect est en garde à vue. 

PAP NDIAYE DEPLORE "UN JOUR TRISTE POUR L'EDUCATION NATIONALE"


A Saint-Jean-de-Luz, le ministre de l'Education a témoigné de la "solidarité" du gouvernement à l'égard de la communauté éducative et déploré un "jour triste pour l'éducation nationale" après l'agression mortelle d'une professeure. 

L'ÉLÈVE ÉTAIT "TRÈS CALME" ET A AGI "SANS RIEN DIRE"


L'élève qui a poignardé à mort mercredi une professeure d'un collège-lycée privé de Saint-Jean-de-Luz était "très calme" et a agi "sans rien dire", a déclaré une autre élève présente dans la classe au moment des faits.


"Je ne l'ai pas vu se lever mais je l'ai vu face à la professeure, très calme, et il s'est approché d'elle et lui a planté un grand couteau dans la poitrine, sans rien dire", a déclaré Inès, 16 ans, à la presse, à la sortie de l'établissement. Selon elle, "il n'y avait jamais eu de problème entre lui et la professeure en classe".

PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE


Le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, s'est rendu sur place. Il tiendra une conférence de presse jeudi 23 février.

SUSPECT


L'état de santé du jeune homme suspecté d'avoir tué l'enseignante est compatible avec une garde à vue, indique une source proche à TF1-LCI.

PAP NDIAYE VA S'EXPRIMER À 15H45


Le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, se rend à Saint-Jean-de-Luz et tiendra une conférence de presse à 15h45 devant l'établissement où s'est déroulé le drame. Il sera accompagné de son homologue de la Fonction publique, Stanislas Guerini. Une prise de parole à suivre sur LCI (canal 26).

LE RÉCAPITULATIF


Une enseignante d'espagnol a été poignardée ce mercredi dans un lycée privé de Saint-Jean-de-Luz. Elle est décédée peu après avoir été agressée au couteau. L'auteur présumé, âgé de 16 ans, a été interpellé et assuré être "possédé". Le point sur l'affaire.

Une prof tuée en plein cours par un élèveSource : JT 13h Semaine

RÉACTIONS POLITIQUES


La classe politique continue de réagir. Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, fait part de sa "tristesse" après ce "drame effroyable", tandis que le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, présente ses "condoléances à la famille" et apporte son "soutien à la communauté éducative".


De l'autre côté de l'échiquier politique, le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, appelle à une "révolution pour protéger nos enfants et leurs éducateurs", tandis que la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen, dénonce "l'ultra-violence" qui "a conquis toute notre société".

LA "SOLIDARITÉ" DU PRÉSIDENT DU DÉPARTEMENT


Le président du département des Pyrénées-Atlantiques, Jean-Jacques Lasserre, exprime son "plus grand soutien à la famille de la victime". Il témoigne de sa "solidarité auprès de la communauté éducative, des élèves et de leurs parents", quelques heures après le drame survenu dans son département.

CE QUE L'ON SAIT DE LA VICTIME


La professeure tuée enseignait l'espagnol dans un collège-lycée privé de Saint-Jean-de Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques. On fait le point sur ce que l'on sait de la victime de ce drame.

Police, justice et faits divers
Saint-Jean-de-Luz : que sait-on de l'enseignante morte poignardée en plein cours dans son lycée ?

STANISLAS GUERINI SUR PLACE


Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, se rend sur place aux côtés de Pap Ndiaye. "Quand une enseignante est tuée, c'est l'ensemble des agents publics qui est meurtri", a-t-il tweeté.

POLICIERS


Arrivés sur place peu après le drame, les policiers ont constaté que "l'individu avait été maîtrisé et ne présentait plus, semble-t-il, de danger", explique sur LCI Christophe Labarthe, secrétaire départemental du syndicat SGP police, dans les Pyrénées-Atlantiques. "Il ne semblait pas non plus être dans un état tout à fait normal."

TÉMOIGNAGES DES ÉLÈVES


Des adolescents, scolarisés dans cet établissement de Saint-Jean-de-Luz, se disent "sous le choc". TF1 s'est rendu sur place pour recueillir leurs témoignages.

