Dans la nuit de dimanche à lundi, une femme a appelé la police pour indiquer que des cambrioleurs s'étaient introduits chez elle.La requérante avait expliqué avoir quitté le domicile avec son bébé de 20 mois laissant son mari sur place.À l'arrivée des policiers, ce dernier a été retrouvé mort, portants des traces de coups de couteau.Ce mercredi, son épouse a été placée en garde à vue.
A-t-elle dit toute la vérité ? Deux jours après le meurtre à Rosendaël, dans l'agglomération de Dunkerque (Nord) de Patrice Charlemagne, 51 ans, professeur à l'Université du Littoral Côte d'Opale, son épouse a été placée en garde à vue pour être interrogée par les enquêteurs qui mènent les investigations sur ce dossier.
"Après examen des témoignages, déclarations, constatations techniques et scientifiques, le parquet de Dunkerque a décidé ce jour du placement en garde à vue de l'épouse de la victime. L'objet de cette mesure est de confronter sa version des faits aux éléments recueillis dans l'enquête", a indiqué Charlotte Huet, procureure de la République de Dunkerque, dans un communiqué publié mardi 19 septembre, rappelant que "toute personne placée en garde à vue reste présumée innocente."
Enquête ouverte pour "homicide volontaire"
Dans la nuit de dimanche à lundi, cette femme avait fui son domicile de Rosendaël avec son bébé après, selon ses dires, que des cambrioleurs se sont introduits dans la maison où elle vivait avec Patrice Charlemagne, son mari et père de son enfant de 20 mois. Une fois dehors, celle-ci avait appelé la police pour l'alerter des faits. À leur arrivée sur les lieux, les fonctionnaires avaient découvert son compagnon grièvement blessé de plusieurs coups de couteau, dans une chambre au premier étage de la maison. Malgré les premiers soins prodigués, il est décédé sur place.
Le parquet de Dunkerque avait immédiatement ouvert une enquête du chef d'"homicide volontaire". Cette enquête a été confiée à la direction zonale de la police judiciaire de Lille.