EDIT - Cet article a été écrit, vendredi 11 octobre, alors que LCI avait rapporté l'information selon laquelle un homme identifié comme Xavier Dupont de Ligonnès avait été interpellé à Glasgow. Une information contredite par les tests ADN faits sur cet homme, dès le lendemain. A cette occasion, LCI avait interviewé Bruno de Strabenrath, un de ses proches amis.
C'est un coup de tonnerre. Xavier Dupont de Ligonnès, soupçonné d'avoir tué sa femme et ses quatre enfants en 2011 à Nantes et activement recherché depuis, a été arrêté ce vendredi 11 octobre 2019 à l'aéroport de Glasgow par la police écossaise. Selon des sources proches de l'enquête, le fugitif a été dénoncé par une "source anonyme".
Un homme a été repéré par les policiers à l'aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle avant l'embarquement mais les policiers n'ont pas eu le temps d'intervenir et ont prévenu Interpol. A son arrivée à Glasgow, il a été contrôlé, et selon la police écossaise, ses empreintes correspondent à celles de Xavier Dupont de Ligonnès, ont rapporté à l'AFP des sources françaises proches de l'enquête, confirmant une information du Parisien.
Bruno de Strabenrath, proche de Xavier de Dupont de Ligonnès, a exprimé sa sidération au micro de LCI. "J'ai toujours su qu'il était vivant". Pour lui, il ne fait aucun doute que le fugitif avait des complicités pour réussir à rester en cavale pendant plus de huit ans. "Ce n'est pas improbable. Je l'ai dit dans mon livre. Il y a des gens qui savent des choses et qui ne veulent pas parler", dit-il sur LCI. "Dans ce milieu de l’aristocratie, avec des influences traditionnelles catholiques très fortes, il y a pu avoir des aides", poursuit-il.
"On a dû l'aider pour le faux passeport, pour je pense, l'exfiltrer de France à partir du 15 avril quand il disparaît (...) J'en suis sûr (...) Je suis sûr qu'il a eu besoin de complicités", affirme-t-il.
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