Police, justice et faits divers
VIDÉO - Professeure tuée à Saint-Jean-de-Luz : les élèves sous le choc

LES SYNDICATS DE L'ÉDUCATION RÉAGISSENT


"Le choc et une immense douleur face à l'assassinat d'une collègue professeure d'espagnol au lycée de Saint-Jean-de Luz. Toutes nos pensées vont à sa famille, ses proches, ses collègues et aux élèves de son lycée", a indiqué sur Twitter le SNES-FSU, premier syndicat des personnels de l'éducation. "Toutes nos pensées à notre collègue (...) assassinée ce matin. Nous pensons également à sa famille, ses collègues et leurs élèves", a écrit son antenne en Gironde.


Le Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale de Bordeaux a aussi réagi sur le réseau social. "Le SNPDEN Bordeaux adresse toutes ses pensées à la famille de notre collègue du lycée St-Thomas d'Aquin (St- Jean-de-Luz) poignardée ce matin. Nous pensons également à l’ensemble des élèves et des personnels", a-t-il écrit.

RÉACTIONS DES PRÉSIDENTS DES CHAMBRES DU PARLEMENT 


Sur les réseaux sociaux, le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), s'est dit "saisi par la violence du décès". La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), a adressé ses "pensées sincères" à la famille de l'enseignante, "à ses proches, à ses collègues et aux élèves du lycée". 

"CE N'EST PAS UNE VIOLENCE RÉCURRENTE"


Le député de la circonscription des Pyrénées-Atlantiques où se situe le lycée, Vincent Bru, a réagi sur LCI. Cet élu Modem a assuré que l'incident n'était pas le signe "d'une violence récurrente, ni à Saint-Jean-de-Luz, ni au Pays basque et encore moins dans cet établissement scolaire".


Par conséquent, il n'a pas appelé à la mise en place de nouveaux dispositifs de sécurité, qui seraient selon lui "hors de proportion et sans commune mesure avec ce qu'il s'est passé". "Nous sommes dans un pays de liberté", a-t-il martelé.

Vincent Bru, député Modem du Pays basqueSource : TF1 Info

UN DRAME RARISSIME EN FRANCE 


C'est la première fois qu'un enseignant est tué dans le cadre de sa fonction en France depuis l'assassinat de Samuel Paty à l'automne 2020 dans le Val-d'Oise. Avant, en juillet 2014, une institutrice de 34 ans avait été poignardée à mort par la mère d'une élève dans une école d'Albi.


Il faut remonter ensuite à août 1996, pour trouver une nouvelle occurrence. Un professeur d'anglais de 51 ans avait été tué par deux jeunes, dont un de ses élèves recalé au baccalauréat, alors qu'il se promenait à la feria de Dax. Quatre ans plus tôt, un homme de 53 ans, professeur de menuiserie et de dessin industriel dans un établissement pour jeunes en difficulté de Seine-Maritime, avait été tué par un élève de 15 ans qu'il avait giflé quelques instants plus tôt.

DES ÉLÈVES QUI ONT PU SORTIR DE LEUR ÉTABLISSEMENT


À la suite de l'incident dans ce collège du centre-ville de Saint-Jean-de-Luz, les élèves de l'établissement ont été confinés pendant deux heures dans leurs salles de classe respectives. Ils ont pu sortir à la mi-journée. Seuls les parents d'élèves de la classe concernée ont pu entrer dans l'enceinte scolaire.

LE PROFIL DE LA VICTIME


Selon une source proche de l'enquête à TF1info, la professeure d'espagnole décédée après avoir été poignardée par son élève, avait 53 ans et était mère de deux enfants.

NOS DERNIÈRES INFORMATIONS SUR LES FAITS


D'après une source proche de l'enquête à TF1-LCI, l'auteur présumé a fermé la porte à clef, puis il a sauté sur sa professeure. Il s'est ensuite réfugié dans une autre salle où il a été désarmé par un autre enseignant.


L'adolescent présente des troubles psychologiques, mais est inconnu des services de police et de la justice.

