Essonne : un policier percuté par une voiture, son pronostic vital engagé

Publié le 14 octobre 2020 à 7h22, mis à jour le 14 octobre 2020 à 16h07

Source : JT 13h Semaine

BAC - La nuit dernière, une patrouille de la BAC repère à Savigny-sur-Orge un véhicule signalé comme volé. Un des policiers s'approche de l'habitacle avant que le conducteur démarre en trombe et le percute. Son pronostic vital est engagé.

Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 1h30, un policier, un brigadier de 40 ans, a été percuté par une voiture à Savigny-sur-Orge dans l'Essonne, selon des sources policières à LCI. Transporté à l'hôpital, son état est stabilisé mais son pronostic vital est toujours engagé. Il souffre d'une fracture à la jambe et d'un traumatisme crânien, selon nos sources.

Selon nos informations, l'incident a eu lieu alors qu'une patrouille de la BAC (Brigade anti-criminalité) a repéré un véhicule signalé comme étant volé. C'est au moment où un des policiers s'est approché de l'habitacle que le conducteur du véhicule  démarré puis percuté l'un des policiers.

Aucune interpellation n'a eu lieu pour le moment. Selon nos informations, l'auteur, en fuite, est recherché par la police. 

"Une fois encore un de nos collègues a été sauvagement agressé par un individu qui lui a foncé dessus", a dénoncé auprès de l'AFP Frédéric Lagache, délégué général d'Alliance. "On ne peut pas accepter que tous les jours on comptabilise plus de 18 blessés chez les policiers. Tout cela doit cesser", a-t-il ajouté, appelant à des annonces "concrètes" de la part du Président de la République jeudi. "Sinon la peur risque de contaminer le gouvernement", a-t-il dit.

"Tous les moyens sont mis en oeuvre pour retrouver l'auteur en fuite", a écrit sur Twitter le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, en apportant son "soutien" au fonctionnaire blessé.

Ces faits surviennent dans un contexte de malaise policier après une série de violences à leur encontre ces dernières semaines. Après avoir été réunies par le ministre de l'Intérieur mardi, les organisations syndicales doivent être reçues jeudi par le président Macron, pour évoquer notamment leur "protection".


Antoine LLORCA

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