RÉACTIONS POLITIQUES


La classe politique réagit à ce drame. Le secrétaire général de Renaissance, Stéphane Séjourné, "s'incline devant la douleur des proches de cette enseignante, dont la disparition endeuille toute la communauté éducative de notre pays". Le patron des Républicains, Éric Ciotti, appelle à "revoir la graduation des peines des mineurs".


De son côté, le député LFI Alexis Corbière affirme que "tout le pays est bouleversé par ce crime", et appelle à faire "toute la lumière". Hélène Laporte, députée et vice-présidente RN à l'Assemblée nationale, a apporté ses "condoléances", tout en s'interrogeant : "Comment des actes d'une telle violence peuvent-ils avoir lieu en France, en 2023 ?". 

"SOUS LE CHOC"


"Je suis sous le choc", réagit sur LCI Maxime Reppert, secrétaire national du Syndicat des personnels de l'Éducation nationale (SNALC). "J'imagine le choc ressenti par la communauté éducative et les élèves. Cela relance malheureusement la question de la sécurité des enseignants au sein des établissements scolaires. [...] La violence peut frapper dans des établissements supposés calmes.

Professeure tuée à Saint-Jean-de-Luz : le secrétaire national du SNALC réagitSource : TF1 Info

DES LYCÉENS EN PLEURS


Selon nos équipes arrivées sur place à Saint-Jean-de-Luz, des lycéens sortent de l'établissement en pleurs. Le drame a eu lieu en plein cours.

L'AUTEUR PRÉSUMÉ ÂGÉ DE 15-16 ANS


D'après les premiers éléments à TF1-LCI, l'auteur présumé est âgé de 15 ou 16 ans. Il est actuellement entendu par la police judiciaire de Bordeaux.

L'AUTEUR PRÉSUMÉ ASSURE QU'IL ÉTAIT "POSSÉDÉ"


L'auteur présumé déclare qu'il était "possédé" et qu'il avait "entendu des voix" lui disant de tuer sa professeure d'espagnol, selon des sources proches de l'enquête à TF1-LCI.

ÉTABLISSEMENT CATHOLIQUE


La scène s'est produite dans un établissement catholique de Saint-Jean-de-Luz. Il s'agit du lycée Saint-Thomas-d'Aquin. L'enseignante décédée était une professeure d'espagnol.

"IMMENSE ÉMOTION" DE PAP NDIAYE


"Immense émotion suite au décès d'une professeure", réagit le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, sur Twitter. "Mes pensées pour sa famille, ses collègues et ses élèves. Je me rends sans délai sur place."

LE GOUVERNEMENT APPORTE SON "SOUTIEN" À LA COMMUNAUTÉ ÉDUCATIVE


A l'issue du Conseil des ministres, Olivier Véran a assuré que le gouvernement apportait son "soutien" à la communauté éducative. "J'imagine à peine le traumatisme que cela peut représenter", a dit le porte-parole du gouvernement.

UN DRAME EN PLEIN COURS


Le drame s'est produit peu avant 10 heures, en plein cours, selon les premiers éléments de l'enquête. Le garçon serait un élève de la classe de la victime. Le préfet des Pyrénées-Atlantiques, le procureur et la rectrice sont attendus sur place.

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Professeure tuée en plein cours : ce que l'on sait

PAP NDIAYE SUR PLACE


Le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, a quitté le Conseil des ministres pour se rendre sur place, selon des informations à TF1-LCI.

LES FAITS


Une professeure d'un établissement privé de Saint-Jean-de Luz est décédée après avoir été mortellement blessée à l'arme blanche par un élève ce mercredi, selon le parquet de Bayonne. L'élève a été interpellé, avaient précédemment indiqué les pompiers.

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la mort de l'enseignante poignardée par un élève à Saint-Jean-de Luz (Pyrénées-Atlantiques).

Une professeure d'un établissement privé de Saint-Jean-de Luz (Pyrénées-Atlantiques) est décédée après avoir été mortellement blessée à l'arme blanche par un élève, ce mercredi 22 février, selon le parquet de Bayonne.

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L'élève a été interpellé, avaient précédemment indiqué les pompiers. La police, le préfet du département, le procureur de Bayonne et la rectrice de l'académie se rendent sur place, selon un communiqué de la préfecture


La rédaction de TF1info

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